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cet ad duos cereos missis omnibus illuminandos. >> (An. 1214.) « Savaricus de Malo Leone, Talemundi princeps et dominus..... ob remedium anime mee et parentum meorum, dedi et concessi Deo et B. M. et monasterio S. Crucis de Talemundo, ad luminare B. Marie de Brolio..., videlicet ad tres cereos unius libre singulos singulis missis illuminandos et ad unam lampadem ardentem die ac nocte. » (An. 1218.)

En 1246, l'évêque d'Ehathudum accorde vingt jours. d'indulgences à qui vient en aide au luminaire de l'église Sainte-Marie de Finchal : « Cum ad sustentationem luminaris ecclesiæ B. M. de Finchal propriæ non suppetant facultates,... omnibus vere confessis et contritis predicto luminari benefacientibus viginti dies de injuncta penitentia relaxamus. >>

Alain, «episcopus Catinensis,» accorde, en 1288, quarante jours d'indulgence à ceux qui «< luminari ante altare B. M. V. in ecclesia B. Johannis Baptistæ apud Fynkale de novo constructum aliquas elemosinas de bonis sibi a Deo collatis pie contulerint. »

En 1346, au prieuré de Finchal : « Ibidem est una sus quæ attitulatur cum exitu suo ad luminare B. M. V. per D. Ricardum de Tynemouth ».

En 1397, le procès-verbal de visite de la chapelle de la Vierge dans la cathédrale de Gran, en Hongrie, porte: «< Rector tenetur unam lampadem in ipsa capella (B. M. V.) servare, ita quod ardere debeat a vespera usque ad finem missæ conventualis. >> (Mgr Danko, de Ortu capella Bakacsianæ, p. 9.)

<< Le roi Jean, dit le Rosier de Marie, avait une dévotion très particulière pour son église de Chartres, à laquelle il octroya divers privilèges. En vertu d'une fondation faite par ce prince, et dont on conserve tou

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jours la preuve authentique, cinq cierges devaient brûler à perpétuité devant la statue de la sainte Vierge de Notre-Dame de Paris. »

En 1643, pour faire cesser une épidémie, le prévôt des marchands et les échevins de Lyon résolurent : <«< Tant pour eux que leurs successeurs ès dites charges, iront à pied, toutes les fêtes de la Nativité de la Vierge, qui est le huitième jour de septembre, sans robes, néanmoins avec leurs habits ordinaires, en la chapelle de Fourvière, pour y ouïr la sainte messe et y faire leurs prières et dévotions à la dicte Vierge et lui offrir en forme d'hommage et recognoissance la quantité de sept livres de cire blanche à cierge et flambeaux propres au divin service de la petite chapelle et un escu d'or au soleil. » (Meynis, L'ancienne chapelle de Fourvière, p. 8.)

« Le procès-verbal de 1687 nous apprend qu'à cette époque l'écu d'or au soleil était attaché au cierge qu'on présentait à l'offrande, en même temps qu'un cœur également en or, comme symbole de la tendre dévotion. des Lyonnais pour leur sainte protectrice. » (Ibid.)

En 1671, le marquis de Rosmadeuc, gouverneur de Nantes, fonda, dans la chapelle de Notre-Dame-de-laVictoire, l'entretien d'une « lampe d'argent, qui devait être allumée devant la grande image de la sainte Vierge». (Le Men, Monogr. de la cath. de Quimper, p. 60.)

J'ai publié, dans mon Épigraphie du département de Maine-et-Loire, les trois inscriptions suivantes, relatives à une fondation de lampe en l'honneur de la Vierge et du saint patron de la paroisse.

« L'an de grâce mill iiiice quatre vings iiii

ce présent lampier fust donné o (avec) la lampe par 4 nommé

Pierre L'Espinguier, homme saige, qui ordonna en son bref langaige que touz temps d'uille soit fornie soy vivant et après sa vie, lequel oblige pour ce faire 1 jornau de bonne terte. . . por. lad. lampe fournir davant S. Julien de Gouiz ès dimenches et autres festes, chose salutaire et honeste et pries pour qui fist ce don.

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L'on trouve encore sur la paroisse de Gouy le champ de la lampe.

Jean Tillon, abbé de Saint-Serge d'Angers, de 1485 à 1501, fonda une lampe qui devait brûler jour et nuit devant l'image de la Vierge, dans sa chapelle. Il voulut être inhumé sous cette lampe, comme le constate son épitaphe:

«< Soubz cette lampe est le corps inumé

de Jehan Tillon, pré'at moult estimé. »

L'église de Notre-Dame de Nantilly, à Saumur, était très fréquentée autrefois à cause de sa Vierge miraculeuse deux époux l'honorèrent d'une lampe d'argent.

CY GISENT DEFFUNCTZ MAITRE GUI DUTERTRE, SIEUR DU PETIT BOIS, VIVANT PROCUREUR DU ROY AU GRENIER A

SEL, A SAUMUR, DÉCÉDÉ LE 26 FÉVRIER 1663 ET DAMOISELLE NICOLE SOREIN, SA FEMME, DÉCÉDÉE LE 3 JUIN DE LA MESME ANNÉE 1663, LESQUELES PAR LEUR TESTAMENT ET CODICILLE PASSÉS PAR BLONDEAU, NOTAIRE AUDIT SAUMUR, ONT DONNÉ 600 L. A LA FABRIQUE DE CE LIEU POUR FAIRE BRUSLER A PERPETUITÉ, JOUR ET NUIT, UNE LAMPE D'ARGENT QU'ILS Y AVAIENT DONNÉE PAR ACTE PASSÉ PAR HUGUET, LE 24 AOUST 1630, ET QUI A ESTÉ AUGMENTÉE DE PLUS DE 200 L.

L'on plaçait aussi des chandeliers devant les statues vénérées. Il y en a deux, posés sur l'autel même, aux extrémités, dans la belle tapisserie du xve siècle de la collection Spitzer, à Paris. Ils sont allumés en l'honneur de la Vierge miraculeuse du Sablon, à Bruxelles. (Voir une gravure de cette tapisserie dans la Gazette des Beaux-Arts, 2o pér., t. XXIII, p. 389.)

Grimaldi, parlant, au xvII° siècle, de la basilique de Saint-Pierre, à Rome, dit : « Immediate sub cruce imagines capitum apostolorum Simonis et Judæ; in festo eorumdem accendebantur lumina ante ipsas, etiam novissime.» (Muntz, Ricerche intorno ai lavori archeologici di G. Grimaldi, p. 30.)

Le Cérémonial des évêques requiert une lampe à chaque autel, pour honorer, soit les reliques qu'il contient, soit le saint auquel il est dédié : « Ante vero reliqua singula altaria singulæ possunt lampades appendi; quæ quidem in præcipuis festis, saltem dum vesperæ et missa solemnis decantantur, continue ardeant. » (Lib. I, cap. XII, no 17.) Cet usage est très ancien dans l'Église, comme le prouvent divers documents. « Lampas, quæ coram ara hujus basilicæ (Fontenelle) dependebat, postquam in eo semel positum fuit, sponte liquorem olei in usu lucernæ nullo quidquam adjiciente, per plurimos manavit annos (au viIIe siècle), donec quidam latronus furtim inde abstulit. » (Pertz, t. II, p. 286.) Saint Fortunat raconte, dans la vie de saint Hilaire, que le cierge qu'on allumait toutes les nuits à son tombeau, tomba sur le tapis qui le recouvrait sans y mettre le feu «<Item cum juxta consuetudinem quadam nocte cereus ibi illuminatum fuisset, casu super sepulcrum ejus qui intercessione sua mortuos vivificat, ardens corruit, ita ut super mafortem quo cecidit, sine læsione

aliqua perarderet. Nam in quantum fuit cerei longitudo, cera jacens inventa est, papyro comsumpto, tanquam si confinium cera ipsa fuisset inter ignem et pallium, ut ab ipsa inveniretur defendi per quam potuisset exuri.» (N° 12.)

En 710, Childebert III accorda à l'abbaye de SaintDenis pour son anniversaire le teloneum integrum nundinarum « Predictus teloneus in integritate ad ipsam casam Dei præsentibus temporibus et futuris, in luminaribus ipsius sancti Dionisi pro reverencia ipsius sancti loci permaneat concessus atque indultus. »

Jean, archevêque de Trèves, à la fin du XIIe siècle, « de suo proprio ordinavit duas ampullas olei, unam coram altari S. Mathie apostoli et alteram in cripta coram altari beatorum Eucharii, Valerii et Materni,........ ut indesinenter ardeant..... De suo proprio ordinavit quod ampulla cum oleo coram altari S. Maximini die ac nocte debeat indesinenter ardere.... De suo proprio ordinavit. quod ampulla ante altare S. Marie ad martyres Trev. die ac nocte indesinenter debeat ardere..... De proprio suo ordinavit ampullam ad S. Thomam....., que ampulla ante majus altare indesinenter debet ardere..... De proprio suo ordinavit ampullam in ecclesia de Sprenchyrsbach ut indesinenter die ac nocte ardeat coram majori altari. » (Pertz, t. XXIV, p. 398.)

Vers le milieu du XIe siècle, Édouard, fils aîné d'Henri III, roi d'Angleterre, duc de Guyenne, constitua une somme de vingt-trois livres pour qu'un cierge brûlât devant le tombeau de saint Eutrope, au jour où l'on célébrerait son anniversaire. En 1269, Alphonse, comte de Poitiers et frère de saint Louis, légua vingttrois livres pour un cierge du poids de deux livres qui devait brûler jour et nuit audit lieu: « Ob devotionem

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