N° 208.] 32 L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. [10 janv. 1877. 31 C'est, à coup sûr, n'en doutez pas, mon maître, Le bonnet de coton! (Bis.) Pour bien dormir, c'est le bonnet que j'aime,' A l'amour vrai le bonnet est propice, Des « bonnets d'ours » la gloire est éclipsée, L'éclat des Cours, la pompe des Couronnes, Son bonnet de coton. (Bis.) Dieu, qui forma le ciel, la terre et l'onde, Buvons, amis, à la santé des belles, En lisant cette facétie, on voit qu'elle porte approximativement sa date; les allusions du troisième et du quatrième couplet indiquent bien qu'elle a été faite dans la seconde moitié de l'année 1848. JULIEN VERSAC. Deux ouvrages inconnus de Restif. Avant que les productions de Restif de la Bretonne aient achevé de rentrer dans le mépris qui leur est dû, dépêchons-nous de compléter la bibliographie ardue de cet écrivailleur. Le regretté Assézat (p. XLIII de la bibliographie placée en tête de son troisième volume) oppose son incrédulité raisonnée à l'annonce, faite par le libraire Chossonnery, de deux plaquettes intitulées, l'une: Le sage Instituteur, l'autre : Dorlisse. Je les ai maniées sur table. Ce ne sont pas, en effet, deux ouvrages distincts, mais des extraits que l'on s'est contenté d'orner de titres spéciaux, sans remanier en rien la mise en pages, et même sans changer un seul chiffre de la pagination. Ces extraits m'ont paru provenir de l'Ecole des Pères. Il est à remarquer que le même catalogue annonçait un exemplaire de l'Ecole des Pères, daté de 1776 et plus complet même que le Nouvel Emile de 1770, décrit par M. Paul Lacroix sous le S XV, puisque les tomes I, II et IV avaient le même nombre de pages, et le tome III, 476 pages au lieu de 308. Cet exemplaire fut retiré de la vente publique, sur un avis officieux et inexpliqué du parquet. G. I. Une idée vraie du gouvernement d'Angleterre. Un grave conflit a failli éclater entre la Chambre des Députés et le Sénat dont l'Assemblée pseudo-constituante de 1871 a doté la France. A ce propos, un journal publiait ces jours-ci une consultation d'un Américain, que l'on a soupçonné fort d'être de Seine-et-Oise. Dans un autre journal, un Anglais, qui pourrait bien être aussi du même département, a répondu (29 déc.) en fort bon français. Tout en rectifiant son pseudo-cousin Sam, ce pseudo-John Bull a parfaitement défini le gouvernement britannique, et il n'est pas sans intérêt d'en prendre acte. « Il y a longtemps, dit-il, que les publicistes ont reconnu la nécessité de ne pas s'en tenir aux apparences et qu'ils ont signalé, sous les formes de la monarchie anglaise, le système de gouvernement le plus hardiment républicain qu'on ait encore vu à l'œuvre. L'Angleterre, pour ceux qui ne se paient pas de mots, n'est rien moins qu'un pays gouverné par un corps législatif. lequel délégue les fonctions exécutives à un comité tiré de son sein, et qu'il a toujours le pouvoirde changer. Je n'ignore pas tout ce qu'on peut opposer à cette théorie : les prérogatives du trône, l'existence d'une Chambre haute, la faculté que possède le cabinet d'en appeler au corps électoral par la dissolution de la Chambre des Communes. Mais, je le répète, ce ne sont là que des apparences ou des modifications secondaires, et la Constitution de l'Angleterre ne serait pas résumée d'une manière trop paradoxale, si l'on disait qu'elle consiste en une Convention nationale gouvernant au moyen d'un comité exécutif. La bonne plaisanterie que ce serait pourtant, si le prodigieux changement de décoration qui vient de s'opérer à Byzance, si la métamorphose de la Sublime Porte en Etat libéral, parlementaire et constitutionnel, allait s'affirmer pacifiquement, régulièrement!... Quelle surprise, si cette nouveauté des nouveautés, l'anglicanisation de la Turquie, allait devenir sérieuse, et si elle allait faire la nique aux avortements de l'anglophobie et de l'anglomanie françaises combinées! S. D. Le gérant, FISCHBACHER. Paris.Typ. de Ch. Noblet, 13, rue Cujas.-4723. LEGENDO L'Intermédiaire DES CHERCHEURS ET CURIEUX (CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.) 33 L'an dernier : 1876. C'est un fait que nous avons déjà signalé, et qui ne laisse pas d'être encourageant pour notre petit labeur bi-mensuel: tout nouvel abonné de l'Intermédiaire ne manque presque jamais de devenir bientôt un nouvel ami, - inconnu hier, et dont la distance nous empêchera peut-être de faire la connaissance personnelle, mais ami réel, et sur qui nous savons pouvoir compter, de loin comme de près. Plus d'une circonstance, ancienne ou récente, nous l'a bien prouvé. Il y a donc, dans ce libre-échange littéraire que nous pratiquons, un lien sympathique, un esprit de famille, en quelque sorte, dont on subit la douce influence. Aussi, n'est-ce pas sans une profonde tristesse que nous constatons les vides que chaque année fait dans nos rangs! Singula de nobis anni prædantur euntes! Celle qui vient de finir nous a frappés d'une manière très-sensible en nous enlevant quatre précieux collaborateurs, quatre amis éprouvés : J. Assézat, le curieux érudit, l'infatigable éditeur des Euvres de Diderot (1); E. Gallien, le savant bibliothécaire de la Cour de cassation, si durement éprouvé, lui aussi, en 1871, par l'incendie du Palais de Justice (2); Fréd. Lock, le franc, parfois même un peu rude, mais sérieux chercheur; Eug. Despois, le patriote et consciencieux lettré par excellence, l'éditeur éminent du Molière, qu'il laisse malheureusement inachevé. Et d'aucuns d'autres encore sont partis, avant l'heure, qui manqueront désormais à côté de ceux qui restent! Il faut que ceux-ci se disent : Serrons nos rangs! et qu'il se fasse des recrues pour le petit bataillon, où les « nouveaux venus » sont «< toujours les bienvenus. » — Dum vivimus, amici, LABOREMUS ! C. R. (1) Voir, sur Assézat, les excellentes pages de M. Ándré Lefèvre dans le Courrier littéraire du 10 janv. 1876, et notamment p. 270. (2) On n'a pas oublié ses remarquables réponses: Point de lendemain (I, 263, 283); Où vont les hirondelles? (I, 249; II, 42); Le Masque de fer (III, 140), etc. 35 chanson (S. 1. n. d., in-8o de 8 p.) commençant ainsi : << Comment se peut-on resjoüir, Et endurer tant de trauaux, aux, aux, aux? Plus de tourment nous faut souffrir Que non pas tous les infernaux, aux, aux! etc. » Cette chanson se trouve placée entre les pages 154-155 dans les Evvres du sievr de Saint-Amant... A Paris, chez Nicolas Bessin. 1647, in-8 de 9 ff. liminaires, 277 p. et la table. Caractères italiques; la chanson est imprimée en caractères ordinaires. Cette chanson est-elle de Saint-Amant; sinon, quel en est l'auteur? H. DE L'ISLE. Dubois,artiste du théâtre de Versailles Pourrait-on me donner quel(1838). ques renseignements sur la vie et les œuvres de l'auteur de cette pièce : « Notre-Dame de Paris, Drame en trois actes et en sept tableaux, tiré du roman de M. Victor Hugo, par DUBOIS, artiste du Théâtre de Versailles,-représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre du Temple, le 1er juin 1832? » (Paris et Versailles, 1838), gr. in-8°. ULR. Règle de critique historique du R. P. dom Guéranger. Il a paru récemment un ouvrage intitulé le Clergé de 89 (Paris, Charpentier 1876, in-12, de XXII, 582 pages). J'y lis dans la Préface: « Je n'oublierai jamais la règle de critique historique que j'entendis formuler par dom Guéranger: « En histoire, disait-il, « tout ce qui est favorable au Saint« Siége est vrai a priori, tout ce qui lui << est défavorable est faux a priori: voilà « le critérium. » Je suis assez naïf pour que cette maxime me cause quelque stupéfaction. Dom Guéranger est-il encore de ce monde? Personne n'a-t-il réclamé contre cette prétendue règle de critique qui serait le renversement de toute critique historique? B. O. 36 chus, et dont il est parlé au chap. vii du livre II des Macchabées, sont-ils donc appelés de ce nom, comme les fils du vieux Sacrificateur Mattathias (chap. I du livre I), auxquels cette dénomination semble exclusivement applicable? On sait qu'un sarcophage, découvert, il y a six mois, à Rome, devant le maître-autel de l'église de SaintPierre-ès-Liens, a été reconnu, par une commission spéciale (nommée par le Pape), comme contenant, dans ses sept compartiments, « les os et cendres des sept frères Macchabées, de leur père et mère, et d'autres martyrs. » On érige pour ce sarcophage un monument qui sera inauguré le 31 mai 1877. Je me borne à demander pourquoi ce nom de Macchabées, donné à sept frères qui n'étaient pas les quatre frères de l'héroïque Judas, nom que ne leur donne pas le livre biblique S. D. apocryphe? Les Fées. « Thémis, la mère des Parques, la déesse des destinées, comme l'appelle l'auteur de Perceforest, semble confirmer l'opinion généralement accréditée que les fées tirent leur nom de cet antique Fatum, qui est un des principaux agents de la tragédie grecque. » Ainsi s'exprime M. Deulin, dans la Revue de France. D'où les fées tirent-elles décidément leur nom? R. re De la légalité des persécutions contre les chrétiens. Tertullien dit que l'on condamnait les chrétiens sans vouloir seulement les entendre, et que toute la procédure quand procédure il y avait posait sur cette défense: « Non licet esse vos » (Apolog. IV). Est-il vrai qu'aucune loi plus formelle et plus détaillée n'avait été portée contre les Chrétiens? Ne s'appuyait-on point, par exemple, sur les lois qui défendaient les réunions publiques faites sans l'assentiment des magistrats, réunions qui classaient les Chrétiens dans ce que nous appellerions aujourd'hui les sociétés secrètes? Ou bien, les Empereurs ne suivaient-ils, en ce point comme en tant d'autres, que leur bon plaisir ? DE SAINT-JAMES. Une citation de Chasseneuz.-Je trouve, dans l'ouvrage ayant pour titre : « Concilia D. Bartholomæi a Chassaneo (Lugduni, 1588), fo 17, no 125, » un monitoire donné, par l'évêque d'Autun, à une date qui n'est pas indiquée. Voici, avec les abréviations, comment il commence : « Joannes Bobillerii, etc., etc., Episcopus, etc., etc. Presbyteris et Curatis de Avalone, de Yllaneyo, etc., etc. » Plus loin, le même auteur rapporte un second monitoire, signé par les vicaires généraux d'Autun, le 2 mai 1488, sur la 37 plainte des paroissiens «< de Muciaco et de Pernello. » Quelque coabonné de l'Intermédiaire, plus versé que moi dans la géographie de la Gaule, pourrait-il me dire quel est l'évêque d'Autun à qui s'appliquent les noms de Joannes Bobillerii, et à quelle localité ou seigneurie se réfère le dernier de ces noms? Même question pour « de Yllaneyo » et « de Pernello. » Quelle est la dénomination actuelle de ces deux anciennes paroisses? Je n'ai rien trouvé, qui pût m'édifier à cet égard, dans le Dictionnaire de géographie ancienne et moderne, publié par un bibliophile, en 1870, et qui sert de supplément au Manuel du Libraire de Brunet. Adre SOREL. 38 Tallemant des Réaux dit qu'outre sa reliure en maroquin du Levant, ce volume a une fausse couverture en frangipane. Est-ce un cuir parfumé à la frangipane? J. R. Malherbe, Ségonde édition, » donnée par Ménage (1689.) - Quelqu'un de nos confrères qui aurait, dans sa bibliothèque; un exemplaire des Poésies de Malherbe, avec les Observations de Ménage, Segonde (sic) Edition. A Paris, chez Claude Barbin, 1689, in-12,-pourrait-il me dire si l'exemplaire que je possède et qui se décompose ainsi, est bien complet : Portrait de Malherbe, gravé, Titre, Epître « A Monseigneur Colbert, » et Préface, en tout onze feuillets, non paginés; Poésies de Malherbe, paginées de 1 à 204. Mon volume s'arrête, net, à cette page 204. Il n'a pas de Table des matières. Le Privilége du Roy, quoique indiqué, suivant l'usage, au bas du titre, ne se trouve, en réalité, imprimé nulle part. Mon exemplaire serait-il donc ́incomplet? ULR. - << Eloge funèbre de Mme M***, par son mari. S. 1. n. d. (vers 1780), in-12 de 68 p. et le titre. Mme M*** était d'une famille noble de L'Orient (Lorient) elle se rendait souvent à La Touche, à trois lieues d'Alençon, chez une dame Cl***. Madame M*** dit: « J'ai la tête rompue « de chymie, d'histoire naturelle et de << mines, trois objets dont, par état, s'oc«< cupe son mari. » Quelque temps avant sa mort, elle écrit à son mari une lettre sinistre, qui est devenue publique, dit M. M***, qui renvoie au Journal de Paris du samedi 27 fév. 1779, no 58, p. 230. Mme M*** meurt le 5 fév. 1779. Parmi les chimistes de cette époque, je vois Antoine Grimoald Monnet, né en 1734 à Champeix (Auvergne), mort à Paris le 23 mai 1817. Quérard lui donne pour femme Marie Moreau, de La Rochelle, morte le 12 nov. 1798. Monnet a-t-il été marié deux fois? C'est ce qui pourra être résolu par la lecture du Journal de Paris du 27 fév. 1779. Prière de le faire pour moi. H. DE L'ISLE. L'édition originale des « Chants du crépuscule. » (1835.) La véritable édition originale des Chants du Crépuscule (non mentionnée dans la Bibliographie Romantique de Charles Asselineau, seconde édition, 1872 VICTOR HUGO, pages 3 à 14) n'a-t-elle pas été publiée parmi les volumes dont est composée la première édition collective des oeuvres de Victor Hugo, et ne porte-t-elle pas exactement ce titre Euvres complètes de Victor Hugo. Poésie. Ve [volej. Les Chants du 39 Crépuscule. Paris, Eugène Renduel, 1835. Préface datée du 25 octobre 1835 in-8° de xvII-336 p., papier vergé)? L'édition originale des Voix intérieures n'a-t-elle pas paru dans la même collection et n'est-elle pas textuellement intitulée ainsi : Euvres complètes de Victor Hugo. Poésie. VI [volume]. Les Voix intérieures. Paris, Eugène Renduel, 1837. Imprim. Terzuolo. Préface datée de « Paris, 24 juin 1837 » (in-8° de XIV-320 P., papier vergé)? Enfin, l'édition originale des Rayons et les Ombres ne fait-elle pas partie, sous ce titre, de l'édition des œuvres du poëte, publiée par Delloye: Euvres complètes de Victor Hugo. Poésie. VIIe [volume]. Les Rayons et les Ombres. Paris, Delloye, 1840. Imprim. Béthune et Plon. Préface datée du 4 mai 1840 (in-8° de xш-389 p., pap. vélin collé)? Tous les exemplaires, sans aucune exception, de ces trois volumes, portent-ils le titre collectif de l'Edition à laquelle ils appartiennent? N'a-t-il pas été tiré spécialement pour chacun d'eux, dans le premier moment de leur apparition, des titres particuliers qui leur soient propres ? ULR. Un ouvrage de Sainte-Beuve à retrouver. M. Juste Olivier, a publié dans la Bibliothèque universelle et Revue suisse (1876), une série d'articles intitulés : Sainte-Beuve à Lausanne et dans sa jeunesse. On y lit (août, p. 573) : « Sainte-Beuve me recommandait particulièrement un recueil de poésies plus intimes, presque secrètes, qu'il avait fait imprimer, mais non publiées. Au besoin, elles devaient être transportées en Suisse, chez mon frère, pour plus de sûreté. Il en a peut-être inséré quelques-unes dans la dernière édition de ses premières poésies, mais je ne sais ce qu'est devenu le recueil lui-même. Il me montra ses papiers, surtout un gros cahier in-4° qu'il appelait ses Poisons, et dans lequel il consignait toute espèce de notes mordantes et crues, telles qu'elles lui venaient. Quelques-unes avaient déjà passé dans la Revue suisse; par la suite, il en a mis plusieurs, peut-être toutes, dans ses livres, dans le Chateaubriand entre autres. >> Il y aurait un vif intérêt à connaître ce volume de vers, que Sainte-Beuve avait condamné à ne point recevoir de publicité et pour lequel il montrait une si vive sollicitude. C'est là un objet digne de l'attention des Intermédiairistes les plus zélés. A. READER. Henry Monnier. Il vient de mourir (3 janvier), le peintre flegmatique des Scènes populaires, de Joseph Prudhomme, de Jean Hiroux. Je l'ai entendu plusieurs fois, en société, dire de bien comiques 40 imitations, telles que le dialogue en onomotapées entre un cocher et un domestique anglais, dans une cour de service à Londres; la femme dont le mari veut absolument mourir hors de chez lui (pochade en patois de Bruxelles et qui était une esquisse bien bouffonne de mœurs soi-disant belges). Sait-on si ce répertoire oral d'Henry Monnier, dont la drôlerie tenait beaucoup à son merveilleux talent personnel, a été recueilli? N. N. Réponses. Proposition de brûler la Bibliothèque de la rue Richelieu (V, 180; VII, 178, 275, 303; IX, 687). Henri Gregoire parlait de la Bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés, l'une des plus importantes de France. Presque tous les imprimés furent brûlés dans la nuit du 19 au 20 mai 1794; les manuscrits avaient été transportés, les jours précédents, à la Bibliothèque Nationale. H. DE L'ISLE. par Pantoufles de verre (VII, 79, 126, 277, 303; IX, 224; X, 10). Puisque les dissertations continuent sur cet important sujet, parlons encore de Cendrillon. Je trouve aussi que le mot bourde est un peu dur, parce que, dès qu'on met le pied dans le charmant royaume des fées, le vraisemblable cesse d'exister; parce que l'on retrouve, comme je l'ai déjà dit, la pantoufle de verre, xinella de cristall, dans un texte catalan (Lo Rondallayre, par Maspons y Labros, Barcelone, 1 série, p. 91: La Venta (ochs); parce qu'en Norwége il est question d'un petit soulier d'or, ce qui ne serait pas plus commode qu'une chaussure de verre (Contes populaires de la Grande-Bretagne, L. Brueyre; p. 46). Je conviens, du reste. que, dans les leçons du même conte que j'ai lues, depuis les lointains commencements de cette discussion, il ne s'agit que d'une pantoufle dont on ne spécifie pas la matière; je n'ai donc retrouvé la fragile pantoufle, ni dans Piluredda, ni dans Grattula-beddatula, du recueil de Pitre (Fiabe_novelle e racconti popolari siciliani, Palerme, 1875, t. I, p. 366 et 368); ni dans la collection de Comparetti (Canti e racconti del popolo italiano, Er. Loescher, 1875, p. 95); ni dans le volume tout récent d'Imbriani, où l'on peut lire un conte toscan; le même à peu près que celui de Comparetti, et deux contes milanais (la Novellaja fiorentina, Livourne, 1871, p. 151, 158 et 162), qui ont aussi dé grandes analogies avec notre histoire de Cendrillon. A propos de pantoufles. Imbriani raconte qu'au siècle dernier, en France, un chanteur, Thévenard, resta - |