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Macules virgulaires dans l'antiquité. Je supplie notre directeur et mes confrères Intermédiairistes de prendre au sérieux une question que je fais ici sérieusement et en tout bien tout honneur. On sait avec quelle persistance les usages populaires se perpétuent. Les fouilles opérées à Pompéi ont démontré péremptoirement l'existence, au temps de l'empire romain, de plusieurs habitude sencore invétérées. Par exemple, les graffiti, inscriptions faites sur les murs. et formulant des apostrophes injurieuses ou satiriques; les reproductions grossières et cyniques du Phallus, tracées par des mains peu exercées à l'écriture et au dessin. Mais a-t-on découvert, dans les lieux publics, ou même privés des anciens, ces macules virgulaires qui, de nos jours encore, malgré la civilisation et l'abondance du papier imprimé, souillent tant de murailles et attestent une malpropreté aussi écœurante qu'incurable? Les auteurs grecs ou romains, où l'on trouve tant d'observations plus que familières, ont-ils signalé cette ponctuation dégoûtante?

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UN ARCHÉOLOGUE EN CHAMBRE.

Oculi. - Ce mot placé, comme signature, au bas d'une réponse (IX, 726), avait paru signifier modestement que les yeux suffisaient pour trouver, dans les textes consacrés par l'usage, la solution de la question posée. Un oracle généalogique est intervenu, etverbum caro factum est! L'appareil visuel devient un rejeton d'Eloi. Il figure dans un amalgame de rébus et de sentences autoritaires, terminé par un couplet final que ne désavouerait point l'auteur de l'Eil crevé, mais dont le sens précis échappe au commun des martyrs (IX, 724-726; X, 47) du style alambiqué.

Serait-il indiscret de solliciter de celui qui blasonne si vertement ses contemporains, quelques détails circonstanciés sur la filiation d'Oculi ? Une vieille chanson gauloise le représente comme un apprenti plein de bonne volonté; toutefois elle ne dit pas que sa posture fût celle d'un fils en présence de « son auguste père.

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« Méfions-nous, tant qu'il vous plaira, << de nos nerfs politiques ou démocrati« ques; » mais, en même temps que nous écartons cette paille, évitons, si vous le voulez bien, d'épancher sur les voisins notre bile... autocratique ? aristocratique ? ploutocratique ? théocratique? et coetéracratique? A quoi bon persifler dédaigneusement les braves gens, employés ou fonc tionnaires, qui vivent de leur travail? Ils

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gagnent leur pourboire moins facilement que les dignitaires en Chambre, ou les Grands-Chambriens de la... République, si vous préférez un titre qui soit bien du temps, comme disent les brocanteurs de vieux bibelots. UN ANCIEN EMPLOYÉ.

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J'ai

La gorgée de vin de Louis XIII. lu quelque part, qu'une dame ayant osé paraître devant Louis XIII avec le sein presque nu, ce roi, plus chaste que poli, qui était en ce moment à table, aurait, en guise de protestation, lancé une gorgée de vin sur les appas de l'imprudente. Où retrouverai-je cette édifiante particularité? J'avais cru d'abord que ce serait dans le Pédagogue chrétien, mais je viens de m'assurer que cette volumineuse morale en action ne mentionne point la douche vengeresse. YEZIMAT.

Une Table d'addition, pour faire pendant à la Table de Pythagore. Un soir du mois de février 1876, mon fils, qui allait avoir neuf ans, travaillant auprès de moi, me demanda s'il y avait, pour l'addition, une Table semblable à celle dite de Pythagore, pour la multiplication. Je lui répondis que je n'en connaissais pas, et machinalement, j'essayai d'en faire une; mais n'ayant pas réussi du premier coup, je ne poussai pas pour le moment mes recherches plus loin.

La nuit suivante, cette table m'étant revenue à l'idée, j'occupai mon insomnie à poursuivre mon essai, et le lendemain matin, prenant une plume et un papier, je traçais sans hésitation celle ci-jointe :

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4 |

5

6

61

7

8

9

| 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14

8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |.15

10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17| 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 |10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20

Comme on le voit, rien de plus simple

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que ce tableau; mais encore me fallut-il le trouver.

On s'en sert comme de la Table de Pythagore, avec cette différence qu'au lieu de dire, par exemple : 5 fois 7, vous dites: 5 et 7, et qu'on trouve, à l'angle droit formé par la rencontre des colonnes horizontale et verticale de ces deux chiffres, la somme ou total: 12. Je ferai aussi remarquer que l'on peut s'en servir également pour la soustraction. Il n'y a, en effet, qu'à renverser l'opération et dire : 5 ôté de 12, et en remontant la colonne au dessous du nombre 12, jusqu'à la première rangée, on trouvera la différence: 7.

Enfin, ce tableau, qui ne va que jusqu'à 10, peut être prolongé jusqu'à 20, jusqu'à 100, et indéfiniment.

Est-il d'une utilité réelle? Je le crois, pour des enfants qui commencent l'étude de l'arithmétique, et peut-être plus encore pour la soustraction que pour l'addition. Avec un peu d'attention, toutes les personnes qui ont des enfants et qui s'occupent de leur première instruction, trouveront le moyen de se servir utilement de ce tableau, tel qu'il est ci-dessus, même pour des nombres plus élevés que 10.

Dans tous les cas, il m'a semblé qu'il intéresserait tous les esprits chercheurs, surtout à cause de son extrême simplicité.

Maintenant, je désirerais savoir si quelqu'un avait déjà eu avant moi l'idée de ce tableau. C'est pourquoi je viens vous prier de vouloir bien lui accorder l'hospitalité dans les colonnes de l'Intermédiaire, en demandant à vos correspondants si, à leur connaissance, il existerait un semblable tableau quelque part.

Dans le cas contraire, la publication de votre intéressant recueil établirait la priorité de ma petite découverte.

L. L.

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L'onze et le onze (II, 258). que « l'un et l'autre se disent. » Si le Dictionnaire de l'Académie donne cet exemple: « de onze enfants qu'ils étaient, il n'en reste que six, » Fléchier écrit l'onzième,

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et Corneille de même (Cinna, acte I, scène I). Tout ceci, sous la responsabilité de M. Giraut-Duvivier, Grammaire des Grammaires, t. I, p. 46. POGGIARIDO.

Un bas-relief grotesque (III, 515, 601; VII, 434). — A la cathédrale de Burgos, « les stalles des chanoines, dit M. A. Blanqui, méritent une mention par

ticulière elles sont en bois de sandal massif, revêtues de dessins en marqueterie, d'un goût étrange. Le siége est orné d'une fleur artistement tracée, qui s'élève d'un vase en forme d'urne, dont les deux anses sont figurées par deux jets liquides symétriques paraboliquement lancés de l'abdomen d'autant de petits anges; d'autres pots de fleurs, également dessinés sur le siége des stalles, représentent des anges dans une attitude si inconvenante que le respect des bienséances ne me permet pas de la qualifier. Ces mêmes anges tiennent une tête de mort à la main. Quelle allégorie peut-il y avoir sous des images aussi grossières, et quelle délicatesse de mœurs est-il permis de supposer à des hommes qui tolèrent dans les temples de semblables ordures?» P. 57-58 du: Voyage à Madrid, par Adolphe Blanqui (Paris, 1826, in-8). H. I.

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Catalogue analytique des archives du baron de Joursanvault (IX, 260, 340, 657). - Ces archives, dont le Catalogue est un monument, qui fait grand honneur à M. de Gaule, provenaient, pour une de leurs parties les plus importantes et les plus curieuses, de la chancellerie des ducs d'Orléans, mise au pillage, pendant la Révolution, à Paris, rue de Valois, et à Orléans dans le bel hôtel qui existe encore sur la place du Martroy. Louis-Philippe, qui en savait le prix, fit acheter à la vente un certain nombre des pièces les plus précieuses. Beaucoup d'autres passèrent en Belgique, où M. Jarry, un des collectionneurs Orléanais les plus ardents à ne rien laisser échapper de ce qui intéressait l'histoire de sa ville, les racheta toutes dans un voyage qu'il fit exprès. La vente aux enchères avait eu lieu à Paris en 1838, et l'on peut lire à ce sujet, dans le Mémorial encyclopédique de cette année-là, col. 549, un article dont les détails sont curieux. ED. F.

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Le nom de Shakespeare (IX, 386, 443, 689, 716). Rien ne pouvait m'étonner davantage que la réponse du collabo O.D., car j'aurais signé des deux mains l'indication donnée au numéro précédent par le collabo Peph, tant je me rappelle avec précision avoir vu la série de signatures, autographes ou non, à laquelle il renvoie l'auteur de la question. Les tables décennales du Magasin Pittoresque sont généralement bien faites; cependant il convient de remarquer que, seule, la table des dix premières années fait connaître les noms des personnages dont les signatures autographes sont reproduites dans cette des première série. Chacune

autres

tables décennale ne renvoie qu'aux signatures de Napoléon. Il n'est donc pas impossible qu'il y ait une lacune dans ces tables successives. Je suis tellement convaincu de l'existence, dans le Mag. Pitt., du renseignement demandé, que, si la chose avait pour moi un intérêt réel, je n'hésiterais pas à feuilleter les quarante et quelques volumes déjà publiés. G. DE VRÈSE.

En attendant qu'un patient feuilleteur du Magasin Pittoresque ait trouvé la liste des signatures de Shakespeare, il peut être intéressant de faire connaître comment le nom du dramaturge anglais est écrit dans les éditions anglaises de ses œuvres; voici donc les indications que je trouve dans le Manuel du Libraire: Shakespere - Shakespeare - Shake-speare Shak-speare Shake-speare Shakespere Shakespeare

1598. 1600. 1603. 1608. id. 1612.

1619. 1623.

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}

Chez le même imprimeur.

Shakespeare (première édition
complète, publiée après la
mort de l'auteur).

1637. - Shake-speare
1640.
1644.

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Shake-speare Shakespear.

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Au reste, la question de l'orthographe des noms propres est très-souvent insoluble, car autrefois on avait beaucoup moins de prétention, que de nos jours, à une exactitude qui n'existait même pas pour C'est l'usage les mots les plus usuels. et la tradition qui seuls fixent la manière dont la postérité doit écrire les noms des hommes célèbres. A ce titre elle paraît avoir choisi la forme employée par l'auteur de la question.

Notre MOLIÈRE est plus récent; il a trouvé la langue et l'orthographe usuelles

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fixées; son nom devrait être d'autant plus invariable qu'il a été littéralement créé par lui, cependant nous voyons dans les éditions originales de plusieurs de ses pièces des variantes assez nombreuses : on le voit en effet écrit ainsi : Molier, M. de Molier, J.-B. P. de Moliers, le sieur Molière, le sieur de Molière, Mollière. - Au reste, qu'importe? Toute discussion à ce sujet semblerait un peu oiseuse. L'usage a adopté le nom de Molière, et il est assez probable que ce nom ne changera plus. E. V.

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- Il est certain que la traduction de Fr.-V, Hugo et le livre de son illustre père ont beaucoup popularisé chez nous l'orthographe Shakespeare. » Il semble qu'on ait introduit un e après le k, surtout pour mettre l'orthographe en rapport plus exact avec la prononciation. Je crois avec M. John Doran, qu'il serait prudent de prendre l'avis du poëte lui-même; mais il me semble avoir vu, au bas de portraits publiés en Angleterre, un facsimile de signature autographe qui se lit Shakspere, et non Shakspeare. N'existe-til aucune autre signature d'une authenticité démontrée que celles du testament? G. I.

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Edmond Dantès (IX, 396, 445, 471, 501). Le baron de Lamothe-Langon n'a pas travaillé seul, d'après les documents fournis par Peuchet, à la rédaction des Archives de la police, publiées sous le nom de celui-ci. Une grande partie du travail est d'un journaliste, alors à ses commencements, M. Emile Bouchery, que j'ai connu à la Patrie, et qui est, je crois, attaché aujourd'hui à la rédaction de la Liberté. Peuchet, qui avait été pendant dix ans, de 1815 à 1825, archiviste de la Préfecture de police, a laissé des traces plus sérieuses de son travail dans cette curieuse administration. On a de lui, en 6 vol. in-8o, une collection des lois, ordonnances et règlements de Police, depuis le XIIIe siècle jusqu'à l'année 1818, qui est un très-utile recueil. ED. F.

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la phrase de la lettre de Mme des Ursins, où il se trouve, désignant des broderies sur une étoffe, on verra que ce ne peut être que le mot jupes avec une faute d'impression, un d, pour un p. On sait que Langlé, dont il est parlé dans cette même lettre, et qui s'était chargé de commander le meuble, pour lequel il fallait ces broderies, était alors le grand maître des élégances, bien souvent désigné comme tel dans les lettres de Mme de Sévigné, et attaqué au même titre par les allusions de La Bruyère. Ed. F.

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La notice de Sainte-Beuve sur Victor Hugo (IX, 550). Elle parut d'abord pour être ensuite reprise, un modifiée peu et non signée, par la Biographie Rabbe et dans la Revue des Deux Boisjolin Mondes de 1831, t. III, p. 239. Elle y faisait suite à la grande pièce de vers autobiographique: « Ce siècle avait deux ans.... » dans laquelle M. Hugo, qui n'avait pas encore l'ardent bonapartisme dont il s'est non moins ardemment défait depuis, avait hasardé sur Bonaparte un hémistiche remplacé plus tard par une cheville repentante. On y lisait :

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-

Les feuilles de vigne dans la statuaire (IX, 611, 755; X, 13). C'est très-bien, mais les deux statuettes de bronze sont-elles indiscutablement antiques? On sait que les archéologues, comme les experts en écritures, ne s'accordent pas toujours. Ne se pourrait-il même pas que l'un d'eux s'appuyât précisément sur la présence des feuilles de vigne pour nier l'antiquité des statuettes? Če serait un sercle vicieux; mais, dans le temps où nous vivons, on n'est pas à cela près !

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E. V.

L'heure du berger (IX, 641, 728, 757; X. 15. L'Exposition à l'Hôtel des Ponts et Chaussées, 1806. « Par exemple, voilà une charmante pendule. Une Grâce qui laisse voir l'heure du berger; c'est de très-bon goût, c'est du magasin de Galle, rue Vivienne. Je veux qu'elle orne ta chambre le jour de ton mariage. la bonne heure! A la fin, tu songes à moi!... » (Journal des dames et des demoiselles, Paris, 1806, p. 614). P. c. c. A. B.

A

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Des quatrains, s. v. p. (IX, 647). M. Brunton nous prie de remercier, en son nom, MM. O. D., Ulric, et H. I., des utiles réponses et indications qu'ils ont bien voulu lui adresser par notre Intermédiaire. Il ne connaissait pas l'existence du recueil publié par M. Devel en 1871; il se l'est procuré, Mais, son travail étant conçu d'autre manière, M. Brunton n'en donnera pas moins suite au dessein qu'il avait formé, et les deux ouvrages se compléteront l'un l'autre. Il ignorait, à plus forte raison, la publication projetée et annoncée, sous le même titre, par M. L. de Laincel, bibliothécaire du Palais de Compiègne. Une rencontre de trois personnes s'occupant d'un même sujet, mais le traitant différemment, n'a rien de trop surprenant. Le hasard en fait bien d'autres !

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Qu'est-ce que la vie? (IX, 737.)- Ne pouvant indiquer l'auteur de la pensée reproduite par V. T., je le prie de se contenter de cette hauté élucubration poéti que de Lamartine :

Et qu'est-ce que la vie? Un réveil d'un moment!
De naître et de mourir un court étonnement!
Un nom qu'avec mépris l'Etre éternel prononce!
Labyrinthe sans clef! Question sans réponse!
Songe qui s'évapore, étincelle qui fuit!
Eclair qui sort de l'ombre et rentre dans la nuit!
Minute que le Temps prête et retire à l'homme!
Chose qui ne vaut pas le mot dont on le nomme!
Pour citation de mémoire: V. de V .

Un Machabée (IX, 739; X, 54). — « M. Petrus Borel (ce nom vient tout naturellement quand on parle croque-mort) écrivit jadis sur cette profession un article d'un goguenard inouï. » C'est M. Champfleury (Grands hommes du ruisseau, BUGJARGAL) qui s'exprime ainsi. L'article de M. Pierre Borel d'Hauterive (V. Vapereau) parut, il y a trente ans, dans les Français peints par eux-mêmes, II, 121.

Legoguenard inouï » excita quelques observations, et l'auteur, pour se disculper des « drôleries » qu'il avait racontées, en cita d'autres. L'une d'elles donne l'explication du mot Comète : « En 1811, écrit Petrus B. à M. Léon Curmer, un croquemort glisse un jeune enfant dans sa bière, le recouvre du capuchon mortuaire obligé, le met sous son bras et part. Le père du pauvre petit défunt accompagne l'homme funèbre; il veut suivre son fruit jusqu'à sa dernière demeure. Chemin faisant, le père et l'homme se rapprochent, conversent, se lient, et naturellement arrivent bientôt à boire...mais tant, mais si volontiers, mais si fréquemment, qu'enfin, ne songeant plus à leur mission, ils s'arrêtent tout à fait dans un bouchon, y dînent longuement et... s'achèvent. Á minuit, deux hommes redescendent la rue Mouffetard, se donnant le bras et chancelants. Au moment de se séparer, l'un (le croque-mort) dit à l'autre : « Eh! l'ami! il nous semble qu'il nous manque quelque chose; n'aurions-nous rien oublié par hasard? » - << Eh! non, mon vieux! 'lui répond le camarade (le père). J'ai ma pipe, t'as ta pipe, le reste, on s'en bat l'œil... »

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Mais le lendemain une odeur infecte s'est répandue dans l'auberge où nos deux ivrognes ont dîné. C'est à ne pas y tenir. On en cherche de tous côtés la cause, et l'on découvre enfin, dans la boîte au pain, près du comptoir, le cercueil du nouveau-né que l'homme de la veille y avait déposé en entrant. Cette aventure ayant fait quelque scandale, on en écriviť à M. le Préfet d'alors, qui, pour empêcher, autant que possible, pareille chose de se renouveler et pour ajouter quelque pompe aux convois des jeunes enfants, ordonna qu'à l'avenir

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