صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني
[blocks in formation]

Garches, Seine-et-Oise.
Ruel, ibid.

Maisons-sur-Seine, ibid.
Conflans-Sainte-Honorine, ibid.

* Andresy, ibid.

Jouy-le-Moûtier, ibid.
Feuillancourt, ibid.

Noisy-le-Roi, ibid.

Villepreux, Seine-et-Oise.
Maurepas, ibid.

Le Ménil-Saint-Denis, ibid.
Milon-la-Chapelle, ibid.
Les Trous, ibid.
Chevreuse, ibid.
* Épône, ibid.

* Mézières, ibid.

Il faut ajouter à cette liste la terre de la Celle dans le Fréjus, et la terre de Naintré en Poitou;

pays de

Plus les abbayes de Saint-Eloi, de Saint-Germain-le-Rondet, de Saint-Marcel, situées à Paris; celle de Saint-Cloud et de SaintMartin, à Saint-Cloud; celle de Saint-Pierre, à Rebais; de SaintSaturnin, à Chevreuse; de Saint-Pierre de Nesle-la-Reposte; de Saint-Martin, à Champeaux; de Saint-Pierre, à Chézy-sur-Marne.

Ces terres n'ont pas été toutes à la fois la propriété de l'église de Paris; elles sont entrées successivement dans son domaine, et plusieurs en sont sorties après un certain laps de temps. Nous ferons observer en outre qu'elles ne comprenaient généralement qu'une partie du territoire des villages dont elles portent le nom, l'autre partie ayant été possédée par d'autres maîtres, soit ecclésiastiques soit laïques.

Mais nous jugerons mieux de la richesse territoriale de l'église de Paris sous la seconde race, et particulièrement durant le Ix siècle, si nous nous en référons sur ce point au concile d'Aixla-Chapelle, de l'an 817, dont nous avons déjà parlé. Nous y avons vu, en effet, que les églises de première classe, comme devait être celle de Paris, possédaient un revenu de près de huit cent mille francs de notre monnaie'.

L'église de Paris jouissait, en outre, d'une foule de revenus d'un autre genre, dont il sera parlé tout à l'heure.

1 Voy. ci-dessus, p. xxxvii et xxxviii.

Partage des biens de l'église de Paris entre l'évêque et les chanoines.

la

29. Le premier partage des biens de l'église en deux menses, mense épiscopale et la mense capitulaire, remonte à l'année 829, et fut réglé par l'évêque Inchad, à la demande de ses chanoines, et devant le concile réuni dans l'église cathédrale de Saint-Étienne. C'est avec cette église et l'église de Notre-Dame, située à côté vers le nord-est, que l'évêque Maurice de Sully a fait la cathédrale actuelle'. « Dans l'église de Saint-Etienne, premier martyr, dit l'évêque Inchad, en présence des vénérables prélats assemblés à Paris pour le concile, savoir: en présence d'Ebbon, archevêque (de Reims); d'Aldric, archevêque (de Sens); de Raginoard, archevêque (de Rouen); de Landran, archevêque (de Tours), et des évêques Jonas (d'Orléans), Jessé (d'Amiens), Rantgaire, Rothad (de Soissons); Adalelme, Hildermann (de Beauvais), Godefroi (de Senlis), Fréculf (de Lisieux), Wilad (de Coutances), Théodisclus, Amathée, Alitgaire (de Cambrai); Francon (du Mans), Bernoin, Haribald (d'Auxerre); Hélie (de Troyes), Jonas (de Nevers), Hubert (de Meaux), Foucher et Hembert; nous Inchad, évêque de Paris, donnons et allouons à nos frères les terres qui suivent : Andresy, Hileriacum, Orly, Chevilly, Châtenay, Bagneux, L'Hay et Itteville, avec toutes leurs dépendances; plus les terres qu'ils ont reçues de la piété des fidèles, et particulièrement celle de Sucy, qui leur a été déléguée par l'illustre comte Étienne, de sainte mémoire, et par Amaltrude, son épouse; à la condition que le tiers des revenus de cette terre soit appliqué au luminaire de l'église. De plus, nous leur avons attribué la moitié des nones provenant de nos biens ecclésiastiques. Mais nous voulons qu'ils soient chargés de l'entretien des bâtiments affectés à leur habitation, et qu'ils reçoivent avec amour et admettent à leur table nos frères des autres congrégations, tant les chanoines que les moines, qui viendront loger 1 Lebeuf, Dioc. de Par., I, 9.

chez eux. Enfin nous ordonnons que la dîme de la partie seigneuriale, dans les terres dénommées ci-dessus, soit dévolue intégralement à l'hôpital de Saint-Christophe (depuis l'Hôtel-Dieu), dans lequel nos frères doivent, à l'époque fixée, laver les pieds des pauvres'. » Plus tard, en 850, Charles le Chauve confirma la part faite aux chanoines, et l'augmenta des biens situés à Lardy et à Loutteville, qu'ils avaient acquis depuis2. En 878, Louis le Bègue leur assura la possession de la terre de Gentilly, ajoutée par l'évêque Ingelvin à la desserte du luminaire3. Quelques années après, le comte de Paris, Eudes, qui devint roi de France, leur restitua une rente de cent muids de vin, assise sur le village de Fontenay, et leur fit plusieurs donations nouvelles, qui consistaient dans trois manses et dix arpents de vigne, au lieu dit le Pressoir; dans cent sous de rente, à prendre sur les produits du pont de Charenton; dans un manse situé sur le territoire du même village, et dans le tiers des droits perçus à la porte de Paris. Le tout devait servir aux frais du luminaire de l'église, appelée dans la charte des noms réunis de Notre-Dame et de Saint-Étienne. Le même comte gratifie en outre les marguilliers de cent dix muids de vin, dont soixante devront être distribués aux chanoines le jour de son trépas. L'exposé des motifs qui précède ces diverses dispositions est assez remarquable. « Moi, dit Eudes, très-humble comte du pays de Paris, accablé par le poids de ma conscience et par la masse de mes péchés, et ne voyant aucun autre moyen de me sauver, que de marcher d'un pas ferme dans la voie de la béatitude éternelle, j'ai résolu de rendre à la sainte église de Paris tout ce que mes prédécesseurs ont enlevé de ses possessions, par la violence et par une avidité inouïe'. » Cette déclaration n'est pas seulement une formule banale d'humilité chrétienne, c'est l'aveu des torts réels, le comte Eudes et son père Robert le Fort, et peut-être

que

[blocks in formation]

aussi son aïeul, l'aventurier Witikind, avaient causés à l'église Notre-Dame, durant un siècle de révolutions et d'anarchie. On peut penser en outre que l'acte de réparation et de libéralité qui suit cet aveu, fut inspiré fut inspiré au comte de Paris non-seulement par piété et le repentir, mais encore par son désir de se rendre favorable le clergé parisien, à la veille d'usurper la couronne royale.

la

La mense capitulaire s'enrichit; vers la fin de la seconde race, de plusieurs biens qui furent détachés de la mense épiscopale par l'évêque Élisiard, et dont la nouvelle attribution fut confir mée par les rois Lothaire et Louis V. Ils renouvelèrent en même temps, dans leur diplôme, toutes les confirmations faites au chapitre par les rois leurs ancêtres, écrites sur des parchemins d'une grande vétusté. Les nouvelles concessions d'Élisiard comprenaient d'abord la terre et l'église de Créteil, ensuite Rozoy, la Celle et Vernou, Machault et Samois, Mitry et Mory, Viry (en Vermandois); enfin la seigneurie d'Épône avec le village de Mézières. Les terres d'Itteville et d'Eliriacum, qui faisaient déjà partie des donations précédentes, figurent néanmoins ici parmi celles d'Élisiard. Le diplôme royal rappelle en outre que, à la demande de l'évêque Teudulf, et par l'ordonnance du roi Charles le Chauve, les chanoines devaient vivre sans trouble dans leur cloître, et y posséder chacun sa maison en propre, avec la faculté de la donner ou de la vendre comme il le voudrait, pourvu que ce fût à un autre chanoine de la même église2.

Dans la bulle du pape Benoît VII (du 30 décembre avant 984), il est fait mention de deux autres terres, savoir, de celles de Fontenay et de Vincennes, comme appartenant aux chanoines, qui furent mis aussi en possession de celle de Larchant vers le commencement du XIe siècle, et plus tard de l'église de Villepreux et de la terre de Garlande. Le chapitre continua depuis d'acquérir,

[blocks in formation]

5

« السابقةمتابعة »