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XXXI. FAMILLE DE MURINAIS.

De gueules, au lion d'or.

L'Armorial de Dauphiné donne également un autre blason D'azur, au lion d'or armé et lampassé de

de cette famille

gueules.

XXXII. FAMILLE LOBET.

De gueules, à la bande engrelée d'or, chargée de trois loups d'azur.

Voir ce que j'ai dit plus haut, sous le no XXIII, de l'écusson de Pierre Lobet.

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D'azur, au chef d'or, à la cotice componée de sable et de gueules brochant sur le tout.

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D'or, au lion de gueules armé et lampassé d'azur.
L'Armorial de Dauphiné ajoute

d'azur.

armé, paré et lampassé

Cette ancienne famille dauphinoise a fourni les sept branches du Mas, de Rochefort, de Bellecombe, de Murinais, de Montbrun, de la Jonchère et de Villefranche, et de Coudray. Il ne peut, je crois, être ici question que de celles de Muri

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De gueules, chargé de deux bandes ondées entées d'or et d'azur.

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Trois écussons de la famille Lobet (nos XXIII, XXXII et celui-ci)! Ce fait me donne bien envie d'attribuer l'établissement de ces peintures décoratives à l'Abbé de ce nom!...

A moins pourtant que l'on ne suppose qu'on ait voulu placer ici les armes des Montchenu, de gueules, à la bande engrelée d'or, aliàs, d'argent, mais sans les trois loups ou louvetaux, dont on ne pourrait alors expliquer la présence sur cet écusson que par une erreur du peintre, ce que je ne crois pas admissible. Les Montchenu étaient seigneurs de Moras, Thodure, Châteauneuf-de-Galaure, dans le voisinage, et il est probable que la présence de leurs armoiries parmi celles des autres seigneurs pourrait être justifiée par des rapports semblables de Seigneurs à Abbés. Mais, où la preuve?

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Ecartelé d'or et d'azur, à la cotice de sable brochant sur le

tout.

Chorier (1) nous apprend que « Guill., seigneur de Beavvoir (de Marc), et de Septeme, portait l'AN M. CC. XLIX, escartelé, à vne cottice brochant sur le tout »; mais il ne blasonne pas les émaux de ces armoiries. De son côté, M. H' MorinPons possède un sceau en cire d'un Guillaume de Beauvoir, qui offre un écusson écartelé de... et de..., à la cotice de... brochant sur le tout, et je ne puis douter que ce ne soit le même que celui décrit par Chorier et, en même temps, celui reproduit sur nos peintures, cette famille ayant été une des plus puissantes de notre province et ses vastes possessions. touchant à celles de l'Abbaye de Saint-Antoine. Cependant une chose m'arrête. L'Armorial de Dauphiné, de M. de Rivoire-Labâtie, dit que les anciennes armoiries de Beauvoir de Marc, d'après un sceau de Guillaume de Beauvoir, en 1270, étaient un lion rampant. Mais le Guillaume du sceau de M. Morin-Pons n'appartient peut-être pas à la même branche de cette famille, ou bien ses armes avaient-elles changé depuis lors. Au XIIIe siècle, les symboles héraldiques des sei

(1) Histoire générale de Dauphiné, T. I, p. 834.

gneurs dauphinois n'avaient point encore le caractère de fixité qu'ils ont acquis plus tard. M. Em. Pilot de Thorey (1) donne la description de quatre sceaux de cette famille.

Guillaume, seigneur de Beauvoir (1223) Sceau équestre. Siboud de Beauvoir (1231): Ecu de forme triangulaire, parti au coupé, au 2 chargé de deux bandes, à une bordure de fleurs de lis.

Jean de Beauvoir, seigneur de Septême (1235): Sceau équestre, aux armes (gironné de six pièces).

Guillaume de Beauvoir, damoiseau Ecu de forme triangulaire, écartelé et brisé d'un filet en bande (qui paraît être le même que celui qui nous occupe).

Devant cette multiplicité d'armoiries différentes dans la même famille, je ne puis que maintenir mon attribution de l'écu des Loives à l'une de ses branches.

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J'aurais pu attribuer quelques-uns de ces écussons à des familles du Dauphiné, plusieurs entr'autres parmi ceux qui portent un lion; mais, outre que la plupart de ces familles. ne peuvent remonter à cette époque, j'ai compris qu'il était imprudent de donner une attribution quelconque à des armoiries qui peuvent appartenir simultanément à des maisons bien distinctes. J'ai préféré me taire, ne connaissant pas les services rendus par leurs membres à l'Ordre de St-Antoine et les titres qu'ils pourraient avoir à la reconnaissance des Hospitaliers. L'étude seule des archives antoniennes pourrait

(1) Inventaire des sceaux relatifs au Dauphiné conservés dans les Archives dép. de l'Isère, pp. 50 et 51.

nous éclairer à ce sujet. Le temps et les moyens m'ont manqué pour de pareilles recherches. Une partie du problème reste donc à résoudre.

Et maintenant que j'arrive à la fin de ma tâche, qu'il me soit permis de dire que, si j'ai montré quelque réserve dans l'expression de mon sentiment personnel, c'est que j'ai toujours pensé qu'il faut savoir respecter l'opinion publique, en ne cherchant pas à lui imposer une manière de voir qui aurait la prétention d'être sans appel, en l'absence surtout de documents authentiques. Néanmoins, après avoir rétabli la question sur une base vraie, raisonnable, consciencieuse et réfléchie autant du moins que me l'ont permis mes faibles lumières et mon ardent amour de la vérité historique, — je suis persuadé de l'avoir fait avancer d'un pas. Qu'un autre lui en fasse faire un second, et, quel qu'il soit, il peut être assuré que je ne serai pas le dernier à applaudir à son succès et à lui prodiguer mes compliments les plus sincères,.... si je suis encore de ce monde.

G. VALLIER.

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LES

AMIS DE JEAN DRAGON

Professeur à l'Académie Protestante

de Die.

(SUITE.

Voir les 90, 91, 92, 93, 94, 95° 96° et 97o livraisons).

XXVII

Joh VIALUS, 1611 (1).

Fils d'un notaire de Die et frère d'un apothicaire de la même ville, Jean Vial était un étudiant en philosophie, de quinze ans à peine, lorsqu'il écrivit dans l'album de son ancien professeur, Jean Dragon, quelques mots, témoignant d'une précoce maturité : Pretiosissimum impendium tempus. Peut-être pressentait-il déjà que le temps lui serait parcimonieusement mesuré? En tout cas devenu pasteur en 1618, il fut d'abord envoyé à la Grâve (2), puis à Clelles (3), (1619), et des raisons de santé l'ayant ensuite contraint de revenir dans sa ville natale, il y fut bientôt employé comme professeur au Collège, ainsi que le prouve ce passage des conclusions académiques : « M. Vial ayant

(1) Fol. 163.

(2) Ch.-I. de cant. de l'arr. de Briançon (Hautes-Alpes).

(3) Ch.-l. de cant. de l'arr. de Grenoble (Isère).

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