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TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES

DANS CHACUN DES CHAPITRES DE SAINT LUC.

CHAPITRE PREMIER.

Sacerdoce de Zacharie, sa famille et celle d'Elisabeth, son épouse qui est
de la race d'Aaron; éloge de leur parfaite justice, leur vieillesse et leur
stérilité. Pendant que Zacharie offre l'encens, l'ange Gabriel lui apparaît; il
lui annonce la naissance d'un fils qu'il appellera Jean, lequel sera rempli de
l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère, et convertira un grand nombre d'hommes
par l'esprit et la vertu d'Elie; comme il doute de ses paroles, l'ange lui prédit
qu'il sera muet jusqu'à ce qu'elles s'accomplissent. Le peuple s'étonne de son
silence et soupçonne la vision qu'il a eue. Elisabeth conçoit; elle se cache pen-
dant cinq mois, et se réjouit de ce que Dieu l'a délivrée de l'opprobre où elle
était parmi les hommes. Six mois après, le même ange est envoyé à Marie. Il
lui annonce qu'elle concevra par l'opération du Saint-Esprit, et qu'elle enfan-
tera un fils qui s'appellera Jésus, lequel sera fils du Très-Haut et régnera
éternellement; ensuite il lui parle de la conception d'Elisabeth, pour prouver
que rien n'est impossible à Dieu; Marie consent avec humilité, et s'empresse
d'aller visiter Élisabeth. A son arrivée, Elisabeth, remplie du Saint-Esprit, re-
connaît sa dignité et la proclame; elle annonce que son enfant a tressailli dans
son sein; alors Marie entonne son cantique, où elle dit qu'elle glorifie le Sei-
gneur à cause des grandes choses qu'il a fait en elle, et des biens qu'il a
donné aux hommes par elle. Après son retour, Elisabeth met au monde un
fils; ses voisins la félicitent; ils veulent l'appeler Zacharie; mais Elisabeth
veut l'appeler Jean; Zacharie écrit que c'est son véritable nom, et aussitôt sa
bouche s'ouvre au milieu de l'étonnement de tous. Il est rempli de l'Esprit-
Saint et chante ce cantique dans lequel il bénit Dieu pour un tel bienfait et
pour le salut des hommes; en même temps il prédit la mission de son fils (en
s'adressant à lui-même); l'enfant croît et habite dans le désert.

CHAPITRE II.

Pendant que Cyrinus, par l'ordre d'Auguste, fait le dénombrement de l'unvers par chaque famille, Joseph monte à Bethléem avec Marie, son épouse, dėji grosse; elle y enfante Jésus, l'enveloppe de langes et le couche dans une crèche. Les anges annoncent cette naissance à des bergers qui veillaient sur leurs troupeaux dans les environs; ils leur donnent un signe pour reconnaitre l'enfant nouveau-né; on entend le concert de la multitude des anges célébrant la gloire de Dieu et la paix des hommes; les bergers accourent à Bethleen., trouvent l'enfant avec Marie et Joseph, s'en retournent en louant Din et racontent ce qu'ils ont vu; tout le monde est dans l'étonnement; Marie repasse toutes ces choses en son cœur; huit jours après, l'enfant est circoncis et s'appelle Jésus. Lorsque les jours de la purification sont accompls. l'enfant est porté par Marie dans le temple avec les offrandes prescrites par la loi; il est reçu par Siméon, qui bénit Dieu et chante : « Maintenant, Seigneur. laissez mourir votre serviteur, etc. » Il annonce que cet enfant est établi pour la ruine et la résurrection d'un grand nombre; en même temps il dit à Marie qu'un glaive traversera son âme afin que les pensées secrètes de plusieurs soient révélées. Anne la prophétesse, vierge très sainte qui demeurait toujours dans le temple, le célèbre dans ses pieux cantiques; il est ramené en Galilée et à Nazareth; il croît, se fortifie et se montre rempli de sagesse et de grâce. A l'âge de douze ans, après une fête, il reste à Jérusalem; ses parents le cherchent et le trouvent, après trois jours, dans le temple au milieu des docteurs qui admirent sa sagesse et ses réponses. Sa mère se plaignant de cela, il déclare qu'il doit être occupé des choses de son Père; ses parents ne le comprennent point, mais Marie conserve toutes ces choses en son cœur. Revenu avec eux à Nazareth, il grandit en âge, en grâce, en sagesse, et il leur demeure soumis.

CHAPITRE III.

Jean, poussé par l'inspiration divine, quitte le désert et parcourt tout le pays du Jourdain; il prêche un baptême de pénitence pour la rémission des péchés; il prépare la voie du Seigneur selon la prophétie d'Isaïe, afin que toute chair voie le salut de Dieu; il enseigne à éviter la colère à venir; il appelle race de vipères ceux qui viennent à lui pour être baptisés; il les exhorte à faire des fruits de pénitence et à ne point se glorifier d'être les enfants d'Abraham, parce que la hache est posée à la racine de l'arbre afin que celui qui ne fait point de bon fruit soit coupé et jeté au feu. Il exhorte celui qui possède deux vêtements à en donner un à celui qui n'en a point, et pareillement pour la nourriture. Il défend aux publicains de recevoir plus que ce qui leur est

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attribué; il avertit les soldats de ne commettre aucune concussion, de ne faire violence à personne et de se contenter de leur solde. Comme la foule croyait qu'il était le Christ, il déclare qu'il ne baptise que dans l'eau, mais qu'un autre plus grand doit venir, dont il n'est pas digne de délier la chaussure, qui doit baptiser dans le feu et dans l'Esprit-Saint et purifier son aire, afin de recevoir les uns dans le ciel comme du froment, et de brûler les autres dans le feu éternel comme la paille. Il ajoute d'autres enseignements qui ne sont qu'indiqués, en outre du reproche qu'il fait à Hérode pour lequel il est incarcéré et mis à mort. Il baptise Jésus lui-même au milieu de la foule; pendant qu'il est baptisé et qu'il prie le ciel s'ouvre, l'Esprit-Saint descend sur lui sous la forme d'une colombe, et on entend la voix du Père disant : Vous êtes mon Fils bien-aimé, etc. » Il avait alors trente ans et on le croyait fils de Joseph, duquel l'Evangéliste remonte jusqu'à Dieu pour décrire sa généalogie légale.

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CHAPITRE IV.

Jésus étant revenu du Jourdain est poussé par l'Esprit-Saint dans le désert, il y demeure quarante jours sans prendre de nourriture, le diable le tente dans sa faim, mais il repousse par l'Écriture sa triple tentation; d'abord celle-ci : « Dites à cette pierre de devenir du pain; » et en lui montrant à la fois tous les royaumes du monde, cette autre : « Je vous donnerai toute cette * puissance et cette gloire, car elles m'ont été livrées et je les donne à qui je I'veux; "1 et enfin, sur le pinacle du temple : « Jetez-vous en bas. "1 Après que le diable eut achevé sa tentation et se fut retiré pour un temps, Jésus retourne en Galilée, sa renommée vole de tous côtés, il enseigne dans les synagogues et tous le glorifient; il vient à Nazareth où il entre dans la synagogue un jour de sabbat; on lui donne à lire le livre du prophète Isaïe; l'ayant ouvert, il tombe sur l'endroit qui raconte sa mission, et dit que le sens en est accompli en lui. Tout le monde admire les paroles de grâce qu'il prononce, car on le croit fils de Joseph. Il explique pourquoi il n'a fait aucun signe à Nazareth, tandis qu'il en a fait un si grand nombre et de si éclatants à Capharnaum, parce que nul prophète n'est bien reçu dans son pays. Il enseigne la même chose, soit par l'exemple de la veuve à laquelle Elie fut envoyé du temps de la famine, soit par l'exemple de Nahaman qui seul fut guéri par Elisée. Comme on voulait le précipiter, il se rend invisible; il se retire à Capharnaum, où il enseigne au milieu de l'étonnement de tous, parce que sa parole était puissante. Comme le démon s'écriait : « Pourquoi êtesvous venu nous perdre? je sais que vous êtes le saint de Dieu,» il lui commande de se retirer, le menace et le fait sortir d'un homme. La renommée de ce miracle se répand en tous lieux, et tout le monde l'admire; ensuite, étant entré dans la maison de Pierre, à la prière des disciples, il guérit de la fièvre sa belle-mère, qui, aussitôt, se lève pour les servir. Après le coucher du

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soleil, il guérit divers malades, chasse un grand nombre de démons, lesquel disaient : « Vous êtes le fils de Dieu; " il ne leur permet pas de parler ainsi. Le matin du jour suivant, il se retire dans le désert, la foule le cherche, le trouve, et, comme on veut le retenir, il dit qu'il est envoyé à d'autres peuples.

CHAPITRE V.

Comme la foule le presse afin d'entendre la parole de Dieu, au bord de lac de Génézareth, il voit deux barques, monte dans celle de Simon, et de ä enseigne la foule. Par son ordre, Simon, qui n'avait rien pris de toute la nuit, jette ses filets, et à sa parole il prend une si grande quantité de poissons queles filets sont près de se rompre; on en remplit deux barques qui sont presque submergées. Simon tombe aux genoux de Jésus en s'écriant : « Retirez-vous de moi, parce que je suis un pêcheur. » Il lui commande de ne point craindre, car désormais il sera pêcheur d'hommes. Les fils de Zébédée qui étaient là sont aussi dans la stupeur, et, laissant tout, ils suivent Jésus avec Simc Un homme couvert de lèpre se prosterne devant Jésus, la face contre terre e le supplie en disant : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir. » Il le guérit, lui commande de n'en parler à personne, et le renvoie aux prêtres pour offrir en témoignage les dons prescrits par Moïse. La foule s'assemble autour de lui, il se retire dans le désert et prie. Pendant qu'il est entouré des pharisiens et des docteurs de la loi, venus de la Galilée, de la Judée et di Jérusalem, il délivre de ses péchés, à cause de la foi de ceux qui le lui presentent, un paralytique qu'on avait descendu par les toits; les pharisiens disaient entre eux : « Quel est cet homme qui blasphème? » Afin de montrer qu'il a le pouvoir de remettre les péchés, il dit au paralytique:«Levervous, prenez votre lit et retournez dans votre maison." Alors tous glorifient Dieu et sont saisis de stupeur; ensuite il appelle un publicain nommé Lévi, et mange dans sa maison avec plusieurs autres publicains; les pharisiens murmurent, Jésus répond : « Ceux qui se portent bien n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui sont malades; je ne suis point venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence. » Comme ils murmuraient de ce que ses disciples ne jeûnaient point, il leur répond qu'ils ne peuvent jeûner tant qu'il est avec eux, mais qu'ils jeûneront plus tard, lorsqu'il les aura quittés. Il dit qu'un fragment de drap neuf ne convient point à un vêtement vieux, et qu'il ne faut point mettre le vin nouveau dans des outres vieilles. Il ajoute que nul, buvant du vin vieux, ne demande qu'on lui en donnne du nouveau, mais que plutôt il dit : « Le vieux est meilleur. »

CHAPITRE VI.

Comme les pharisiens reprochaient aux disciples de broyer des épis le jour

du second sabbat, il prouve qu'ils ne font rien de mal par l'exemple de David qui, pressé par la faim, mangea lui-même les pains réservés aux prêtres, et ajoute que le Fils de l'homme est maître même du sabbat. Un autre jour de sabbat, étant entré dans la synagogue, et les pharisiens observant s'il ferait aucune guérison, il place devant eux un homme qui avait la main desséchée, leur demande s'il est permis de faire du bien ou du mal le jour du sabbat, de perdre ou de sauver l'âme, et ensuite, les ayant tous regardés, il commande à cet homme d'étendre sa main, qui est aussitôt guérie. Les pharisiens, remplis de confusion, conspirent contre lui; il se retire sur une montagne et passe la nuit en prière; le jour étant venu, il choisit douze apôtres parmi les disciples, et, descendant avec eux au milieu de la foule accourue de tous côtés, il guérit les malades et délivre les possédés du démon; toute la foule cherche à le toucher parce qu'il sort de lui une vertu qui les guérit tous. Levant les yeux sur ses disciples, il dit : Bienheureux les pauvres, parce que le royaume de Dieu est à eux; ceux qui ont faim, parce qu'ils seront rassasiés; ceux qui pleurent parce qu'ils riront; bienheureux ceux qui seront haïs par les hommes, parce que leur récompense en sera plus grande dans le ciel, car c'est ainsi que les prophètes furent traités. Au contraire il dit: Malheur aux riches, parce qu'ils ont ici-bas leur consolation; malheur à ceux qui sont rassasiés, parce qu'ils auront faim; malheur à ceux qui rient, parce qu'ils pleureront; malheur à ceux que béniront les hommes, parce que les faux prophètes furent traités ainsi. Il recommande d'aimer ses ennemis, de faire du bien à ceux qui font du mal, de bénir ceux qui maudissent, de prier pour ceux qui calomnient, de présenter la joue droite à celui qui frappe sur la gauche, d'abandonner le vêtement à celui qui dérobe le manteau, de donner à quiconque demande, de ne pas revendiquer ce qui a été enlevé, de faire aux autres ce qu'on veut être fait à soi-même, de prêter sans attendre aucun intérêt, afin de devenir enfants du Très-Haut et d'être miséricordieux comme lui-même est misé ricordieux. Il dit de ne point juger afin de n'être pas jugé, de ne point condamner afin de n'être pas condamné, de pardonner afin d'être pardonné, de donner afin de recevoir, et qu'il mesurera dans la mesure où chacun aura mesuré pour les autres. Il ajoute qu'un aveugle ne peut conduire un autre aveugle; que le disciple n'est point au-dessus du maître, et qu'il doit lui suffire d'être comme son maître; que celui qui a une poutre dans l'œil ne doit pas chercher à ôter la paille de l'œil de son frère; que l'arbre bon ou mauvais se reconnaît à ses fruits, et qu'on ne cueille point des figues sur les épines, ni des raisins sur les buissons; que le bien sort du bon trésor du cœur, et le mal du mauvais trésor, parce que la bouche parle de l'abondance du cœur; que c'est en vain qu'on dira: Seigneur! Seigneur! si on ne pratique ce qu'il enseigne ; que celui qui pratique ses enseignements est semblable à un homme qui bâtit sur la pierre, lequel est inébranlable, et que celui qui ne les pratiquepoint ressemble à quelqu'un qui bâtirait sur le sable, et par suite s'exposerait à une grande

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