Œuvres complètes, ÇáãÌáÏ 8 |
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avoient avoit bonheur cesse chère Sœur chrétien ciel cœur consolation cour crimes dégoûts dernier désirs destinée devant devoirs Dieu digne dire doit donne douleur éloge enfants enfin espérances état éternel étoit exemples fidèles fond force forme Frères gloire goût grace grandeur heureux hommes humaines Jésus-Christ joie jours l'homme laisse larmes lieu loin Louis lui-même lumières mains maison maître malheurs ment Messieurs milieu mille ministres miséricorde monde montrer mort n'en naissance nation nouveau ô mon Dieu paix paroît passer passions peine père périls personne perte peuple peut-être pieds piété place plaisirs plutôt porter premier presque prince propre qu'à qu'une rappeler regards règles règne religieuse religion rend rendre respect reste rien rois s'il sacré sacrifice sagesse saint salut sang secret Seigneur semble sentiments sera servir seul siècle soins sortir souvent sujet tendre tendresse tentation terre tion triste trône trouve vérité vertu victoires voies voilà yeux zèle
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ÇáÕÝÍÉ 168 - Du fond de la Hollande, dit-il dans « l'oraison funèbre du dauphin , en ne parlant plus « celle fois devant la reine d'Angleterre ; du fond de « la Hollande sort un prince profond dans ses vues, « habile à former des ligues et à réunir les esprits , « plus heureux à exciter les guerres qu'à combattre, « plus à craindre encore dans le secret du cabinet qu'à « la tète des armées, un ennemi que la haine du nom « français avait rendu capable d'imaginer de grandes þ
ÇáÕÝÍÉ 195 - Dieu seul est grand, mes frères, et dans ces derniers moments surtout où il préside à la mort des rois de la terre ; plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus en s'évanouissant alors elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu paraît tout ce qu'il est , et l'homme n'est plus rien de tout ce qu'il croyait être.þ
ÇáÕÝÍÉ 158 - ... de la nation, le censeur de la licence publique ; enfin un de ces hommes qui semblent être comme les restes des anciennes mœurs, et qui seuls ne sont pas de notre siècle.þ
ÇáÕÝÍÉ 227 - ... rapides qu'il faut pour sentir qu'il l'a perdue ; et nous perdons avec lui les espérances de sagesse et de piété qui devaient faire revivre le règne des meilleurs rois, et les anciens jours de paix et d'innocence. Arrêtez , grand Dieu!þ
ÇáÕÝÍÉ 204 - Vous leur rappellerez un siècle entier d'horreur et de carnage : l'élite de la noblesse française précipitée dans le tombeau ; tant de maisons anciennes éteintes ; tant de mères point consolées, qui pleurent encore sur leurs enfants ; nos campagnes désertes, et, au lieu des trésors qu'elles renferment dans leur sein, n'offrant plus que des ronces au petit, nombre des laboureurs forcés de les négliger ; nos villes désolées ; nos peuples épuisés ; les arts à la fin sans émulation...þ
ÇáÕÝÍÉ 158 - France se fera honneur dans tous les siècles ; un évéque au milieu de la cour ; l'homme de tous les talents et de toutes les sciences, le docteur de toutes les églises, la terreur de toutes les sectes, le père du dixseptième siècle , et à qui il n'a manqué que...þ
ÇáÕÝÍÉ 158 - Père du dix-septième siècle, et à qui il n'a manqué que d'être né dans les premiers temps pour avoir été la lumière des conciles, l'âme des Pères assemblés, dicté des canons, et présidé à Nicée et à Éphèse.þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - ... l'épouse auguste, au milieu de leurs plus beaux jours , enfermés dans le même cercueil , et les cendres de l'enfant suivre tristement et augmenter l'appareil lugubre de leurs funérailles ; le roi qui avait passé d'une minorité orageuse au règne le plus glorieux dont il soit parlé dans nos histoires , retomber de cette gloire dans des malheurs presque supérieurs à ses anciennes prospérités , se relever encore plus grand de toutes ces...þ
ÇáÕÝÍÉ 196 - Le monde a été ébloui de l'éclat qui l'environnait; ses ennemis ont envié sa puissance ; les étrangers sont venus des îles les plus éloignées baisser les yeux devant la gloire de sa majesté; ses sujets lui ont presque dressé des autels; et le prestige qui se formait autour de lui n'a pu le séduire lui-même.þ
ÇáÕÝÍÉ 208 - Louis d'achever ce que les siècles précédents de la monarchie n'auraient même osé souhaiter ; c'était le règne des prodiges : nos pères ne les avaient pas même imaginés , et nos neveux n'en verront jamais de semblables ; mais , plus heureux que nous, ils verront peut-être le règne de la paix, de la frugalité, et de l'innocence. Qu'ils n'arrivent jamais au comble frivole de notre gloire , plutôt que de l'acheter au prix des vices et des malheurs où elle nous a précipités ! Il est...þ