Elle demande à fon beau-père, fur l'article du luxe, des confeils & une lettre qu'elle puiffe montrer à Val mont. 237 LETTRE XXXIII. Du Comte de Valmont à fon père. Impreffion qu'ont faite fur lui la famille de M. de Veymur & la présence de M. d'Orval. Comment il fe trouvoit préparé au facrifice qu'il a fait dans la perfonne de Mlle. de Senneville. Son retour vers Emilie, & fes difpofitions par rapport à l'étude de la Religion. 250 LETTRE XXXIV. Du Marquis au Comte & à la Comteffe de Valmont. Sa joie à l'arrivée de Mile. de Senneville. Elle époufe le Chevalier de Veymur. Confeils de M. d'Orval propres à faire le bonheur des deux époux. 253 NOTE. 268 LETTRE XXXV. Du même à fon fils. Il répond à l'empreffement que le Comte fait paroître pour l'étude des preuves de la Religion. Il commence par fixer les principaux caractères d'une révélation divine, pour les appliquer enfuite à l'examen de la Religion chrétienne, & en conftater la divinité. Quatre caractères principaux, qui ne fe trouvent dans aucune des autres Religions. Premier caractère, l'ancienneté. La Religion révélée, au lieu d'être jetée & dans la fuite des fiècles, au lieu de former comme un œuvre à part, doit être liée en quelque forte aux premiers jours du monde, commencer avec les ouvrages de Dieu, & entrer dans le plan de la création. Application de ce principe au Chriftianifme. Le Chrétien nous renvoie pour les titres de fon ori- gine au peuple Juif. Antiquité de ce- lui-ci par fes Patriarches. Comparaison avec les autres peuples dont on vante le plus l'ancienneté. Authenticité des livres de Moïfe, & leur intégrité. Trois principaux articles de fon Hiftoire, la création du monde & du premier hom- me, la chute de l'homme, & le dé- luge, une fois prouvés, garantiffent, amènent, & prouvent les autres faits qu'il nous raconte. Foule innombrable de rapports qui concourent en fa fa- veur, & qui parlent pour lui. 270 Emilie. Réponse à la demande qu'elle lui a faite relativement au luxe. Ce que c'eft que le luxe proprement dit. S'il eft un bien par rapport au Particulier; s'il ! les partifans du luxe allèguent en fa faveur. Langage que tiennent fur cet objet 1 Evangile & le fentiment. Doùx & légitime ufage des richeffes. 405 NOTES. 431 LETTRE XXXVII. D'Emilie au Marquis. Conformité de fes principes ave ceux que fon père a établis dans fa dernière Lettre au fujet du luxe. Ils deviennent à cet égard ceux de Valmont. Nouvelles preuves de fa jaloufie par rapport à fon époufe. Entretien qu'elle a avec lui fur cet objet. 450 LETTRE XXXVIII. Du Comte de Valmont à fon père. Il eft frappé des caractères de vérité que le Marquis a attachés à la véritable Religion, & du développement qu'il a fait du premier en faveur du Chriftianifme. Il fe plaint de ne pas y trouver le caractère d'univerfalité pour les lieux, comme celui de perpétuité pour les temps. Il avoue à fon père fes craintes au fujet d'Émilie. LETTRE XXXIX. Du Marquis à fon fils. Il répond à fes craintes, & lui en fait fentir l'injuftice. Il continue l'examen des caractères de la vraie Religion. Il réfute l'objection prife du défaut d'univerfalité; après quoi il prouve l'unité de la Religion chré 457 tienne, l'accord de toutes les parties & leur rapport à un centre commun. Il montre quel eft, dans la Religion révélée, l'objet effenciel des promelles, des prophéties, de l'attente de tout Ifraël, des vues de la Providence dans le gouvernement de toutes les nations, de la grande efpérance de tout le peuple chrétien. Force invincible de ce caractère d'unité qui réduit tout à une expofition fimple, au deffus de toute difcuffion épineufe, de toute objection futile, & de toute vaine difficulté. NOTES. 462 496 LETTRE XL. De la jeune Madame de Veymur (autrefois Mlle. de Senneville) à la Comteffe de Valmont. Elle s'entretient de fon mari avec Émilie ; elle lui parle des égaremens auxquels il s'eft livré dans fa jeuneffe, & de fon repentir. Elle fe félicite d'être à l'abri des pièges tendus de toute part aux perfonnes de fon fexe. Elle plaint peu celles qui appellent les dangers; mais elle plaint vivement celles qui font la dupe du fentiment & de leur candeur même. Ille dévoile, d'après les confidences que lui a faites fon mari, les artifices don la pallion & plus encore le libertinage fe fervent pour féduire; & elle expofe, toujours d'après M. de Veymur, les précautions qu'il faut prendre pour échapper à la féduction. 508 LETTRE XLI. D'Emilie au Marquis. Elle fait part à fon père d'une malheureuse aventure qui concerne une femme de la Cour & un ami de Laufane. Cet événement, en redoublant les jaloufies & les craintes de Valmont augmente fes propres alarmes. Pour faire diverfion à fes inquiétudes & à fes peines, elle prie fon beau-père d'effectuer la promeffe qu'il lui a faite autrefois, de lui donner encore quelques avis fur l'éducation de fes enfans relativement à la Religion. 519 LETTRE XLII. Du Marquis à Emilie. Il partage fes alarmes, & s'attache à la foutenir & à la confoler. Il remplit fon engagement par de nouveaux avis fur l'inftruction de fes enfans par rapport à la Religion. Fin de la Table du fecond Volumes 525. |