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L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.) QUESTIONS ET RÉPONSES, COMMUNICATIONS DIVERSES

A L'USAGE DE TOUS LITTÉRATEURS ET GENS DU MONDE, ARTISTES, BIBLIOPHILES, ARCHÉOLOGUES, ETC.

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« Si nous étions seulement une phalange de mille à douze cents abonnés (nous disait, il y a deux ans, un vieil ami de notre Intermédiaire et de son fondateur), il n'est guère de question sur laquelle ce petit journal, si utile, ne portát, un jour ou l'autre, la lumière! »

Que répondre à cela, si ce n'est Amen? et tout en continuant notre petit bonhomme de chemin, espérer des premiers intéressés, c'est-à-dire des Chercheurs et Curieux, - la réalisation de ce vœu confraternel.....

En attendant, enregistrons ici, avec quelque fierté, un bien précieux témoignage d'estime et de sympathie qui vient d'être donné à notre petite feuille. Nous le trouvons en tête d'un volume qui fait honneur à la typographie bordelaise_et qui est intitulé: LEÇONS NOUVElles et Re

MARQUES SUR LE TEXTE DE DIVERS AUTEURS

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(Mathurin Regnier, André Chénier, Ausone), par REINHOLD DEZEIMERIS. (Bordeaux, 1876, in-8 de 115 p.) En l'ouvrant, nous avons eu l'agréable surprise de rencontrer, dans l'avant-propos, ces lignes qui renferment de si sages avis :

Pourquoi ne ferait-on point, pour les auteurs français, qui sont aussi des classiques, ce que l'on a fait si souvent pour les grecs et les latins? Un intéressant et trèsutile journal périodique, l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, a montré combien la collaboration de tout un public lettré pouvait éclaircir de sujets restés obscurs; car, commedit Ausone (PRÆFAT. GRIPH.): Alius alio plura invenire potest: nemo omnia. C'est donc à ce recueil, ou à d'autres du même genre, qu'il faut poser les questions à élucider; mais celles, en bien plus grand nombre, que chaque liseur attentif rencontre et résout luimême, par suite de recherches ou de simples hasards, celles-là pourraient, ce me semble, trouver place dans des publications littéraires, ou même devenir l'objet de petits volumes

spéciaux. J'en fais l'essai. Non point avec la prétention de donner un exemple, mais un peu avec l'espoir de provoquer un élan.....

Ne nous étonnons pas de cette bienveillante appréciation des services que peut rendre l'Intermédiaire : les savantes et piquantes recherches de M. R. Dezeimeris sont dédiées, en « hommage affectueux », à un autre de nos amis de la première heure, «à M. Ph. Tamisey de Larroque, correspondant de l'Institut. » — L'amitié est chose contagieuse. Elle rayonne et se communique au loin d'une manière bienfaisante. Elle serait le seul allégement possible à certaines douleurs, si celles-là pouvaient être allégées!... car Voltaire l'a bien dit : « L'étude est la seconde consolation; l'amitié est la première.

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>>

C. R.

BEAUX-ARTS ARCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE

- EPIGRAPHIE BIOGRAPHIE-BIBLIOGRAPHIE - DIVERS.

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pour la plupart. Je ne trouve aucune réflexion sur ce paragraphe de l'énumération des preux cuisiniers (liv. IV, ch. 40) : « Guaillardon, par syncope, natif près de Rambouillet. Le nom du docteur culinaire estoit Guaillart lardon. Ainsi dictesvous idolâtre pour idololâtre. » Il est pourtant hors de doute que Rabelais, dans ce passage, a voulu gratifier d'une de ces étymologies bouffonnes où il se complaisait la petite ville de Gallardon (Eure-et-Loir), autrefois Gaillardon, située à quatre lieues de Rambouillet. Il est vrai qu'elle n'est guère plus éloignée de Chartres. Mais il n'est pas improbable que Rabelais, pendant son séjour à Rambouillet, dont Tallemant des Réaux nous a conservé la tradition, ait fait de là une excursion à Gallardon. G. 1.

« Le style, c'est l'homme. » — Je lis, dans le discours de M. Legouvé, en réponse à M. Boissier : « Le style, c'est l'homme, A DIT BUFFON. » Ce discours, soumis à une commission, lu devant l'Académie, préparé pendant plusieurs mois par l'orateur, ne me laisse pas le moindre doute sur l'exactitude de la citation. Cependant je ne puis en trouver le texte dans mon édition de Buffon, qu'on m'a vendue comme bien complète.

Peut-on me dire 1o dans quelle édition je trouverai cette phrase célèbre (indiquer, s. v. p., 1o le volume et la page); 2o si aucune édition ne la donne, quel est le premier qui l'a attribuée à Buffon?

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E. H.

« Le premier pas »..... Après avoir osé énoncer cette énorme vérité générale, que tout n'est qu'abus dans le pays de la Révolution française, » le spirituel et aimable chroniqueur du Temps (31 déc.) dit un peu plus loin : « Quoi qu'en dise Musset, le premier pas ne se fait point toujours sans qu'on y pense. La comé<< die des moutons de Panurge est éter<< nelle. » C'est d'Alfred de Musset qu'il s'agit certainement ici; mais est-ce donc lui qui a dit que « le premier pas se fait sans qu'on y pense?» N'est-ce point le refrain sentencieux d'une vieille romance classique? Se l'est-il approprié ?

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la

du temps d'Henry IV et ainsi du reste. Il me semble que quelques auteurs approuvés, et entre autres le P. Bouhours, si je ne me trompe, ont écrit ainsi quelquefois; d'autre côté, il est certain que plupart des écrivains sont contraires; Mezeray écrit partout de Henry; le traducteur de l'Histoire de la Réformation Anglicane de M. Burnet en use de même. Moi-même, en d'autres rencontres, ai suivi cet usage, et je crois encore que c'est le meilleur... >>

Bossuet écrivait ceci à Huet. Qu'ajoutera l'Intermédiaire, après deux cents ans? R.

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La musique de Ligny.« A Ligny (Meuse), un huguenot, en 1568, se refuse à orner sa maison pour la procession de la Fête-Dieu; la populace furieuse l'arrache de chez lui, forme sur la place publique un énorme bûcher, du bois qu'elle enlève dans sa propre maison, et le brûle au son des instruments. Telle est, dit-on, l'origine de la « musique de Ligny, » qui consistait, pour les réjouissances publiques, en un violon, un hautbois, une basse et un tambour. A la fin du siècle dernier, cette musique ne servait plus que dans les cérémonies de mariage. Le violon jouait l'air Pucelle amenons; le hautbois: Cela va sans dire; la basse : Encore ne sait-on, et le tambour: C'est toujours tout un. Vers 1730, les femmes et les filles réclamèrent pour la suppression de la basse; mais il fut décidé, dans une assemblée de notables tenue aux Cordeliers, qu'on suivrait l'ancien usage et que la basse serait conservée. » (BEGIN, Hist. de Lorraine, 1833, t. II, p. 83.)

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Di

Vente de femmes en Angleterre. vers auteurs racontent que, d'après un ancien usage, un Anglais, ayant de justes motifs de plainte contre sa femme, a le droit de la mener sur la place du marché et de la céder au plus offrant enchérisseur, sans que la police puisse entraver cette adjudication. Je possède un exemplaire des Mysteries of London, de Reynolds (trèsfaible autorité, j'en conviens), où cette scène est représentée : la femme a autour du cou une corde, dont le mari tient l'extrémité. Y a-t-il quelque chose de vrai dans ce qu'on raconte à cet égard? Des écrivains sérieux font-ils mention d'une pratique aussi indigne de tout pays civilisé ? (Bordeaux.) G. A.

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Affaire de Robert Richardson et de sir William Paget, en 1543. Je cherche des renseignements sur un nommé Robert Richardson (ou Richardine), prêtre écossais, qui fut envoyé de la cour de Henri, roi d'Angleterre, pour remplir une mission en Normandie, mais fut mis en prison à Dieppe, en avril 1543, et placé sous la main de François Ier, roi de France, comme un malfaiteur « que j'ay fait pren<«<dre en Normandie pour plusieurs cas «meschants qu'il y a faict et commis. >> Ces expressions se trouvent dans une missive du roi au maréchal Du Biez, commandant de Boulogne, lui enjoignant de constituer prisonnier ce « presbytre Escoçois, >> et sir William Paget (ex-ambassadeur d'Angleterre à Paris), que Du Biez avait retenu à Boulogne sous sa propre responsabilité. Le roi d'Angleterre avait réclamé ses deux sujets, et avait fait arrêter à Calais, à son retour d'Angleterre, Marillac, ex-ambassadeur de France à Londres, pour

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le détenir jusqu'à ce qu'on les eût relâchés. Richardson fut expédié de Dieppe, pour être incarcéré à Boulogne et transmis à Du Biez, le 3 avril 1543. Peu de temps après, il fut mis en liberté et Paget aussi.

Où peut se trouver le dossier, le bill ou la pièce de mise en accusation? S'il existe encore des documents relatifs à cette affaire, je serais très-obligé à celui de vos correspondants qui pourrait m'en fournir l'indication. (Londres). W. H. HART.

reaux: ་་

Bourreaux. Je lis dans le Dictionnaire de Trévoux (Paris, 1771), à l'article BourOn dit qu'en quelques endroits « d'Allemagne, les bourreaux acquièrent le « titre et les droits de noblesse, quand ils << ont coupé un certain nombre de têtes

« porté par la Coutume de ces pays. »

Ce n'est qu'une légende, je pense, comme les Welches en ont eu de tout temps à raconter sur le compte des Allemands. Mais les compilateurs du Dictionnaire de Trévoux n'ont pas sans doute inventé cette histoire eux-mêmes. Où l'ontils trouvée ?

-

RR.

Dans

Un poisson à face humaine. la curieuse relation qu'il a publiée de son «< ambassade au roi de Siam » (Paris, Arnoul Seneuze, 1687, in-12), le chevalier de Chaumont termine la description d'une fête, donnée en son honneur dans le palais de ce souverain, par le passage suivant : « Il y avoit dans le jardin un étang, dans << lequel il y avoit nombre de poissons fort << rares, entre autres un qui représentoit le visage d'un homme » (page 73).

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Quelque IntermédiAriste, plus fort que moi en ichthyologie, pourrait-il m'indiquer le genre et l'espèce de ce merveilleux poisson? JOC'H D'INDRET.

Une tragédie : « Jonas ou la Terreur des Ninivites. » — Sous ce titre, j'ai entre les mains un manuscrit, portant la date de l'année 1717. C'est, sans doute, une pièce de collége, qui débute ainsi :

Acte I. Scène première. JONAS (Sortant du ventre de la baleine, l'eau distillant de ses cheveux) :

D'où me vient cet essor, et par quel avantage Me sens-je délivré de l'humide esclavage? [jour Suis-je, ou ne suis-je plus dans cet affreux séQui rend mes yeux confus à la clarté du jour ? Non, je crois que, malgré mon idée chancelante, Le poisson m'a banni de sa prison flottante.....

Ce n'est pas du Corneille, on le voit. Mais de qui est cette pièce? A-t-elle été imprimée? Les noms des acteurs sont : Ruet, de la Beye, Besson, Combet, Bouillet, Blanchard, Billemaz, Levet, Peysson, Maniot, Fiard.

Après la tragédie, vient le Laborieux

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contraint, ou la Fainéantise incurable, dialogue comique, qui est précédé d'une pièce de vers à Monseigneur l'évêque de Belley. Cette dédicace peut mettre sur la voie. N'y avait-il pas à Belley, en 1717, un collége d'Oratoriens ? PIERRE CLAUER.

Le sort des dés. Je suis, depuis longtemps, intrigué par un article des Mémoires secrets, dits de Bachaumont, que je demande la permission de transcrire :

« 14 février 1777.- Le Grand-Conseil a repris le mardi-gras son usage antique de jouer aux dez après l'audience. Le premier huissier apporte le cornet au Premier Président, qui commence, et tous les magistrats suivent le public y est admis. C'est sur le bureau même du greffier que se tirent les chances. On ne dit point l'origine de cette cérémonie, futile en apparence, et, sans doute, allégorique. C'est un avis salutaire aux plaideurs de la manière dont vont être jugés leurs procez, et plût à Dieu qu'ils ne le fussent jamais qu'ainsi ! »

Cette origine qu'on ne disait point, quelqu'un la connaîtrait-il? Il n'est pas supposable que les magistrats aient inventé cette cérémonie après Rabelais, pour donner raison à ses plaisanteries sur la jurisprudence de Bridoye. Cela rappelle beaucoup plus l'esprit de parodie du moyen âge ce serait, dans l'ordre judiciaire, quelque chose d'analogue aux saturnales liturgiques de la Messe de l'âne ou de la Messe des fous. Dans ce cas, Rabelais se serait borné à mettre en scène une coutume carnavalesque qui florissait de son temps. Subsidiairement (ce grand mot paraît de circonstance), il ne serait pas sans intérêt de savoir à quelle époque avait été abandonné cet usage antique, repris en 1777. G. I.

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cette parenté que la coupable doit les circonstances atténuantes qui lui ont épargné le châtiment des empoisonneuses? Il est curieux de remarquer que cette parenté aurait aussi porté bonheur au duc de Praslin, qu'on fit passer pour mort, et qui, dit-on, embarqué pour l'Angleterre, y vivrait encore, obscur et oublié.

GEORGES HUNALD.

Le Théâtre italien. - Evariste Gherardi, chef de la Comédie Italienne à Paris, a publié, en 1700, un recueil de pièces du théâtre italien, plusieurs fois réimprimé. Dans l'édition de 1717 (Paris, Pierre Witte), les comédies sont données, les unes avec les noms des auteurs: Regnard, Dufresny, Delosme de Monchenay, Lenoble, Palaprat, Gherardi, Mongin et de Boifran; les autres avec des initiales seulement. J'ai découvert que l'initiale D. s'applique à Nolant de Fatouville, et que les lettres D. B. sont les initiales de Louis Biancolleli, fils du fameux Dominique. Mais je n'ai pu trouver les auteurs cachés sous les abréviations suivantes :

L. A. D. S. M. De D. L. M. L. C. D. V. - L. A. R. — B***. Du B. Connaît-on ces auteurs?

Le curieux recueil de Gherardi n'est pas sans intérêt pour l'histoire de la littérature dramatique à la fin du XVIIe siècle, et je ne serais pas surpris que les pièces dont je cherche à connaître l'origine aient été les débuts d'auteurs à succès, comme Regnard, dont le premier essai a été le Divorce, donné à la Comédie Italienne.

E.-G. P.

Tel est, ou

Le Berceau de la France. tel était, le titre d'un volume in-12, en assez gros caractère, déjà fort délabré il y a trente ans et perdu depuis. L'ouvrage est une sorte de pastorale en prose, passablement leste, autant qu'on a pu en juger. On ne sait s'il avait plus d'un volume, et il était très-probablement anonyme. Cet ouvrage n'est sans doute plus en librairie, mais on désirerait qu'un intermédiairiste pût mettre sur sa trace un amateur qui voudrait bien se le procurer. G. G.

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« nom. 1849. » In-8 de 70 p. Tel est le titre d'une brochure annoncée, sous le no 3327 du Bulletin du Bouquiniste d'Aubry (15 nov. 1876), et que j'ai acquise. L'exemplaire est accompagné d'une vingtaine de notes au crayon. J'en citerai trois :

10 Page 11, vis-à-vis de l'endroit où l'auteur cite plusieurs anciennes grandes familles qui ont des armes parlantes, mon annotateur dit en note: « Les Gallay ont « un coq - gallus. Ne l'oubliez pas, mon «< cher ami et parent, puisque vous citez a des grands noms. »

2o Page 12-13, l'auteur, citant les devises de plusieurs maisons nobles, les Beaujeu, les Morlaix, les Grandson, mon annotateur ajoute: « Et celle de Desaix, « De saxis ortus, Saxum erit. Pourquoi « ne pas en parler, oublieux César? Pour« quoi renier ce nom auquel nous devons << tous deux notre mère?» C'est de la même famille, je pense, qu'était noble homme Fraire Antoine du Saix, commandeur de Sainct Antoine de Bourg en Bresse; ainsi dénommé, sur le titre de son ouvrage : L'esperon de discipline, et qui, en latin, prend le nom de Saxanus (Manuel du Libraire, 5e édit., II, 919).

3o Page 24, l'auteur dit : « Lorsque l'u<< sage s'établit en Europe de latiniser les « noms propres, Genève ne fut pas la der<< nière à s'y conformer. On voit, dans ses « registres de 1407, un Dufour y figurer << sous l'indication De Furno; un Lafon<< taine y est inscrit sous le nom De Fonte, « et Desaix sous celui De Saxo. »

De tout ceci, il me semble résulter que la véritable prononciation du nom de notre illustre général est de Çaiks (ce qui répond à la question, IX, 674, 732).

Cette spirituelle brochure est rare, c'est la première fois que je la rencontre. Il convient d'ajouter qu'elle a été imprimée à Chambéry, chez J.-B. Héritier. Le Dict. des Anonymes, 3e édit., en donne le titre très-écourté et l'attribue à un nommé Martin, Savoisien, employé dans la diplomatie sarde. Le cousin de mon annotateur anonyme aurait-il eu un collaborateur? That is the question. OL. B.

Quel est le nombre des ouvrages imprimés depuis la découverte de la typographie? Il est impossible, on le comprend, d'arriver, même d'une façon fort incertaine, à la détermination d'un chiffre, mais on peut hasarder quelques conjectures. Peignot écrivait, en 1817, qu'un chercheur estimait à trois milliards trois cents millions le nombre des volumes imprimés. Le nombre des ouvrages, celui qui nous occupe, est bien moindre, tout en restant fort considérable.

Ce qu'il y a de certain, c'est que, en présence de cet océan, toujours grossissant, de papier imprimé, le seul travail

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admissible est celui de bibliographies spéciales, exactes et complètes. On peut citer, comme des modèles en ce genre, les travaux de M. Paul Lacroix sur Restif de la Bretonne et sur Molière, et la Bibliothèque Cornélienne de M. E. Picot. Peignot a fait paraître un Répertoire des Bibliographies spéciales, qui contient de fort utiles renseignements, mais qui remonte à un demi-siècle; c'est dire qu'il est devenu fort incomplet. Se trouvera-t-il quelque travailleur zélé pour le mettre à jour ? B. G.

Réponses.

Siéges appelés Perroquets (III, 325; IX, 391; IX, 747). Je ne pense pas, comme M. J. Deville, que les perroquets fussent des chaises assez basses de siege et appelées à rendre le service de nos chauffeuses modernes. Le Perroquet était, au dire de Furetière, un siége de salle à manger. MATHANASIUS.

Imprimerie de Balzac (III, 337; V, 94, 537; IX, 685, 748). On trouve, dans un recueil devenu, je crois, assez difficile à rencontrer (la Gazette de Champfleury. Paris, Blanchard, in-18; no du 1er nov. 1856), un article intitulé: la Jeunesse d'Honoré de Balzac; le chapitre II (p. 97) est intitulé Balzac imprimeur. La nomination du célèbre romancier figure au Journal de la Librairie du 12 août 1826. Le même journal, 1er août 1827, annonce la formation de la Société Balzac et Barbier pour 12 ans. Treize mois suffirent pour charger Balzac de dettes qui pesèrent si lourdement sur toute sa vie. J. B.

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Pantoufle de verre (VII, 79, 126, 277, 303; IX, 224). Le gros mot de bourde, décoché par E. M. à M. Ch. Giraud, me paraît bien téméraire. M. Giraud n'a commis aucune espèce de bourde: d'abord, parce que, sans manquer de respect à Littré, beaucoup de bons esprits estiment qu'une pantoufle de verre n'est pas un accessoire extraordinairement déplacé dans un conte de fées, ensuite et surtout, parce que Perrault a écrit et entendu écrire verre, que toutes les éditions parues de son vivant donnent verre, que M. Giraud n'a fait par conséquent que son

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