صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني
[merged small][ocr errors]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. [25 mars 1877.

191

(13 déc.) et qui me semble bonne : « L'expérience : une série de fautes dont on << se souvient,-si tant est qu'on s'en sou« vienne... et que ce souvenir soit profi<< table! >> T. F.

La Trompette marine. Qui ne connaît le Bourgeois gentilhomme? Dans la Ire scène du 2e acte, le maître de musique de M. Jourdain fait l'énumération des instruments qui doivent figurer dans le concert qu'il lui conseille de donner tous les mercredis ou tous les jeudis. M. Jourdain : « Il faudra mettre aussi une trompette « marine. La trompette marine est un «< instrument qui me plaît et qui est har<< monieux. » D'après une note d'une de mes éditions de Molière, «< cet instrument « est formé d'une seule corde fort grosse, << montée sur un chevalet, et qui rend un « son assez semblable à celui de la trom« pette. » Voici la description que Littré en donne : « Instrument de musique, com<< posé d'un manche fort long et d'un corps « de bois résonnant, avec une seule corde, << sur laquelle on joue avec un archet, en << la pressant sur le manche avec le « pouce, » etc. La plaisanterie de Molière m'avait toujours fait considérer la trompette marine (dont je crois bien que l'usage est tout à fait abandonné) comme un instrument ridicule et peu harmonieux, n'en déplaise à M. Jourdain, et mal placé dans un concert. J'ai donc été fort surpris de la voir figurer dans une note de Dubois sur les études de son élève le duc de Chartres. Cette note est reproduite parmi les pièces justificatives du livre intitulé: l'Abbé Dubois, du comte de Seilhac (Paris, Amyot, 1862, 2 vol. in-8). A la page 204 du t. I, on lit: « Les mathématiques lui apprendront dans la « musique la raison des accords, le rapport « des consonnances, la raison de la divi«<sion des instruments de musique et en<< tr'autres du monocorde et de la trom« pette marine, etc., la cause des échos, « de la sympathie des corps résonnants. » Cette note est fort sérieuse et Dubois ne songeait guère, en l'écrivant, à la scène du Bourgeois gentilhomme. Un physicien et un musicien de l'Intermédiaire expliqueront peut-être l'importance de la trompette marine dans l'enseignement de la musique. Quoi qu'il en soit, M. Jourdain aurait bien triomphé, s'il avait vu son instrument de prédilection ainsi réhabilité au point d'entrer dans le plan d'éducation d'un prince! Le rapprochement n'est-il pas curieux? Subsidiairement, d'où peut bien venir à un instrument à corde le nom de trompette marine? Trompette s'explique bien par la première des descriptions ci-dessus; mais marine? pourquoi ? E.-G. P.

192

Le plus ancien mandat d'arrestation (X, 95). Il se trouve décidément dans Aristophane (les Oiseaux); voici la traduction en vers de Boivin :

Les oiseaux, en ce jour de fête,
Mortels, vous font savoir que quiconque osera
De Philocrate mort leur apporter la tête,
Un talent d'or il recevra,

Et, quatre fois autant, qui vif l'amènera;
D'autant que ce bourreau, ce maudit Philocrate,
Cent fois plus cruel qu'un pirate,
Les outrage en mille façons,
Faisant enfler comme ballons,
Bécasses, gélinottes, cailles,
Grives et semblables volailles,
Vendant sept à sept les pinsons
Et les enfilant, comme perles,
Par longs colliers et par cordons;
Insultant à de pauvres merles;
Quelquefois même, sans respect,
Les lardant de leur propre bec,
Cruel affront, honteux supplice!
Enfin en d'étroites prisons
Retenant d'innocents pigeons,
Visible et criante injustice! Etc.
RISTELHUBER.

[ocr errors]

Erreurs de la Revue des Deux Mondes.

M. Louandre a inséré, dans cette Revue (15 janvier 1877), un article sur les travaux historiques en France depuis 1871, où il indique les hommes d'étude qui se livrent, en province, à des travaux sérieux. Il nomme, comme résidants à Boulognesur-Mer, MM. Morand et Tamizey de Larroque; erreur grave à l'égard de ce dernier, qui habite Gontaut (Lot-et-Garonne) et a publié de nombreux et excellents écrits, consacrés spécialement à l'histoire et aux littérateurs des provinces du SudOuest; mais qui, nous le croyons, est resté tout à fait étranger au Pas-de-Calais.

Dans le même article de M. Louandre, quelques noms propres sont inexactement indiqués: Simond, au lieu du très-érudit Père Jacques Sirmond, dont les Opera varia ont été mis au jour par l'Imprimerie royale (1696, 5 vol. in-fol.); Sylvestre de Sacy, au lieu de Sacy..... Mais ceci peut passer pour des fautes typographiques; elles n'en sont pas moins regrettables.

B. T.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[blocks in formation]

LEGENDO

[blocks in formation]

L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Le mot « amène. » Dans un des derniers numéros de 1876 (?), M. H. I. regrettait, je crois, que le vieux-mot amène (amænus) ne fût plus en usage. Je le trouve sous la plume de Philarète Chasles, p. 52 de ses Mémoires, t. I : « Il n'y avait rien de plus doux, de plus amène et de plus courtois que ce tigre prétendu (Amar le Swedenborgien). » Ces Mémoires, ainsi que je l'ai dit (X, 72), sont, du reste, pleins d'aménités, dans le sens où se prend ce mot, encore très-usité. CUR.

<< La ouate » ou « l'ouate? >> Doit-on dire la ouate ou l'ouate? Y a-t-il pour cela une règle grammaticale ou un usage formel? L'ouate me semble peu euphonique et même peu clair à l'oreille. Si le Dictionnaire de l'Académie me condamnait à dite l'ouate, je crois que je me révolterais, comme je me révolte contre ceux qui veulent me faire prononcer ouète, et à qui je réponds ouët! comme font certains paysans (normands, je crois), dans le sens narquois de oui-dà! SOUTH.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

195

dans la maison. » Ce dicton est-il spécial à ces contrées et pourrait-on en donner la raison? SAIDUARIG.

Francisquine. Dans un pasquil, rapporté par Pierre de l'Estoile (nov. 1603), après un quatrain fort méchant contre madame de Cimiers, l'auteur, que l'on a vainement cherché à connaître, dit :

Sa sœur a le visage et tous les meilleurs tours
Pour être maquerelle, ainsi que Francisquine;
Il faudra qu'elle serve et guide les amours
Que tous les compagnons auront dans leur poi-
[trine.

Que signifie le mot francisquine? Il ne se trouve ni dans Littré, ni dans le Complément au Dictionnaire de l'Académie. Il y a bien eu des Franciscains, religieux de l'ordre de Saint-François d'Assise; je ne pense pas qu'il y ait eu des religieuses apil pelées Francisquines. S'il y en a eu, faudrait supposer qu'elles avaient une bien détestable réputation, à en juger par le pasquil précité. Je ne voudrais le croire que sur de bons garants. Quelque collaborateur de l'Intermédiaire pourrait-il éluciE.-G. P. der la question?

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors]

Défense de faire, etc. Sous la Porte Saint-Denis, se trouvent six belles plaques municipales portant toutes cette même inscription : « Défense de faire NI déposer aucune ordure. » Le mot défense impliquant une négation; ni étant une conjonction négative qui doit toujours être précédée de la particule ne, la phrase, pour être correcte, ne devrait-elle pas être ainsi construite : « Défense de ne faire, ni déposer, etc.? » Mais alors ne contientelle pas un absurde contre-sens? A qui incombe la rédaction des inscriptions municipales, avis, noms de rues, etc.? Au point de vue de l'instruction publique, les ins

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Le cœur du roi saint Louis a-t-il été Le trouvé dans la Sainte-Chapelle? 15 mai 1843, pendant la première période de la restauration du merveilleux édifice construit par Pierre de Montereau, l'habile exécuteur des volontés du pieux Louis IX, des ouvriers, en levant une dalle au centre de l'abside de la chapelle haute, trouvèrent une boîte d'étain renfermant un cœur. Ce petit monument funéraire ne portait aucune inscription indiquant la provenance de son contenu. Une longue discussion s'engagea, parmi les archéologues, au sujet de ce cœur, que les uns assuraient, et les autres niaient être celui de saint Louis. On publia plusieurs mémoires pour et contre, mais la question fut-elle résolue?

√.

DE V.

Sur le médecin Jean Fernel. 10Ой naquit Fernel? Est-ce à Montdidier (Somme), comme l'assure, après Mézeray (Hist. de France, t. II, p. 1229), l'auteur d'un mémoire communiqué aux rédacteurs du Moréri et qui leur paraissait venir de quelqu'un de sa famille (édit. de 1759, t. V, p. 95), comme l'assurent encore le P. Daire (Hist. de Montdidier, 1765, in-12), M. de Beauvillé (Hist. de la ville de Montdidier, t. III, p. 209), et comme le croit M. Jules Quicherat (Hist. de Sainte-Barbe, t. I, 1860, p. 170)? Est-ce à Clermont (Oise), comme l'a prétendu, le premier, le disciple et le neveu de Fernel, Plantius (que M. Quicherat appelle Guillaume de Plancy et que M. B. Hauréau (1) appelle Guillaume Plançon); comme l'a déclaré aussi dom Pierre de Saint-Romuald (Abrégé du Trésor chronologique, t. III, à l'année 1558), lequel dom Pierre de Saint-Romuald ajoute ce détail, que Fernel vint au monde dans une maison du faubourg, « où pend encore aujourd'huy, pour enseigne, le Cygne (2), » comme l'ont répété la plupart des biographes, notamment le docteur Renauldin (Biogr. univ.), le docteur Saucerotte (nouv. Biogr. génér.), M. Lud. Lalanne (Dictionn. hist. de la France, 1872)? — Je dois rappeler une troisième opinion, d'après laquelle Fernel serait né à Amiens (voir l'Histoire du président de Thou, (1) Hist. littér. du Maine, nouv. édit., t. IX, 1876, p. 126-130.

(2) Le P. Daire affirme que le père de Fernel tenait, à Montdidier, l'auberge du Chat.

197 livre XXI, à l'année 1558); mais Plançon ou Plancy nous apprend que ce fut le père de l'illustre médecin qui naquit dans cette ville, et il explique ainsi le surnom d'Ambianus que porta Jean Fernel, tandis que d'autres critiques pensent que le mot Ambianus, ou Ambianensis, signifie seulement que le savant professeur du collége Sainte-Barbe appartenait au diocèse d'Amiens. Bayle, embarrassé au milieu de tant de témoignages inconciliables, dit prudemment (Dictionn. critique) : « Il était né en Picardie. Je m'en tiens à cette généralité, afin de jouer au plus sûr. »

[ocr errors]

2o En quelle année naquit Fernel? D'après son épitaphe, qui était dans l'église de Saint-Jacques de la Boucherie et qui avait été rédigée sous la direction d'un de ses gendres, Fernel, étant mort le 26 avril 1558, à l'âge de 52 ans, serait né en 1506. L'âge de 52 ans est indiqué, de plus, par Jacq. Aug. de Thou (déjà cité), par Guy Patin (lettre à Falconet, du 9 avril 1658) (1), par l'éditeur des Bibliothèques de La Croix du Maine et de Du Verdier (1773, t. IV, p. 413), par J. Quicherat (Sainte-Barbe, t. I, p. 171), etc. Mais Plantius (ce maudit Plantius, qui semble avoir été créé et mis au monde tout exprès pour faire enrager ceux qui s'occupent de Fernel!) atteste que son oncle mourut âgé de 72 ans (2), ce qui le ferait naître en 1485, et, d'autre part, le docteur Renauldin, s'appuyant sur les Mémoires littéraires et critiques de Goulin [question incidente: que sont et que valent ces Mémoires?], fait mourir Fernel à 61 ans, et par conséquent le fait venir au monde en 1496, humblement suivi en ceci, comme en ce qui regarde le lieu de naissance, par son confrère Saucerotte. J'avoue que, quoique le P. Daire confirme l'assertion de Plantius, je ne puis croire à la date de 1485 et que je crois encore moins à la date de 1496, en dépit de Goulin et de ses répondants. Si je me trompe, j'aurai du moins la consolation de dire que c'est en bonne compagnie.

[ocr errors]

30 Fernel fit-il cesser la stérilité de Catherine de Médicis? On l'a beaucoup dit, mais rien n'est moins sûr. Bayle (Remarque D., p. 426 du t. VI de l'édition Beuchot) s'exprime ainsi : « C'est un fait qui me semble très-douteux, puisque son disciple bien-aimé n'en dit rien, et qu'il parle d'une autre cure, moins importante que ne serait celle-là. Il n'est nullement vraisemblable qu'il ait ignoré un si bel endroit de la vie de Fernel, ou que l'ayant su il l'ait passé sous silence dans l'histoire

(1) Patin invoque l'autorité des registres de la Faculté de médecine de Paris, où, comme dans l'épitaphe, « il est expressément remarqué que Fernel mourut le 26 avril 1558, anno ætatis 52. >>

(2) M. J. Quicherat dit à tort : à 62 ans (t. I, P. 171).

198

de ce médecin. Qui aurait su cette aventure, si Plantius l'avait ignorée? Et à qui convenait-il mieux qu'à ce disciple de publier une chose si glorieuse a son bon maître ? » Bayle couronne ses objections par cette ironique citation: Credat Judæus Apella. Le docteur Renauldin dit à son tour: «Suivant Goulin [encore ce Goulin !], qui a écrit une dissertation spéciale sur ce sujet, on ne trouve aucune preuve authentique de cette cure brillante. Fernel garde sur ce point le plus profond silence; les écrivains contemporains, tels que Plancy, Brantôme, Pierre de l'Etoile, Scaliger, dé Thou, n'en parlent point non plus. Il paraît que cette prétendue guérison d'une stérilité de neuf ans n'était qu'un bruit vague et populaire, qui ne commença à prendre quelque consistance que dans le siècle suivant, sous la plume de Scévole de Sainte-Marthe, c'est-à-dire environ 60 ans après la naissance de François II, premier enfant de Catherine, dauphine de France. Tous les écrivains postérieurs à Sainte-Marthe ou l'ont copié, ou n'ont été que les échos du peuple; car ils ne s'appuient sur aucun fondement; et, chose remarquable, ils diffèrent dans les détails, de telle sorte qu'à mesure qu'ils s'éloignent de l'époque, ces auteurs ont soin d'ajouter au conte quelques circonstances propres à le rendre plus piquant et plus vraisemblable. Il faut donc regarder comme apocryphe cette guérison de stérilité de Cath. de Médicis, due spécialement aux conseils de Fernel. »

[blocks in formation]
[blocks in formation]

Le poëte Galoubie et le général Joba. Une excursion, faite au printemps dernier aux environs de Clermont-Ferrand, me fournit l'occasion de réunir, sous une même rubrique, ces deux noms pourtant bien étrangers l'un à l'autre.

Il existe, entre Clermont et Chamalières, localité voisine de l'ancienne capitale de l'Auvergne, un territoire nommé Les Roches, qui renferme plusieurs maisons de plaisance plus ou moins anciennes, plus ou moins bien entretenues. L'une d'elles était, avant la Révolution, la villa du Grand Séminaire. Pendant l'hiver, elle servait de but de promenade aux élèves de cet établissement; pendant la belle saison, ils y passaient deux jours par semaine. Cette habitation fut vendue nationalement en 1791, et, vers l'an XI, devint la propriété du général Joba.

Une propriété, presque contiguë, s'appelle les Roches-Galoubie, du nom d'une famille clermontoise, dont un des membres a exercé le notariat, et dont un autre, Pierre Galoubie, pensionnaire du roi, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Michel, né à Clermont, d'après le Mercure de France de décembre 1737, mourut à Paris, le 13 novembre de cette année, âgé de plus de 89 ans. Il avait été capitaine des gardes de Charles-Henri de Lorraine, gouverneur de Milan, puis gouverneur du duc de La Trémoille. Le Mercure ajoute qu'il était « fort spirituel et agréable dans la conversation et qu'il faisait d'assez bons vers. >>

Pourrait-on compléter ces renseignements et savoir si ces vers ont été conservés et où il serait possible de les retrouver?

Quant au général Joba, mort avant 1811, époque où le général Serreyre, son héritier bénéficiaire, réglait les affaires de sa succession, existe-t-il sur lui une notice dans les recueils biographiques, et, à son défaut, pourrait-on en réunir les éléments? P. LE B.

[blocks in formation]

200

La Nymphe des larmes. Je suis certain qu'une de nos femmes auteurs a été surnommée « la Nymphe des larmes. >> Quel est le vrai nom de cette nymphe? Je l'ai oublié. Elle doit avoir eu des rapports avec Casimir Delavigne, Sophie Gay, Alfred de Musset, Mme Emile de Girardin. Le seul souvenir qui me reste aujourd'hui d'elle est son surnom littéraire. Il suffira, je le pense, pour faire retrouver le nom de famille de cette «nymphe des larmes. » Serait-ce Mme Desbordes-Valmore? POGGIARIDO.

Ouvrages relatifs à l'Inquisition. L'Inquisition a rencontré quelques apologistes (en petit nombre); elle a trouvé des adversaires qui, parfois emportés par la vivacité de leurs attaques, ont avancé des assertions qu'une critique sévère ne saurait admettre sans preuves. Quels sont les ouvrages sérieux qu'il y a lieu de consulter au sujet de cette trop célèbre institution? C. M.

Clef de la Censure contre les casuistes.

- Je possède le manuscrit suivant : Clef· de la Censure faicte contre les casuistes, par l'assemblée générale du Clergé de France, à St-Germain en Laye, le 4 de septembre 1700. Pour servir à la nouvelle édition de cette Censure jointe au procez verbal de la mesme assemblée. Auec un Auertissement et des Remarques historiques: une Conclusion et un Recueil. Increpa illos durè ut sani sint in fide. Tit. I, 13. M.DCC.III. C'est un in-4° d'une superbe écriture, contenant 734 pages. Est-il imprimé? Barbier ne le cite pas parmi ses anonymes. Quel en est l'au

teur.

[ocr errors]

P. CLAUER.

Bignoniana. Un Intermédiairiste, fort en Anas, peut-il me dire si, oui ou non, il existe un Bignoniana, ou recueil des pensées du célèbre avocat Bignon? Si oui, quel en est le rédacteur? Je possède un manuscrit de la fin du XVIIe siècle, formant 20 cahiers in-4o, de près de 300 pages, d'une bonne écriture, intitulé Bignoniana. Il renferme des choses assez curieuses. L'auteur me paraît être un jeune avocat qui fréquentait assidûment l'avocat Bignon et notait toutes les observations curieuses qu'il lui entendait faire sur des points de jurisprudence, de littérature, d'histoire, de théologie.

-

PAPILLON.

Les Monuments de l'Histoire de France. Comment se fait-il que, parmi le grand nombre de savants qui ont accès au Dépôt des Estampes à la Bibliothèque de la rue Richelieu, aucun ne songe à continuer le savant ouvrage de M. Hennin, qui s'ar

« السابقةمتابعة »