Choix littéraire, ÇáãÌáÏÇÊ 15-16 |
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ainſi amour Armide ARTICLE auffi auſſi avoit beau beauté belle bientôt bonheur c'eſt caractère charmes cher coeur coup cours crainte d'être devoir Dieu dire doit donner doute effet élevé enfin eſprit eſt état étoient étoit fans Femmes fera fond font force forme fortune général gens gloire goût Grecs guerre heureux hommes idées j'ai jeune jour juger l'amour l'autre l'eſprit l'homme l'un Lettres livre Loix main malheureux maniéres ment mieux mille Moeurs monde mort Mours moyen n'en n'eſt Nation nature nombre nouveau nouvelle objets ouvrage parler peine pendant pére Peuples peuvent place plaiſirs porte pouvoit premier premiére propre qu'à qu'un raiſon regards régle Religion rend rendre rien Romains s'il ſans ſentiment ſera ſeroit ſes ſeul ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſur talens tems terre tion traits trouve vérité vertu vice voit vrai yeux
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ÇáÕÝÍÉ 153 - Si le goût n'est pas arbitraire , il est donc fondé sur des principes incontestables , et ce qui en est une suite nécessaire , il ne doit point y avoir d'ouvrage de l'art dont on ne puisse juger en y appliquant ces principes.þ
ÇáÕÝÍÉ 160 - ... et on prescrira des limites à nos plaisirs parce qu'on n'en voudra que d'une seule espèce et dans un seul genre; on tracera autour du talent un cercle étroit dont on ne lui permettra pas de sortir.þ
ÇáÕÝÍÉ 115 - ... un général. . Dans le régiment de Champagne , un officier demande, pour un coup de main, douze hommes de bonne volonté : tout le corps reste immobile, et personne ne répond. Trois fois la même demande , et trois fois le même silence. Eh quoi, dit l'officier , l'on ne m'entend point ! L'on vous entend, s'écrie une voix ; mais qu'appelez-vous douze hommes de. bonne volonté ? Nous le sommes tous ; vous n'avez qu'à choisir.þ
ÇáÕÝÍÉ 151 - ... & quelquefois fans fuccès , fon flambeau fur tous les objets de nos plaifirs , fi nous voulons la mettre à portée de découvrir au génie quelque route inconnue...þ
ÇáÕÝÍÉ 163 - ... qu'il doive montrer & qui convienne à l'état violent où il eft , eft ce courage héroïque qui lui fait préférer la mort de fon fils à la honte. La logique froide & lente des efprits tranquilles , n'eft pas celle des ames vivement agitées : comme elles dédaignent de s'arrêter fur des fentimens vulgaires .> elles fous - entendent plus qu'elles n'expriment, elles s'élancent tout d'un - coup aux fentimens extrêmes ; fem-; bîables à ce dieu d'Homere , qui fait trois pas & qui arrive...þ
ÇáÕÝÍÉ 159 - ... d'avec ceux qui n'étoient deftinés qu'à fervir d'ombre ou de repos , d'avec ceux même où l'auteur s'eft négligé fans le vouloir. Faute de fuivre cette méthode, l'imagination échauffée par quelques beautés du premier ordre dans un ouvrage monftrueux d'ailleurs, fermera...þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - ... décifion que le fentiment prononce ? quelle trifte occupation de chicaner ainfi avec fon propre plaifir ! & quelle obligation auronsnous à la Philofophie , quand fon...þ
ÇáÕÝÍÉ 164 - Le philosophe sait que, dans le moment de la production, le génie ne veut aucune contrainte; qu'il aime à courir sans frein et sans règle, à produire le monstrueux à côté du sublime, à rouler impétueusement l'or et le limon tout ensemble.þ
ÇáÕÝÍÉ 162 - Ce fecond vers , dira-t-on , eft nécefiaire pour exprimer tout ce que fent le vieil Horace: fans doute il doit préférer la mort de fon fils au deshonneur de fon nom; mais il doit encore plus fouhaiter que la valeur de ce fils le fafle échapper au péril , & qu'animé par un beau défefpoir il fe défende feul contre trois.þ
ÇáÕÝÍÉ 170 - C'eft à moi à lui infpirer le libre exercice de fa raifon , fi je veux que fon ame ne fe remplifie pas d'erreurs & de terreurs , telles que l'homme s'en faifoit à lui-même fous un état de nature imbécille & fauvage. Le menfonge eft toujours nuifible.þ