Bélisaire

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Isaac Herbert, Vernor et Hood, et M. Stace, 1796 - 236 ãä ÇáÕÝÍÇÊ

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ÇáÕÝÍÉ 3 - C'est un devoir de votre état , reprit l'aveugle avec fermeté , ou plutôt c'est la base de vos devoirs, et de toute vertu militaire. Celui qui se dévoue pour sa patrie , doit la supposer insolvable ; car ce qu'il expose pour elle est sans prix. Il doit même s'attendre à la trouver ingrate ; car , si le sacrifice qu'il lui fait n'était pas généreux , il serait insensé.þ
ÇáÕÝÍÉ 13 - Quoi ! lui dit-il , vous ne voulez pas donner quelques jours à vos hôtes? Cela m'est impossible , répondit Bélisaire : j'ai une femme et une fille qui gémissent de mon absence. Adieu ; ne faites point d'éclat sur ce qui me reste à vous dire : ce pauvre aveugle, ce vieux soldat, Bélisaire enfin , n'oubliera jamais l'accueil qu'il a reçu de vous.þ
ÇáÕÝÍÉ 14 - Gélimer l'embrassait, l'arrosait de ses larmes, et ne pouvait se détacher de lui. Il fallut enfin le laisser partir ; et Gélimer le suivant des yeux : O prospérité ! disait-il, ô prospérité ! qui peut donc se fier à toi? Le héros , le juste, le sage Bélisaire!— Ah! c'est pour le coup qu'il faut se croire heureux en bêchant son jardin.þ
ÇáÕÝÍÉ 8 - C'est le plus grand malheur d'un souverain, dit Bélisaire , de ne pouvoir payer tout le sang qu'on verse pour lui. Cette réponse émut le cœur du villageois : il offrit l'asile au vieillard. Je vous présente , dit-il à sa femme , un brave homme , qui soutient courageusement la plus dure épreuve de la vertu. Mon camarade, ajouta-t-il, n'ayez pas honte de l'état où vous êtes, devant une famille qui connaît le malheur.þ
ÇáÕÝÍÉ 164 - Ce qu'un sentiment naturel et irrésistible nous assure, la foi ne peut le désavouer. La révélation n'est que le supplément de la conscience : c'est la même voix qui se fait entendre du haut du ciel et du fond de mon âme.þ
ÇáÕÝÍÉ 5 - ... fût content, il faudrait que chacun commandât, et que personne n'obéît : or cela n'est guère possible. Croyez-moi, le gouvernement peut quelquefois manquer de lumières et d'équité ; mais il est encore plus juste et plus éclairé dans ses choix, que si chacun de vous en était cru sur l'opinion qu'il a de lui-même."—" Et qui êtes-vous, pour nous parler ainsi ? " lui dit, en haussant le ton, le jeune maître du château. —" Je suis Bélisaire,þ
ÇáÕÝÍÉ 9 - N'importe ; il sera dans les conseils ce qu'il était dans les armées; et sa sagesse, si on l'écoute, sera peutêtre encore plus utile que ne l'a été sa valeur. D'où vous est-il connu?þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - Quels ménagements, quels respects il eut lui-même pour mon malheur ! Il ya bientôt six lustres que je vis dans cette solitude ; il ne s'est pas écoulé un jour que je n'aie fait des vœux pour lui.þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - ... mais je n'en ai pas voulu. Quand on a été roi , et qu'on cesse de l'être , il n'ya de dédommagement que le repos et l'obscurité.þ
ÇáÕÝÍÉ 10 - Mettons-nous à table, dit le villageois : ce que vous demandez nous mènerait trop loin. Bélisaire ne douta point que son hôte ne fût quelque officier de ses armées, qui avait eu à se louer de lui. Celui-ci, pendant le souper, lui demanda des détails sur les guerres d'Italie et d'Orient, sans lui parler de celle d'Afrique. Bélisaire, par des réponses simples, le satisfit pleinement. Buvons...þ

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