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RENTY

IN ARTOIS,

SON VIEUX CHATEAU ET SES SEIGNEURS.

SOMMAIRE.

Renty. Étymologie de ce mot. -Ancienne importance de ce lieu.

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Conversion de

Ce seigneur

Ses vicissitudes, sa déchéance. Son histoire commence avec l'introduction du christianisme dans la Morinie. - Arrivée d'Omer dans le diocèse des Morins. Sa prédication. Wambert, comte de Fauquemberg et de Renty. élève plusieurs temples au Dieu des chrétiens. dant du comte, le seconde dans ses bonnes œuvres. - Établisse-sement d'une communauté à la place de la plus ancienne forteresse. Ses vertus. Miracles opérés sur sa - Biographie de Bertulf. tombe. Sa béatification.

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Bertulf, inten

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L'église de Renty lui est dédiée.

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Destruction violente du

Reliques de St-Bertulf.

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Invasions des Normands (881-918). château et du monastère de Renty. Elles sont épargnées et transportées à Boulogne et à Gand. Temps d'épreuves.-Quelques-uns des seigneurs de Renty.-Leur illustration. Les différents rôles qu'ils ont joués dans l'église, dans l'État, dans les armées. Faits divers qui s'y rattachent. - La seigneurie de Renty change de maître, elle entre dans la famille de Croy (1354). Rasson et Oudard de Renty. Leur fils. Sépulture de Jean et d'Oudard à St Bertin.-Marguerite de Craon. -Leur mausolée. Leur épitaphe. Jean, bâtard de Renty, prend part aux entreprises de Philippe-le-Bon.

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blesse de sa part.

Ruisseauville.

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- Jean de Croy au siège de Gavre. — Philippe, comte de Porcien, épouse Jacqueline de Luxembourg. - Influence des sires de Croy et de Renty sur l'esprit des peuples et des souverains. Morelet de Renty, chevalier de Marguerite d'Anjou. Antoine de Croy, évêque de Térouanne (1486). — Sa mort. Son épitaphe. Jean, prévôt d'Aire. - Sa mort.

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- Le sire de Renty au camp du Drap-d'Or.-Eustache de Renty, conseiller de la ville d'Arras, obtient la confirmation des privilèges de cette ville. - Françoise de Renty épouse Jacques de Châtillon (1549). Adrien commande au dernier siège de Térouanne.

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Sa mort au château d'Upen-d'Aval.

Son épitaphe donnée par

Simon Ogier. — Philippe, IIIe du nom, sire de Croy. — Emmanuel de Lalaing, marquis de Renty. - Sa mort. Philippe, comte de Beaumont et de Seninghem, époux d'Anne de Croy et d'Anne de Lorraine. Guillaume III, marquis de Renty, n'a qu'une fille qui épouse Emmanuel de Lalaing, devenu célèbre dans les troubles des Pays-Bas. Jeton en cuivre aux armes de la maison de Lalaing et d'Anne de Croy, marquise de Renty. — Sa légende. -Autre pièce à l'effigie de Philippe de Croy, marquis de Renty. - La terre de Renty, baronnie d'Artois, est la première qui fut érigée en marquisat. - Toilettte de Marie de Hamal, épouse de Guillaume de Croy. La branche dont Guillaume était le chef tombe en quenouille. Familles auxquelles échoit successivement la terre de Renty. — Réflexions. —- Droit des arsins.-Prise des châteaux de Fauquemberg et de Renty par les Français (1477). Les Anglais s'emparent de Renty qui, peu après, repasse aux mains des Français (1492), puis dans celles des Espagnols (1521) - Incendie de Renty et autres villages (1543). – Siège et prise de Térouanne (1553). — Célèbre chronographe. - Prise et destruction de Vieil-Hesdin. Construction d'Hesdinfert dans la plaine de Mesnil. Continuation de la guerre. Henri II commande en personne. - Il cherche à attirer Charles-Quint au

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Le siège de Renty est décidé.

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combat. Détails d'après Fr. de Rabutin, témoin de l'action. On remplace les pertes essuyées à Térouanne et à Hesdin. — Vigilance et acharnement de part et d'autre. Dévastation du Plat-Pays. L'hiver approche, les troupes reprennent leurs cantonnements. - Second mariage de

Philippe avec Marie, nouvelle reine d'Angleterre, malgré les négociations de la France et du souverain pontife pour y mettre obstacle. Reprise des hostilités. L'armée française envahit

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les terres de l'empereur par trois points à la fois. Trait d'humanité du roi de France à Bouvines. - Les châteaux de Fauquemberg et de Renty fixent l'attention. Situation et force du château de Renty. - Le 8 août (1554) il est sommé de se rendre. Refus du gouverneur. - La place est étroitement investie. Mesures prises à cet effet.-Pont établi sur la rivière pour réunir les deux camps. Artillerie braquée et tirant en même temps sur plusieurs points. Inquiétudes de l'empereur. Il tente un sublime effort pour dégager le château. Diversion opérée par les impériaux pour faire cesser le feu. Ils cherchent à s'emparer du Bois-Guillaume secrètement gardé par 300 arquebusiers de Guise placés en védette. Escarmouche et combat sur ce point. Acharnement de part et d'autre. Imminence d'une grande bataille. Henri II reconnait le terrain en personne. - Position de son armée. Le duc de Guise temporise dans le but de gagner un terrain plus facile et de faire retirer du bois les arbalétriers qui y étaient engagés. - Ce mouvement de retraite enhardit les impériaux. Ils lancent leurs bataillons.-Présence de CharlesQuint à l'un des coins du bois. - Le duc de Guise harangue ses troupes. Paroles du Roi au bataillon suisse. Dévouement de ces alliés au drapeau de la France. Les chefs sont récompensés. -Les arquebusiers français sont débusqués par les impériaux. Cent pas à peine séparent les deux armées. - Affreuse mêlée. Les Espagnols ne peuvent être ébranlés. Pertes des Français. - Nouvelle charge générale. Les Français reprennent l'avantage. Déroute des Espagnols dont quelques-uns se réfu gient dans le bois. — Trophées offerts au roi de France par les généraux français. - Satisfaction de ce monarque. Quelques détails sur les opérations. — Récompenses décernées aux généraux vainqueurs. - A l'issue de la bataille, les deux armées passent la nuit sous les armes. - Leurs craintes mutuelles. L'armée impériale établit des retranchements et s'y fortifie. Le roi de France, content de son succès, songe à se retirer. Le siège du château de Renty n'est pas levé.-Henri II fait signifier à CharlesQuint le motif de sa retraite. Il l'attend vainement plusieurs

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jours. Victoire de Marciano.

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Pertes des deux armées pendant la bataille de Renty en 1554. Détails. Episode concernant Antoine de Granvelle, évêque d'Arras. Notes biographiques sur ce prélat. — Appréciation des différents auteurs sur l'issue de cette bataille.. Réflexions. Henri II regagne Compiègne après avoir renforcé les garnisons d'Ardres et de Boulogne et en laissant le commandement des troupes au maréchal de Luxembourg.-Un seigneur de La Motte Fénélon assiste au siège de Renty. Récit de la bataille de Renty d'après les mémoires manuscrits et inédits de Jacques Genelle, bourgeois d'Arras au XVIe siècle. Comment concilier les deux versions données par les auteurs contemporains? - Poésie de Clément

-

Jenequin sur la bataille de Renty. château après le siège de 1554.

Nouveau siège en 1638. - Détails.
Sa capitulation.

- Abandon momentané du On relève ses murailles.

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- Les assiégés sont dirigés sur Aire. Leur - Traditions.

nombre. Richesses que renfermait le château.

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-Cette forteresse est démolie par ordre du maréchal de Chatillon. Traité de Nimègue. Réflexions sur ce qui subsiste aujourd'hui. Plan du sol actuel de l'ancien château comparé à ce qui existait autrefois. - Découverte de projectiles et autres objets archéologiques. — Le hameau d'Assonval dépendant de la paroisse de Renty. Ses derniers membres. est étein-Considérations générales.

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RENTY.

BONA VICINA MALIS.

(Devise des armes d'un seigneur
de Renty).

Renty, son territoire, son ancienne et historique forteresse, son nom, ses seigneurs, ses souvenirs, se lient aux grands événements qui, longtemps, illustrèrent notre province.

Rentiacum vel Rentica, disent de doctes étymologistes, avec lesquels nous nous garderions d'entrer en lice (1), Renty, jadis ancienne cité, gros bourg et châtellenie qui, au XVIe siècle, avait sa coutume particulière (2), Renty, maintenant humble village de l'arrondissement de Saint

(1) Harbaville. Mém. du Pas-de-Cal., t. II, p. 212.-J. Derheims, Guide de St-Omer, p. 181. - Piers. Molanus, Acta Sanctorum

Belgii, p. 25, édit. de 1616 in-12.

(2) En 1507. Harbaville,

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