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novo dalla Santita di N. S. nel palazzo apostolico di Monte Cavallo, fatti dalli sottoscritti mastri, quali hanno renduto con diligentia del tutto indorato a fuocho a tutte loro spese tanto del valore del oro come di fattura. Havendoli ben visti e scandagliati et anche fatti vedere da diversi mastri di tal professione, li stimiano l'infrascripto prezzo come sotto:

« Per rinettatura e indoratura a fuocho di quattro di detti torciari fatti da M°. Gio. Doci e M° Jacomo Piazzalongha, compagni spadari, stimano l'uno scudi 163 e tutti quattro insieme..

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SC. 660

<< Per rinettatura e indoratura simile di doi altri di detti torcieri fatti da Mo. G. B. Gavezzani, spadaro montano

SC.

330

<< Per ripulitura e indoratura simile del' altri doi torcieri fatti da M°. Altobello Cicola, spadaro.

SC. 330

« Dichiamo in tutto. . sc. 1,320

«Io Ant. de Battisti, m. p. Io Gio. Maria Bonazzini, mano propria, misuratore.» (Bertolotti, Artisti lombardi a Roma, t. II, p. 251-252.)

Au XVIIe siècle, quatre chandeliers de bronze furent fixés sur la balustrade du maître-autel, à la Chartreuse de Pavie (1).

A la même époque, à la cathédrale de Turin, trois chapelles du latéral sud furent closes par des grilles en cuivre, à hauteur d'homme. Elles sont divisées par six

(1) Philippe Caffieri (1714-1778), orfèvre de Paris, fit, en 1760, « pour le chœur de Notre-Dame, deux torchères de cuivre doré, à neuf branches chacune, qui étaient placées sur les deux côtés de la balustrade et qui servaient à mettre des cierges aux jours de grandes fêtes. » (Gaz. des Beaux-Arts, t. XI, p. 258-259.) ·

montants, sur lesquels se dressent six vases à pointe: à l'entre-deux, sont placés des vases plus petits, également munis de pointes pour recevoir des cierges. Ces vases intermédiaires, dépassant le nombre réglementaire, sont au nombre de sept, de huit ou de neuf.

A Monza, l'autel de la crypte fut érigé par le chanoine Soani, qui mourut en 1744 et reçut la sépulture à l'entrée même du sanctuaire. La balustrade date de ce temps et est certainement un don du même bienfaiteur. La grille est coupée par huit pilastres de marbre, que surmontent autant de bouquets de feuilles en fer forgé, avec pointe au milieu; ce qui donne quatre cierges pour chaque côté. Ce système est des plus élégants et a pour but d'honorer le sang de saint Jean-Baptiste, renfermé dans le tabernacle.

Moléon, dans son Voyage liturgique, p. 140, parle du tref de la cathédrale de Bourges, qui recevait trentedeux cierges. C'était une « petite poutre longue du travers du choeur ».

« Les grilles latérales du chœur de la cathédrale de Bayeux, et que nous croyons du xvIIe siècle, portent encore maintenant cinq chandeliers servant d'amortissement aux enroulements qui les surmontent.» (Annal. archéologiques, t. XII, p. 255.)

« Le tref, du mot latin trabes, était une poutre transversale, placée à l'entrée du chœur, s'étendant d'un pilier à l'autre. Sur le milieu s'élevait un grand crucifix: de chaque côté, à droite et à gauche, étaient fixés des chandeliers ou pointes de fer, en nombre indéfini, portant chacun un cierge. La cathédrale de Toul avait une de ces poutres en forme de râteau, rastrum, qui recevait quatre-vingt-douze cierges. Il y ́avait des poutres fixes et des poutres mobiles. Celles qui étaient fixes

étaient supportées à chaque extrémité par les piliers du chœur; celles qui étaient mobiles étaient suspendues, soit à la voûte par des chaînes, comme les couronnes de lumières, soit à d'autres poutres fixes qui étaient placées plus haut. Ces poutres étaient ordinairement peintes et ornées de dorures et d'autres décorations, d'animaux emblématiques, etc. » (Bocquillot, Traité historique de la messe, p. 80.)

Quelquefois il en existait plusieurs dans la même église; ainsi M. Darcel pense qu'il y en avait jusqu'à cinq dans l'église de Notre-Dame de Senlis. (Annales archéologiques, t. XII, p. 351-354.)

Aux obsèques de Guillaume, évêque du Mans, mort en 1186, on dressa autour du corps des poutres pour porter les cierges. « Eadem die circa noctem fuit corpus ejus Cenomannis ad ecclesiam B. Juliani deportatum, cui in choro ecclesiæ posito, postquam pontificalibus fuit infulis, tanquam accessurus ad altare, decoratus, erectis circa ipsum candelabris et altis trabibus ad cereos sustinendos... Tribus diebus atque noctibus, luminaribus accensis, jacuit ibi corpus. » (Vet. Analecta, t. III, p. 366.)

Muratori a cité, au tome IV de ses Antiquitates Italicæ, un catalogue des choses faites en 1019 par l'abbé Théobald dans l'abbaye de S. Libérateur, à Chieti. Or on y lit ce passage: «Posuimus ante altare sancti Liberatoris, subtus arcum a pariete usque in parietem, virgam ferream, quam replevimus candelis optimis de Babylonia, et statuimus ut in Nativitate Domini et festivitate S. Benedicti et in Resurrectione D. N. J. C. de prædictis candelis repleatur et omnes accendantur. Similiter fecimus ante altare S. Petri apostoli et S. Benedicti, ad altare omnium sanctorum singulas virgas ferreas anacubitis III posui. >>

Dans le diocèse d'Angers, à défaut de trefs, on avait, pour la station devant la croix qui terminait vêpres, imaginé un ouvrage en ferronnerie sur lequel posait le christ triomphal, escorté de deux ou quatre petits chandeliers, également en fer. Ces monuments respectables tendent à disparaître. Je n'en connais pas d'antérieurs au siècle dernier.

Enfin, de nos jours, on utilise les pointes d'une grille entourant une image vénérée pour y ficher de petits cierges, sans préjudice des herses et râteliers, car la balustrade se garnit vite, par exemple devant la Vierge blanche de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

XII.

Les cierges alignés me remémorent les herses et râteaux.

Tout le monde connaît la herse des ténèbres, souvenir du temps où l'autel n'admettait pas encore de chandeliers. C'est un chandelier à haute tige, terminé par un triangle portant quinze cierges et qui se place du côté de l'épître, dans le choeur, pour le chant des ténèbres aux matines des jeudi, vendredi et samedi saints. Le cierge du milieu figure le Christ, aussi est-il de couleur blanche et les autres, de cire jaune, les apôtres (1) et les

(1) Ce symbolisme se retrouve ailleurs: Arnulfe nota, au Ve siècle, douze lampes au-dessus du tombeau de Notre-Seigneur, à Jérusalem, en l'honneur des douze apôtres : « In quo utique sepulcro duodena lampades juxta numerum XII sancto. rum apostolorum, semper die ac nocte ardentes lucent, ex quibus quatuor in imo illius lectuli sepulcralis loco inferius positæ, aliæ vero bis quaternales super marginem ejus superius collocatæ ad latus dexterum, oleo nutriente, præfulgent. » (De locis sanctis,

disciples (1), qui se retirèrent successivement à sa pas

lib. I, cap. 11). « Les douze lampes suspendues à l'entour du baptistère, selon le rite ambrosien, sont une allégorie des douze apôtres, véritable lumière de l'Église. » (Millin, Voyage dans le Milanais, t. I, p. 31.)

(1) Une autre explication a été donnée, mais elle me semble moins probable: « Les quinze cierges que l'on allume sont les douze apôtres et les trois Maries. On les éteint un à un à la fin de chaque psaume, parce que les apôtres et les Maries s'éloignérent peu à peu du Christ béni au temps de sa Passion. Le dernier que l'on n'éteint pas, mais que l'on cache et qu'on montre ensuite au peuple, représente la bienheureuse Vierge, qui fut toujours ferme et constante dans sa foi. »> (Officium hebdomadæ sanctæ, Venetiis, 1737, p. 107.)

Le sens mystique était plus précis à Angers, où il n'y avait que treize cierges, dont douze figuraient les apôtres : le plus élevé était qualifié Lumen Christi, ce qui ne laisse pas subsister le plus léger doute sur sa signification. « On commence ténèbres à cinq heures on met sur le chandelier à sept branches un chandelier triangulaire sur lequel il y a treize cierges allumez... A la fin de chaque leçon, le sacristain éteint un des treize cierges et commence par le plus bas du côté de l'Évangile... Au verset Et tu puer, le sacristain éteint un des quatre cierges qui sont restez allumez au chandelier triangulaire; au verset Ad dandam, il éteint le second cierge; au verset Per viscera, il éteint le troisième, et au dernier verset il éteint le quatrième. ... Le soûchantre frappe trois coups sur son Bréviaire après le troisième coup, le même enfant de choeur se lève, chante Lumen Christi, le grand enfant de choeur élevant en même temps une torche allumée derrière les stalles du côté gauche le chœur répond Gratia Dei et chacun se retire en silence. » (Cérémonial de l'église d'Angers, Château-Gontier, 1731, p. 223, 224, 225, 226.)

Le Christ meurt, mais revient à la vie : tel est est le sens vrai du cierge caché, puis montré. En remontant plus haut, nous saisissons mieux encore le véritable sens des cierges de la herse, dont le nombre a singulièrement varié, comme l'établit ce texte de Sicard de Crémone: « Exstinctio vero, quæ sequitur, candelarum, est harum proprie proprium exsequiarum. Nam hæ tenebræ tribus noctibus

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