Oeuvres complètes de Rollin: Histoire ancienne

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F. Didot, 1821
 

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ÇáÕÝÍÉ 79 - Il fallait qu'il y eût des emplois et des personnes plus considérables , comme il faut qu'il y ait des yeux dans le corps. Leur éclat ne fait pas mépriser les pieds , ni les parties les plus basses.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - Que si on ne pouvait secourir le malheureux, il fallait du moins dénoncer l'auteur de la violence ; et il y avait des peines établies contre ceux qui manquaient à ce devoir. Ainsi, les citoyens étaient à la garde les uns des autres, et tout le corps de l'Etat était uni contre les méchants.þ
ÇáÕÝÍÉ 70 - Aussitôt qu'un homme était mort, on l'amenait en jugement. L'accusateur public était écouté : s'il prouvait que la conduite du mort eût été mauvaise, on en condamnait la mémoire, et il était privé de la sépulture. Le peuple admirait le pouvoir des lois, qui s'étendait jusqu'après la mort, et chacun touché de l'exemple, craignait de déshonorer sa mémoire et sa famille. Que si le mort n'était convaincu d'aucune faute, on l'ensevelissait honorablement : on faisait son panégyrique,...þ
ÇáÕÝÍÉ 18 - Mais quelque effort que fassent les hommes, leur néant paraît partout. Ces pyramides étaient des tombeaux (2) ; encore les rois qui les ont bâties n'ont-ils pas eu le pouvoir d'y être inhumés , et ils n'ont pas joui de leur sépulcre.þ
ÇáÕÝÍÉ lxi - L'arbitre souverain du monde n'a pas permis que la nature humaine, livrée à toute sa corruption, dégénérât en une barbarie absolue, et s'abrutît entièrement par l'obscurcissement des premiers principes de la loi naturelle, comme nous le remarquons dans plusieurs nations sauvages. Cet obstacle aurait trop retardé le cours rapide qu'il avait promis aux premiers prédicateurs de la doctrine de son Fils.þ
ÇáÕÝÍÉ 43 - De ses os et de sa moelle il naît un ver, d'où il se forme u» autre phénix. Son premier soin est de rendre à son père les honneurs de la sépulture : pour cela il compose comme une boule ou un œuf de quantité de parfums de myrrhe , du poids qu'il se sent capable de porter , et il en fait souvent l'épreuve ; puis il le vide en partie , y dépose le corps de son père , et en ferme avec soin l'entrée , qu'il enduit de myrrhe et d'autres parfums.þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - ... magnanime, sincère et éloigné du mensonge, libéral, maître de lui-même, punissant au-dessous du mérite, et récompensant au-dessus. Le pontife parlait ensuite des fautes que les rois pouvaient commettre : mais il supposait toujours qu'ils n'y tombaient que par surprise ou par ignorance, chargeant d'imprécations les ministres qui leur donnaient de. mauvais conseils, et leur déguisaient la vérité. Telle était la manière d'instruire les rois. On croyait que les reproches ne faisaient...þ
ÇáÕÝÍÉ 249 - Celte victoire fit chez les Carthaginois autant d'honneur à la prudence et à la valeur d'Adherbal , qu'elle couvrit de honte et d'ignominie le consul romain , dont la conduite, en cette occasion, était inexcusable; car il ne tint p.is à lui que sa patrie ne tombât dans de fort grands embarras.þ
ÇáÕÝÍÉ 392 - ... les Romains ne purent escalader les murailles. Scipion aperçut une tour qu'on avait abandonnée: il y envoya un bon nombre de soldats hardis et déterminés, qui , par le moyen des pontons, passèrent de la tour sur les murs, se jetèrent dans Mégara et en brisèrent les portes.þ
ÇáÕÝÍÉ 316 - Comme c'était une plaine fort unie et tout ouverte , et que la cavalerie ennemie était de beaucoup supérieure à celle des Romains , il ne jugea pas à propos d'engager le combat dans cet endroit; il voulait qu'on attirât l'ennemi dans un terrain où l'infanterie pût avoir le plus de part à l'action.þ

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