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e Pasquier a essayé à cet égard, a été ement exécuté par cet homme de grand nt qu'il paroiffoit défirer, par M. de ieu, qui du cahos de ces Loix barne préfentoient qu'un assemblage conots auffi barbares qu'elles, a tiré une uffi intéreffante que bien liée, des des usages & des maniéres des an nçois.

ateur fi habile à faifir toutes les conque l'on peut tirer des Loix aux avoit déja dit ailleurs que les Loix & qu'elles doivent toujours fuivre les

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tre Auteur comparable à M. de Monpar la fineffe & jufteffe du coup d'œil les parties de l'Hiftoire, M. le PréEnault, établit auffi par des faits relas anciennes Loix, qu'elles fe font es de l'inconftance des hommes, & ont été obligées de changer à mefure

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(4) Le com Commerce. Da la neige; & tient le froid. Tome X

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du changement des mœurs & des usages. D'où il paroîtroit réfulter que fi les Loix influent fur les Moeurs, les Moeurs influent auffi fur les Loix; & que les unes ont à l'égard des autres une action égale & continue. Quelques observations vont fixer les bornes de cette action.

D'abord dans la Morale, dans la Légiflation, ainfi que dans l'Ordre physique, les mêmes choses peuvent être alternativement cause & effet (a): en forte que ce qui eft cause ou principe à certains égards, devient effet ou conféquence fous d'autres rapports.

Ainfi les Mœurs peuvent en certaines cir conftances être la caufe & le motif du changement de quelques Loix, fans que les Loix en général ceffent d'être la bafe, le fondement & le principe des Mours. C'eft dans ce fens général, qu'au paffage ci-deffus rapporté, Paf quier ajoûte: » que d'un même jugement on » peut tirer en conjecture quelles furent les Loix » d'un Peuple, voyant quelle étoit fa maniére » de

(a) Le commerce naît du luxe, & le luxe naît du commerce. Dans le Phyfique, le froid eft la cause de la neige; & à fou tour, le féjour de la neige entretient le froid.

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les perpétuer; mais elles doivent s'af mefure que les Moeurs changent: es Mœurs font changées, ces Loix fe t anéanties & abrogées par le fait; elles went furvivre aux Moeurs: ce font, pour e, des Loix de Mode qui paffent avec

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es furent, parmi celles que je rapelle-
Loix qui admettoient l'usage illimité
hent: elles avoient leur fondement dans
licité, dans l'innocence des premiéres
; leur affoibliffement leur caducité,
éantiffement étoit une fuite néceffaire
épravation des Mours: Secundùm va
= temporum, variantur Statuta rerum
rum; & ob frequentiam fceleratorum
vel calumniatorum litigantium, reftrin
retari debent probationum facultates. In
p. debet extrà de confang. & affin. Honor.
t. extrà de tranf. Telles étoient ces Loix
es auxquelles l'ancienne Chevalerie, les
Tour

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Tournois, les Combats en champ élos rapportoient leur origine. La valeur étant devenuë indépendante des exercices & de la force du corps, l'Art militaire ayant été changé dans toutes les parties, ces vieilles Loix font tombées en défuétude avec la Chevalerie & les Tournois: il ne nous en refte que le Duël, qui a confervé quelques règles traditionnelles règles qui tomberont enfin dans l'oubli, lorsque la Raifon & la Religion feront parvenues à éteindre ce fefte de l'ancienne Barbarie. Telles font enfin les Loix fomptuaires: telles font toutes les Loix Economiques, rélatives à la pauvreté d'un Etat dénué de commerce, d'arts & d'iné dustrie; dès que le commerce, les arts & l'in duftrie y feront en vigueur & en honneur, les Richeffes impoferont filence aux Loix dictées par la Pauvreté, lefquelles s'abrogeront d'elles mêmes.

Mais il eft d'autres Loix qui ayant intros duit, formé & fixé les Mœurs, peuvent à leur égard être regardées comme Loix fondamentales: il fuffit de remonter à l'origine de ces Loix, foit Civiles, foit Politiques, pour reconnoître qu'elles ont été promulguées indépendamment des Moeurs qui régnoient lors de feur établiffement.

x les Mœurs qui lui étoient le plus Telles furent les Loix de Mayfe, ue, de Solon, & des autres anciens s: telles font les Loix qui depuis un mbre de fiécles gouvernent le vaste e la Chine. La promulgation de ces le principe d'une heureufe Révolules mœurs des Peuples qui les relles firent leur gloire & leur bonheur, es furent obfervées, tant qu'elles proL'effet qu'en attendoient les Légifla

medin fon

xx dans le coles réuni

émontrer en un mot l'influence de que l'on peut regarder comme fon

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relativement aux mœurs & au de chaque Peuple, comparons - les itutions des Communautés Religieu ues dans l'Europe. Ces Conftitutions ent chaque Ordre, moins par l'habit fervances particuliéres, que par l'efles goûts, par les principes qu'elles ment, & que chaque Ordre porte &

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