Le comte de Valmont, ou les égaremens de la raison, ÇáãÌáÏ 3Moutard, 1787 - 2700 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
ãä ÏÇÎá ÇáßÊÇÈ
ÇáäÊÇÆÌ 1-5 ãä 80
ÇáÕÝÍÉ 1
... vertu : je ne veux plus rien entendre . Mon cœur Alétri par la douleur & l'opprobre , se refuse à toutes vos leçons ; & , dans l'état où je fuis , tout fecours me devient inu- tile . Il n'y a plus rien de sûr , rien de vrai ...
... vertu : je ne veux plus rien entendre . Mon cœur Alétri par la douleur & l'opprobre , se refuse à toutes vos leçons ; & , dans l'état où je fuis , tout fecours me devient inu- tile . Il n'y a plus rien de sûr , rien de vrai ...
ÇáÕÝÍÉ 3
... vertu ! .. O mon père , je crois vous entendre me parler ainfi , & par toutes ces réflexions , j'aime tour à tour à me flatter & à me tourmenter moi - même . Il est des inftans , où , rapprochant toutes les circonftances , toutes les ...
... vertu ! .. O mon père , je crois vous entendre me parler ainfi , & par toutes ces réflexions , j'aime tour à tour à me flatter & à me tourmenter moi - même . Il est des inftans , où , rapprochant toutes les circonftances , toutes les ...
ÇáÕÝÍÉ 6
... vertu ne fe contrefait point ainfi . Ah ! fi tu favois toutes les alarmes que ta liaison avec le Baron lui a caufées dès le temps de mon départ ; toutes les préventions , d'ailleurs fi bien fondées , qu'elle a tou- jours eues contre lui ...
... vertu ne fe contrefait point ainfi . Ah ! fi tu favois toutes les alarmes que ta liaison avec le Baron lui a caufées dès le temps de mon départ ; toutes les préventions , d'ailleurs fi bien fondées , qu'elle a tou- jours eues contre lui ...
ÇáÕÝÍÉ 8
... vertu réelle , fans la foumiffion aux loix de Dieu & de fon pays ? Ah ! fois brave , cher Valmont , mais en fa- veur de ta Patrie , comme je me flatte de l'avoir été ; & ne méprife point des confeils que quarante ans d'un courage ...
... vertu réelle , fans la foumiffion aux loix de Dieu & de fon pays ? Ah ! fois brave , cher Valmont , mais en fa- veur de ta Patrie , comme je me flatte de l'avoir été ; & ne méprife point des confeils que quarante ans d'un courage ...
ÇáÕÝÍÉ 9
... grands facrifices , s'il n'est fondé que fur l'opinion ( a ) ! Ah ! s'il étoit queftion de facrifier à la vertu , à l'Etat , au bien commun ; je te tiendrois A S un autre langage , & je t'aurois déja offert mon DE LA RAISON .
... grands facrifices , s'il n'est fondé que fur l'opinion ( a ) ! Ah ! s'il étoit queftion de facrifier à la vertu , à l'Etat , au bien commun ; je te tiendrois A S un autre langage , & je t'aurois déja offert mon DE LA RAISON .
ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ
ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ
affez ainfi auffi autorité avoient avoit ayent befoin bonheur c'eft c'eſt caufe ceffe cher Valmont chofes Chré Chriftianifme cœur conferver confidère confolation deffus défirs Dieu digne divin effentiel efprit Emilie enfans eſt étoient étoit facré fage fageffe fainte falut fang fans fauffe fecond fecours fecret fectes fein felon fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiècle fils fimples fociété foible foibleffe foins foit folide font force foulagement fource fous fouvent fublime fuis fuite fujets fur la terre fyftêmes gloire heureuſe hommes ieux inftruit Jéfus Jésus-Chrift jours jufte juftice l'autorité l'efprit l'Eglife l'homme laiffe Laufane LETTRE loix Madame de Maintenon ment miniftres mœurs monde n'eft n'eſt nature néceffaire paffer paffions penfer père perfonne peuple Philofophie piété plufieurs préfent prefque prince puiffe raifon reconnoiffance reffources refpect refte Religion Chrétienne rien Rouffeau s'eft ſes tion trifte vérité vertu Veymur vrai Ïæ Ñæ
ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ
ÇáÕÝÍÉ 55 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait JésusChrist : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.þ
ÇáÕÝÍÉ 173 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.þ
ÇáÕÝÍÉ 332 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait...þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - ... devoirs. Si les peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n'ont point connu le duel...þ
ÇáÕÝÍÉ 280 - Miniftre , un Général. Dans le Régiment de Champagne , un Officier demande , pour un coup de main , douze hommes de bonne volonté : tout le Corps refte immobile, & perfonne ne répond.þ
ÇáÕÝÍÉ 86 - S'il te reste au fond du cœur le moindre sentiment de vertu, viens, que je t'apprenne à aimer la vie. Chaque fois que tu seras tenté d'en sortir, dis en toi-même : « Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir ». Puis va chercher quelque indigent à secourir, quelque infortuné à consoler, quelque opprimé à défendre.þ
ÇáÕÝÍÉ 172 - Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent, la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides, et par conséquent moins cruels.þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - Gardez-vous donc de confondre le nom sacré de l'honneur avec ce préjugé féroce qui met toutes les vertus à la pointe d'une épée , et n'est propre qu'à faire de braves scélérats.þ
ÇáÕÝÍÉ 172 - Prince compte fur fes fiijets , & les fujets fur le Prince. Chofe admirable ! la Religion Chrétienne , qui ne femble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-cy.þ
ÇáÕÝÍÉ 54 - Ecritures m'étonne, la fainteté de l'Evangile parle à mon cœur. Voyez les livres des Philofophes avec toute leur pompe ; qu'ils font petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois fi fublime & fi fimple, foit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'hiftoire ne foit qu'un homme lui-même ? Eft-ce-là le ton d'un enthoufiafte ou d'un ambitieux fectaire?þ