La littérature française des origines au XVIIe siècle

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Hachette, 1872 - 428 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 329 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.þ
ÇáÕÝÍÉ 192 - L'ai éprouvé, et vous conterai bien Si vous voulez comment vint la besogne. i. Entrepris. J'avais un jour un valet de Gascogne, Gourmand, ivrogne et assuré menteur, Pipeur, larron, joueur^ blasphémateur, Sentant la hart de cent pas à la ronde, Au demeurant, le meilleur fils du monde...þ
ÇáÕÝÍÉ 210 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.þ
ÇáÕÝÍÉ 404 - Dans ce val solitaire et sombre, Le cerf, qui brame au bruit de l'eau, Penchant ses yeux dans un ruisseau, S'amuse à regarder son ombre.þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.þ
ÇáÕÝÍÉ 189 - Marot bientôt après fit fleurir les ballades, Tourna des triolets, rima des mascarades, A des refrains réglés asservit les rondeaux Et montra pour rimer des chemins tout nouveaux. Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.þ
ÇáÕÝÍÉ 332 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteur Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.þ
ÇáÕÝÍÉ 424 - Ce n'est pas que le péril où je me trouve ne soit fort grand , puisqu'au moment où je vous écris les cloches sonnent pour la vingt-deuxième personne qui est morte aujourd'hui. Ce sera pour moi quand il plaira à Dieu.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge et Dieu, par piété.þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous.þ

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