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nom de Bailly, de Merlieux, disparaît, et est remplacé par celui de Victor Meunier, qui disparut à son tour, l'année suivante. En 1843, M. de la Valette reste seul à la direction du Mémorial encyclopédique et de l'Echo de la Littérature et des Beauxarts, qui a remplacé le Mémorial de la Littérature et des Beaux-arts. Les deux journaux se séparent définitivement en 1845. Le Mémorial encyclopédique continue de paraître; mais sa rédaction a baissé. Le service en est très-irrégulier, et finalement il s'arrête, en 1847 (croyonsnous), après 16 années. La collection n'en est pas commune. Elle est curieuse, à raison du nombre de renseignements de toute nature que l'on y trouve; elle continue et complète la Revue encyclopédique, qui eut en son temps une importance véritable, et entre ce recueil, beaucoup plus savant, et le Journal des connaissances utiles, d'Emile de Girardin, beaucoup moins sérieux, elle avait pris et mérité de garder une place honorable.

L. DE LA SICOTIÈRE.

Trouvailles et Curiosités.

Un catéchisme républicain. Il a été question ici du curieux « Catéchisme de 1806» (VI,442, etc.). Parlons un peu d'un Catéchisme, antérieur de quelques années, mais qu'un abîme sépare de celui de l'Empire, par cela seul que c'est un Catéchisme républicain. Oui, républicain, ne vous en déplaise. Et pour être seulement << philosophique, moral et politique,» il ne m'en paraît pas plus mauvais, ni même moins religieux que d'autres. Il est, je crois, devenu très-rare : les amis de l'Index les auraient-ils recherchés pour le bon motif? Quand a-t-il paru? Quel succès a-t-il eu en son temps? Quel était son auteur ? On nous le dira peut-être. Tout ce que je puis faire, c'est de vous en adresser une copie conforme qui a sans doute son mérite de curiosité.

Après le texte que voici :

CATÉCHISME FRANÇAIS,

ou Principes de philosophie; de morale, et de politique républicaine,

à l'usage des Ecoles primaires
par LA CHABEAUSSIÈRE,

à Paris, chez Dupont, imprimeur-libraire, rue de la Loi, no 1231,

vient cet Avis préliminaire :

« La décision du Jury des livres élémentaires, confirmée par le Comité d'instruction publique de la Convention Nationale, a passé en résolution au Conseil des Cinq-Cents, sur le rapport du représentant Lakanal, membre de la Commission chargée de l'examen; et, depuis, en loi par la sanction du Conseil des Anciens, sur le rapport du représentant Barbé

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Marbois. C'est d'après cette loi du 6 germinal que le Catéchisme français a été reconnu devoir être mis au nombre des livres d'éducation à l'usage des écoles primaires. >>

Enfin voici les Demandes et Réponses qui constituent le Catéchisme. J'ai oublié de dire que les Réponses sont en vers, et ma foi, pas mauvais du tout! On le verra bien. P. D. A.

1. Qui êtes-vous? Homme libre; Français; républicain par choix; Né pour aimer mon frère et servir ma patrie, Vivre de mon travail ou de mon industrie, Abhorrer l'esclavage et me soumettre aux lois.

2. Qui vous a créé?

Celui dont le pouvoir a tout fait en tout lieu, Le ciel, les éléments, les animaux, les hommes, Les astres, la lumière, et le globe où nous som[mes : J'y crois en l'admirant, et je l'appelle Dieu.

3. Qu'est-ce que Dieu?

Je ne sais ce qu'il est; mais je vois son ou[vrage : Tout à mes yeux surpris annonce sa grandeur : Mon esprit trop borné n'en peut tracer l'image; Il échappe à mes sens; mais il parle à mon [cœur.

4. Comment faut-il honorer Dieu? L'ordre de l'Univers atteste sa puissance; Tout est, pour les humains, ou merveille ou [bienfait. Son culte est le respect et la reconnaissance: L'hommage qu'il préfère est le bien que l'on fait.

5. Qu'est-ce que la vie?

Chaque pas, du berceau, nous conduit au cer[cueil;

C'est la route prescrite: on y voit maint écueil. L'homme qui la parcourt d'un œil sûr, d'un pas [ferme,

En embellit l'espace, et n'en craint pas le terme.

6. Qu'est-ce que le cercueil ou la mort? Le repos des douleurs, le seuil d'une autre vie; Un instant, que craint seul l'homme lâche ou [pervers; Désirable, s'il sauve ou l'opprobre ou les fers; Glorieux, s'il devient utile la patrie.

7. Qu'est-ce que l'âme?

Je n'en sais rien; je sais que je sens, que je [pense, Que je veux, que j'agis, que je me ressouviens; Qu'il est un être en moi qui hors de moi s'élance; Mais j'ignore où je vais et ne sais d'où je viens.

8. L'âme est-elle immortelle?

Tout change sans périr: l'âme est donc im[mortelle ?

L'âme survit entière au corps décomposé :
J'en ressens le désir; Dieu m'eût-il abusé?
Pour sitôt la détruire, eût-il tant fait pour elle?

9. Quel est le sort qui nous attend après

la mort?

Des prix pour la vertu! des peines pour le crime! C'est le frein du méchant, l'espoir du malheu

N° 214.]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. [10 avril 1877.

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La consolation du juste qu'on opprime. [reux; Espérons dans le doute, et soyons vertueux.

10. Qu'est-ce que la vertu?

Remplir tous ses devoirs, craindre et fuirtous [les vices, N'est point encore assez pour le bon citoyen; En faisant ce qu'on doit on est homme de bien; Mais on n'est vertueux que par des sacrifices.

11. Comment un sacrifice est-il méritoire?

S'il sert à la patrie, à la société :
Toute œuvre, sans ce but, est une œuvre stérile;
Pour être vertueux, servons l'humanité;
Le sacrifice est nul quand il n'est pas utile.

12. Comment distinguer le bien et le mal?
Dieu mit, pour diriger notre inexpérience,
Près de nos sens grossiers un sens plus délicat;
Il suit nos mouvements, les guide ou les combat:
C'est la raison qui parle à notre conscience.

13. Qu'est-ce que la conscience?

C'est cette voix secrète et cet instinct suprême,
Qui de la volonté précède et suit l'effet.
Qui l'écoute est toujours en paix avec lui-même;
Et qui veut le tromper y trouve son arrêt.

14. N'avons-nous pas des passions? Quelle en est la source?

Le plaisir, la douleur, la crainte et l'espérance Sont les instigateurs de tous nos mouvemens; Leur borne est la raison, leur frein la tempé

[rance :

Au delà c'est désordre; ils deviennent tourmens.

15. N'est-ce pas Dieu qui nous donna
nos passions?

Oui, pour notre salut Dieu nous donne sans doute Le désir d'être heureux, la crainte de souffrir; Mais un faux bien qu'on aime, un faux mal qu'on [redoute, Nous en ferment la voie au lieu de nous l'ou[vrir.

16. Comment définissez-vous les passions? La révolte des sens, d'immodérés désirs Du feu céleste en nous obscurcissant la flamme, Détruisant, en tyrans, la liberté de l'âme, Et menant aux regrets par l'appât des plaisirs.

17. Pourquoi l'Etre suprême mit-il en nous les passions auprès de la raison?

D'un char à deux coursiers l'âme est comme le [guide; L'un est paisible et doux; l'autre vif et fougueux; L'un attend l'aiguillon; l'autre appelle la bride; L'un a besoin de l'autre et le char de tous deux. 18. N'eût-il pas mieux valu ne pas nous donner de si grands ennemis?

S'il fit mes ennemis, il les fit pour ma gloire: Pour les vaincre, il m'a mis les armes à la main; Si je sais m'en servir, le triomphe est certain. Le péril du combat embellit la victoire.

19. Comment éviter les surprises? La raison fait toujours exacte sentinelle : A son premier appel armons-nous aussitôt; Signalons le tyran : frappons-le au premier [mot (sic), Et de peur d'incendie étouffons l'étincelle.

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20. Quelles sont les vertus principales?· Soyons justes, prudens, tempérans, courageux; De ces quatre vertus naîtront toutes les nôtres; De la société l'une affermit les noeuds : Le bonheur personnel est le prix des trois autres. 21. Quels sont les vices opposés aux quatre vertus principales? Quel en est le danger? La haine universelle attend l'iniquité; Le malheur est souvent le fruit de l'imprudence; Les douleurs et la mort suivent l'intempérance, Et le mépris public poursuit la lâcheté.

22. Que prescrit la justice?

Ne fais à nul mortel ce que tu crains pour toi;
Religieusement garde toujours ta foi;
Sois bienfaisant par goût, sans vouloir le pa-
[raître :
Ne crois point aux ingrats, et garde-toi de l'être.
23. A quoi sert la prudence?

La prudence avertit, fait prévoir et choisir,
Affaiblit les dangers, prépare les ressources,
Maîtrise les hasards, en démêle les sources,
Garantit le présent et fonde l'avenir.

24. Qu'est-ce que la tempérance? Savoir régler ses goûts, modérer ses besoins. Qui fuit l'excès, jouit et mieux, et davantage; Le plus sage est celui qui désire le moins; L'abus même du bien en corromproit l'usage. (A suivre.)

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Bonnes

Citoyens de Genève, Honorables de Lausanne, Honnêtes de Vevey, Goetres de Valais, Divisez de Sion, Sociables d'Yverdun, Béarnais de Neuchâtel, Superbes de Berne, gens de Fribourg, Français de Soleure, Suisses de Zurich, Crapuleux de Schaffouse, Catholiques de Lucerne, Politiques des Grisons, Marchands de Bâle. (Nouveau Voyage de Grèce, d'Egypte, de Palestine, d'Italie, de Suisse, d'Alsace et des Pays-Bas, fait en 1721, 1722, 1723. La Haye, 1724, in-12, p. 282.) P. c. c.: A. BENOIT.

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(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

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On dit que l'abbé Roquette... De qui cette épigramme?

L'auteur de l'article Roquette, dans la Biogr. universelle, M. J. Lamoureux, s'exprime ainsi : « Il fut obligé d'avoir recours à la plume d'autrui (l'abbé Nicole) pour composer des sermons et des harangues dont il s'attribua tout le mérite. Sa réputation, sous ce rapport, était tellement connue, qu'on fit circuler à la cour et à la ville cette épigramme, dont l'idée est empruntée à Martial et qui passa pour être de Boileau:

On dit que l'abbé Roquette
Prêche les sermons d'autrui :
Moi qui sais qu'il les achète,
Je soutiens qu'ils sont à lui.

Je m'attendais à trouver des renseignements décisifs sur l'origine de cette épigramme si vive, si bien enlevée, dans la monographie que M. J. Henri Pignot vient de consacrer à Gabriel de Roquette,

inque d'Autun (Paris, 1876, 2 vol. grand

mais l'auteur se borne à dire (t. II, p. 205): « On faisait circuler à ce sujet une épigramme dont l'idée paraît empruntée à Martial, que l'on a attribuée à tort à Boileau, dans les premières éditions duquel on ne la trouve pas, et que l'on croit être du chevalier d'Aceilly. » Au lieu de cette phrase trop vague: « que l'on crut être du chevalier d'Aceilly », quelqu'un peut-il me donner l'assurance que ce poëte, qui a fait quelques-unes des plus heureuses épigrammes que nous possédions, a eu aussi l'esprit de faire celle-là, qui est tout à fait digne de lui? T. DE L.

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Péronnelle. Connaît-on l'origine de ce qualificatif, leste et peu bienveillant à l'adresse de certaines personnes du sexe faible?

Sait-on si Loret, dans la Muze historique (Lettre du 20 nov. 1655), a quelqu'un en vue, lorsqu'il écrit que le duc de Lorraine

Doit, avec quelqu'un des siens,
Aller servir les Vénitiens
Sur la mer Méditerranée,
En la Candie ou la Cunée,
Ou bien vers l'Archipelago,
Climat où l'on vit à gogo,

Et dont chaque femme est plus belle
Trente fois que la Péronnelle..
(Nîmes.)

CH. L.

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Grec. Quelle est l'origine de ce mot « grec » appliqué à l'individu qui fait le métier de tricher au jeu? D'après Pierre Larousse, cette expression ne remonte pas au delà du XVIIe siècle. A l'appui de son opinion, il raconte que, vers 1686, un certain chevalier Théodore Apoulos, Grec d'origine, grand viveur et joueur audacieux, qui fréquentait la cour, fut surpris chez le maréchal de Villeroy en flagrant délit de vol au jeu et condamné pour ce TOME X. - A

227 fait aux galères. Si cette anecdote, empruntée à un auteur du temps dont il se garde de citer le nom, est authentique, on est fondé à croire que l'origine de grec, désignant un tricheur, date de cette époque. Toutefois, comme je sais, par expérience, que le grand Dictionnaire Universel du XIXe Siècle est une autorité fort contestable, je soumets la question à mes coabonnés qui ont, à eux tous, plus de savoir que feu Pierre Larousse et ses collaborateurs.

(Trouville.)

PAUL PINSON.

La croix de ma mère ! Depuis nombre d'années, le public a été beaucoup plus persécuté des plaisanteries faites à ce sujet qu'il n'avait jamais pu être lassé de l'abus, quelque peu problématique, reproché aux dramaturges. Connaît-on trace, au théâtre, de cette ficelle dramatique avant Angelo (mai 1835)? Et même, depuis lors, se retrouve-t-elle, dans aucun mélodrame, à l'état de rouage aussi important que dans l'œuvre de Victor Hugo? Le maître aurait-il ainsi donné seul, et alors bien tardivement, prétexte à cette véritable scie? MARCUS.

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XVIIe siècle : Sollegrel, Du Plessis, - de la Vallée, de Vandreuil. XVIIIe siècle : Saunier,

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E. C.

Henri IV et le Canada. M. Alfred Mézières (de l'Académie française) terminait ainsi, dans le Temps du 20 mars 1877, un article sur Montcalm et le Canada français, à propos d'un livre récemment publié par M. de Bonnechose, chez Hachette: « M. Charles de Bonnechose a bien mérité de l'ancienne et de la nouvelle France. C'est ainsi que Henri IV, le plus Français de nos rois, nommait le Canada, en rappelant à la mère-patrie ce que ses colons ont souffert pour elle, etc. » Je croyais que le surnom de Nouvelle-France avait été donné au Canada bien avant le règne de Henri IV, et que c'était Jacques Cartier qui, ayant remonté le Saint-Laurent en 1534, et ayant pris possession de tout le pays au nom de François Ier, appela si gracieusement ce pays Nouvelle-France. Lequel de nous deux a raison ? JACQUES DE MONTARDIF.

Princesse Adélaïde.

Je possède une

lettre autographe ecrite en allemand, et quelques mots en chiffres, par Marie-Josèphe de Saxe (mère de Louis XVI) à son frère Xavier, prince régent de Prusse. En voici la traduction littérale :

Mon cher X., je t'en prie, aime toujours la princesse Adélaïde, elle est charmante, je ne veux rien t'écrire avant que tu ne l'aies vu toimême, elle est gaie, elle monte à cheval, et elle t'aime infiniment; elle m'a dit qu'elle ne voudrait épouser personne autre que le prince Xavier, mais je ne peux pas t'envoyer son portrait parce que je ne l'ai pas encore. Je suis contente que tu te souviennes encore de notre alphabet par chiffres et que tu t'aperçoives de quelle importance il est pour nous; tu n'en voulais pas lorsque je te l'ai donné.....

Je me réjouis du fond du cœur de ce que la potentissima a reçu un galop (nase). Je t'en prie, viens vite ou je meurs.

MARIE JOSEPHE. Mes compliments à Charles. Je t'en prie, numérote tes lettres.

Madame Adélaïde est, je crois, celle de ses filles que Louis XV surnommait Loque. Elle ne s'est jamais mariée. Trouvet-on, chez quelque historien ou biographe, ou dans quelques Mémoires du temps, trace de l'inclination, contrariée peut-être, que révèle cette naïve et curieuse lettre? MARCUS.

-

Affaire des Œufs rouges. de LaguéJe serais rinière, de Nestier, de Salvert, très-curieux d'avoir des renseignements sur

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229 l'affaire dite des Eufs rouges, trouble ou complot qui précéda l'insurrection de Frairial ‘an III. Le sujet est intéressant et digne de l'attention des chercheurs de l'Intermédiaire.

J. C.

Inhumation, incinération. Les recherches archéologiques que poursuivent les savants depuis nombre d'années dans le sol de la France, afin de lui arracher le secret des peuples qui l'ont habité, ont fait découvrir deux espèces de cimetières.

Dans les uns, on retrouve le squelette des morts, plus ou moins altéré par le temps; dans les autres, on ne retrouve que leurs ossements brûlés. Dans le premier cas, les corps ont été déposés dans la terre; dans le second, l'ustion a précédé la mise en terre.

Comment désigner sans périphrase chacun de ces deux genres de cimetières ?

L'abbé Cochet qui, le premier, s'est occupé de ce qu'il appelait l'archéologie sépulcrale, a résolûment nommé incinérations ce qu'il trouvait dans ceux du second genre, confondant l'action avec le résultat, et cimetières à incinérations ces cimetières eux-mêmes.

Par opposition, il donnait le nom de cimetières à inhumations aux premiers; comme si le corps des morts qu'ils renferment étaient plus inhumés que les cendres des morts que renferment les autres. L'inhumation n'est-elle pas égale dans les deux cas?

Les archéologues se servent toujours des mêmes termes, quelque peu modifiés, afin de les rendre moins fautifs, en parlant de cimetières par inhumation et de cimetières par incinération; mais ces expressions nous semblent encore inexactes. Par quoi les remplacer, qui soit précis et bref? ALF. D.

Boulainvilliers.

La Biographie Didot dit que M. de Boulainvilliers laissa en manuscrit un travail sur l'Histoire de saint Louis, par Aubery. Je possède un manuscrit du dernier siècle intitulé: Préface critique de M. de Boulainvilliers pour servir d'avant-propos au Journal de la vie de sainct Louis, roy de France, IXe du nom, composé par Ant. Aubery, avocat au Parlement. Est-ce le travail complet dont il est parlé dans la Biographie Didot? Où se trouvent les manuscrits de Boulainvilliers ? J'ajoute que je ne prétends pas avoir l'autographe de l'auteur. Mon manuscrit est un in-4o de 54 pages d'une écriture très-nette.

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PIERRE CLAUER.

Un manuscrit de d'Anville à retrouver Au mois de mars 1863, feu M. François, libraire à Paris, a procédé à la vente

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aux enchères des livres faisant partie de la bibliothèque de M. de Manne et des manuscrits provenant du cabinet de M. d'Anville. Parmi les manuscrits de ce dernier, figure, au no 54 du catalogue, un « Mémoire sur la ville et l'élection d'Etampes », in-fol. de 54 pages, avec plan de l'élection. D'après les renseignements que j'ai recueillis, quelque temps après cette vente, de la bouche même de M. François, ce manuscrit aurait été acheté par un bibliophile picard. Je serais trèsreconnaissant au propriétaire de ce manuscrit de vouloir bien se faire connaître. PAUL PINSON.

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Je possède

Un anonyme à découvrir. un volume sans nom d'auteur intitulé : Notices historiques, généalogiques et héraldiques de la famille de Hénin de Cuvillers, et sur les différentes maisons qui y sont mentionnées. Paris, imprimerie de Gillé, 1789, in-8° de 154 pages, non compris le faux titre et le titre, plus un feuillet pour l'errata. La généalogie de cette feuille, qui finit à la page 108, est suivie d'une Histoire des anciens priviléges de la seigneurie de Châlo Saint-Mars, et du fief de Cherol, document très-intéressant. La nouvelle édition du Dictionnaire des Anonymes, de Barbier, ne parle pas de cet ouvrage. Quant à M. Joannès Guégard (Bibliothèque héraldique de la France), il se borne à reproduire le titre, mais c'est tout. Quelque lecteur de l'Intermédiaire, versé dans la connaissance des écrivains qui ont traité l'histoire des familles nobles de France, pourrait-il m'en faire connaître l'auteur ?

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P. PONSIN.

« Eloge de Malherbe », manuscrit de Ch. Liadières. Pourrait-on me dire dans quelle Revue, ou en tête de quelle édition des Euvres de Malherbe, a paru, pour la première fois, une très-intéressante Notice sur François de Malherbe, écrite par M. Pierre-Ch. Liadières, littérateur et homme politique, né à Pau en 1792, mort en 1858, Notice dont je viens d'acquérir le manuscrit original autographe, signé par l'auteur, 10 pages petit in-4°, avec ratures et corrections, tel qu'il a dû servir pour l'impression?"

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ULRIC.

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