Souvenirs d'une ambassade en Chine et au Japon en 1857 et 1858

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Librairie de L. Hachette et cie, 1860 - 350 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 344 - Aucune entrave ne sera apportée par les autorités de l'Empire Chinois au droit qui est reconnu à tout individu en Chine d'embrasser, s'il le veut, le christianisme et d'en suivre les pratiques sans être passible d'aucune peine infligée pour ce fait. Tout ce qui a été précédemment écrit, proclamé ou publié en Chine par ordre du Gouvernement contre le culte chrétien est complètement abrogé et reste sans valeur dans toutes les provinces de l'Empire.þ
ÇáÕÝÍÉ 345 - Les sujets français au Japon auront le droit d'exercer librement leur religion, et, à cet effet, ils pourront y élever, dans le terrain destiné à leur résidence, les édifices convenables à leur culte, comme églises, chapelles, cimetières, etc., etc. Le gouvernement japonais a déjà aboli dans l'empire l'usage des pratiques injurieuses au christianisme.þ
ÇáÕÝÍÉ 344 - La religion chrétienne ayant pour objet essentiel de porter les hommes à la vertu , les membres de toutes les communions chrétiennes jouiront d'une entière sécurité pour leurs personnes, leurs propriétés et le libre exercice de leurs pratiques religieuses, et une protection efficace sera donnée aux missionnaires qui se rendront pacifiquement dans l'intérieur du pays, munis des passe-ports réguliers...þ
ÇáÕÝÍÉ 158 - Chinois, mais bien un silence profond, recueilli, qui est chez eux le signe du respect et de la crainte, et qui nous permettait de saisir le bruit de quelques observations timidement faites à voix basse. Il était facile de lire sur toutes ces figures pressées, entassées autour de nous, les sentiments les moins hostiles, plus facile encore d'y voir un étonnement, une stupéfaction indicibles. « Une salve de six. coups de canon salua notre arrivée au yamoun, à la porte duquel le fou-taï vint...þ
ÇáÕÝÍÉ 311 - ... instincts, ennemie de toute civilisation venant de l'étranger. « Le Japonais, ajoute M. de Moges, connaît le point d'honneur; lui enlever son sabre est une grave insulte, et, dans ce cas, il ne peut être remis dans le fourreau qu'après avoir été trempé dans le sang. Le Chinois se met à rire quand on lui reproche d'avoir fui devant l'ennemi ou qu'on lui prouve qu'il a menti : ce sont pour lui choses indifférentes. La race chinoise est d'une saleté dégoûtante; la race japonaise est...þ
ÇáÕÝÍÉ 160 - Canton était rentré dans l'ordre , si le commerce y avait repris. Je lui fis répondre que les efforts des ambassadeurs n'avaient jamais cessé de tendre vers ce but, et qu'ils étaient heureux de l'avoir si complétement atteint. — « Qu'allez-vous faire de Yeh? » dit alors le fou-taï. Un de ces messieurs répondit qu'il était parti pour Calcutta. þ
ÇáÕÝÍÉ 160 - ... ajouta Tchao d'un air assez indifférent. Je lui répondis que Son Excellence connaissait mal la générosité des ambassadeurs et de leurs gouvernements, s'il les croyait capables de frapper un ennemi vaincu. Il nous demanda encore quand les ambassadeurs viendraient à Shang-haï, et, sans vouloir assigner d'époque fixe, nous ne pensâmes pas qu'il y eût de l'inconvénient à répondre que ce serait prochainement. Durant toute cette entrevue, le fou-taï fut d'une politesse et d'une distinction...þ
ÇáÕÝÍÉ 254 - Insatiables comme des baleines toujours prêtes à dévorer, constants et persévérants comme des vers à soie détruisant la feuille du mûrier, vous ne cessez pas de poursuivre vos empiétements. Que l'on vous accorde un pas, vous en faites deux immédiatement...þ

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