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pour ceux qui forment leur opinion d'après l'avis de leur confesseur ou le jugement de Voltaire, ajoute qu'il attendra, pour éditer la 2e partie, « ne voulant point de toute la gloire d'un Galilée, au prix de sa captivité, qu'une censure protectrice, équitable autant qu'éclairée, l'y autorise, sans risques pour personne.

« J'offrirai alors au public le Traité du « Christianisme, de sa filiation et de ses « phases diverses, avec la démonstration « des formes antiques sous lesquelles ont « été représentés ses principaux person<< nages. »

Ce traité a-t-il paru? UN LISEUR.

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Les bonnes coquilles (II, 321, etc.; III, 149, etc.; IV, 137; V, 94; X, 424, 456).

Quelques jours après l'avénement du ministère Broglie-Fourtou, on lut dans l'Ordre quelque chose comme ceci : Le mensonge du 18 mai sera maintenu sans faiblesse. Mensonge,pour message! Comme le journal bonapartiste se signalait, à ce moment-là du moins, par son enthousiasme pour l'acte du 16 mai, il ne courut aucun danger et l'on ne fit qu'en rire. Voyez pourtant ce qui eût pu se passer si cet accident fût arrivé à un journal suspect de malveillance envers les puissants du jour ? A quelques jours de là, il était question, dans la chronique du Radical, de «gredins ministres ;» mais, comme le Radical n'était pas aussi sûr que l'Ordre qu'on rendrait justice à la pureté de ses intentions, il s'empressa de faire un erratum; il fallait lire «gredins sinistres.» Les lecteurs du Journal des Débats n'ont pas été peu surpris dernièrement de voir un paragraphe commencer par ce juron inédit: Carpe Dieu! Il fallait lire (en latin): Carpe diem. G. I.

Encore une maîtresse coquille dans mon Soleil. J'y lisais, mardi 7 août, que le grand maître actuel de l'Université avait eu, la veille, à la Sorbonne, «le tort d'éviter, dans son discours, toute allusion politique.» Aujourd'hui jeudi, il nous avertit qu'il avait écrit tact, et il est convaincu, dit-il, que tout le monde y a vu clair!

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Un peintre et curieux à Lyon, en 1551. Peut-être Claude Corneille? (V, 277.) Je suis heureux de pouvoir dire à M. Armand Baschet, qui, depuis sept ans, attend une réponse à son intéressante question, que j'ai retrouvé à la Bibliothèque nationale le document. non de 1554, mais du 25 déc. 1564—dont M. Léon de Laborde n'avait pu se procurer une exacte transcription.» Voir dans les Nouv. archives de l'Art français (1877) ce document intitulé: «Don fait par le roi [Charles IX] au

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peintre Corneille de La Haye, de Lyon, « des biens provenant de la succession de « Pierre Breyssard, tisserand, du pays de « Savoye, décédé en France sans lettres de << naturalisation. » T. DE L.

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PLURES LABORI, DULCIBUS QUÆDAM OTIIS,

sur la maison de ville de M. de Fieubet, conseiller d'Etat, qui avait fait inscrire au cadran de sa maison de campagne :

DVM FVGIT VMBRA, QVIESCO.

C'est, dit le P. Bonhours, le stile du cadran qui parle.

On voyait au cadran de Chantilly :

VNA DABIT QVOD NEGAT ALTERA,

et sur celui de la Versine, maison du comte de St-Simon, près de Chantilly: Le do buone, le do male. Ailleurs ce vers d'Horace:

Dona præsentis rape lætus hora.

Une des plus frappantes est sans contredit celle-ci, empruntée à un vers de Martial (lib. V, 21):

PEREVNT ET IMPVTANTVR.

L'abbé du Mas, qui demeurait près du Jardin des Plantes, avait fait graver sur un cadran:

VTERE PRÆSENTI, MEMOR VLTIMAE.

On rencontre quelquefois des inscriptions essentiellement morales :

ME LVMEN, VOS VMBRA REGIT. DVBIA OMNIBVS, VLTIMA MVLTIS. SVPREMA HÆC MVLTIS, FORSAN TIBI. NOSTRA LATET.

LATET VLTIMA.

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Più dell' ombra è fugace Questa vita mortal, che tanto piace. Ombra fallace, che mentre s'appressa fugge. I Le Ciel est ma règle.

VMBRÆ TRANSITVS EST TEMPVS NOSTRVM. Sap. 2. DIES MEI SICUT VMBRA DECLINAVERVNT. Psal. 101.

« Les religieuses du St-Sacrement, qui adorent le Fils de Dieu sur l'autel à toutes les heures du jour et de la nuit, ont mis ces paroles au cadran de leur église :

HORA EST IN QVA VERI ADORATORES ADORABVNT.

«Les paroles de l'Evangile sont un peu changées et détournées du sens propre, mais elles ne laissent pas d'en avoir un bon (ajoute notre auteur, et en terminant) : Toutes ces pensées me paraissent raisonnables, et ont à mon gré tout l'esprit qu'elles doivent avoir.»>< Sera-ce l'avis du lecteur? D. RR.

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Gauche, Droite? (IX, 100, 154, 186, 274.) Dans ses «< Episodes de la Révolution », Georges Labiche, connu sous le nom de Georges Duval, donne son appréciation sur « la Gauche »; en voici l'analyse « Michel-Ange et Sigalon. Le Jugement dernier. Séparation des bons d'avec les méchants. - Ceux-là prennent place à droite. Ceux-ci sont rejetés à gauche. Quel sort les attend. Ce qu'on pensait de la gauche dans l'antiquité. Terentius Varron, les poulets sacrés et la bataille de Cannes. Origine du mot sinistre, la gauche de l'Assemblée constituante. Ses principaux membres. - Sa funeste influence. Récapitulation de ses œuvres. Récapitulation de celles de la gauche législative. Chiffre total des massacres ordonnés par la gauche conventionnelle. La gauche des Cinq-Cents. Le club du Panthéon. L'Orangerie de St-Cloud. Silence de la gauche sous Napoléon. Elle reparaît avec la charte de Louis XVIII. Elle renverse Charles X. Sa conduite envers le gouvernement actuel. P. 283295 du tome IV, seconde série de la Revue du Dix-Neuvième siècle, 4 août 1839 (Paris, in-8). » — Cet article est-il repro

-

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duit dans les « Souvenirs de la Terreur » (Paris, Werdet, 1841-42, 4 vol. in-8) du même auteur, ou dans ses «< Souvenirs thermidoriens » (Paris, 1843, 2 vol. in-8)? H. I.

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494 Bastille, la veille du 14 juillet 1789 ou à peu près, et parmi les héros du surlendemain ici protestation politique de l'honorable co-répondant G. I. On me dit ailleurs qu'il était depuis trois semaines à Charenton, à l'époque mémorable où le peuple se mit en colère contre le plus célèbre logis de l'auteur de Justine; et, comme on le fait d'abord venir de Provence à Vincennes, je demande, avant d'aller plus loin, qu'on me règle sa tournée. Sois-nous propice, ô Lossinote! Où diable perchait-il, au juste, ton joli marquis, la nuit du 13 au 14 juillet 1789?

Quant aux héros, aux héros bon teint, le vieux Moniteur, qu'on ne lit plus en ses numéros archéologiques, nous les a donnés. Voici Louis Tournay, ancien soldat du régiment Dauphin; Aubin Bonnemer, ancien soldat de Royal-Comtois : tous deux ont abattu le pont-levis. Voici Warnier et Labarthe, sous-officiers, ou bas-officiers, comme on disait alors, qui conduisent, par révérence pour la discipline, leurs camarades, soldats des gardes françaises. Remarquez Elie, un officier de fortune du régiment de la Reine, et même Béquard, bas-officier assaillant, qui vient d'empêcher le gouverneur de faire sauter la Bastille! Le vrai peuple, en seconde ligne, pendant que quatre-vingts invalides font ce qu'ils peuvent, se rue à leur suite et pend Béquard qui lui tombe sous la main. Bonnemer, plus heureux, sauve sa vie et celle de Mile Monsigny... Nos héros authentiques ont dû faire des petits; car, nous, vieux-jeune de 1830, nous constatons qu'on nous en montrait de ces héros de la Bastille, aux revues du 29 juillet, entre le Café Turc et Mme Saqui, ès années 1831, 1832. Et les prisonniers d'Etat ? - Ils étaient sept: quatre faussaires en écriture de commerce trois fous de Solage, Tavernier et Whyte. H. DE S.

et

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gouvernement de M. le cardinal de Richelieu, on lit, p. 8 et 9:

On souffriroit ses comédies,
Quoyque foibles et peu hardies,
Si de tragiques mouvements
N'augmentoient ses contentements,
S'il n'avoit affoibly la France, etc.....
Lorsqu'il doit penser aux combats,
Il prend ses comiques ébats,
Et pour ouvrage il se propose
Un poëme pour belle rose.
Il décrit de fausses douleurs,
Quand l'Etat sent de vrays malheurs;
Il trace une pièce nouvelle,
Quand on emporte la chapelle.
Il consulte encor Boisrobert,
Lorsqu'une province se perd.

Je ne trouve pas dans le volume d'autre allusion à Richelieu écrivain dramatique ; au surplus, cela n'a rien d'étonnant, ce recueil étant tout politique. Je ne connais aucun pamphlet spécialement dirigé contre Richelieu, au sens littéraire. E.-G. P.

Pětrolin (X, 195, 248). - Pourquoi ce Pétrolin, aussi bien que Francisquine, n'appartiendrait-il pas à un ordre religieux, la communauté de Saint-Pétrole, qui a tant fait parler d'elle, il n'y a pas si longtemps? Mais non ce Pétrolin

(Petrolino, petit Pierre) était certes quelque farceur italien qui jouait à l'Hôtel de Bourgogne, ou du moins quelque rôle d'une des pièces comiques alors en vogue. Je ne l'ai toutefois rencontré ni dans Tabarin, ni dans Gautier Garguille, ni dans l'Ancien Théâtre français de la Biblioth. Elzév. Quant à Sigongne, c'est le poëte caustique, ami de Régnier, Motin, Berthelot, Théophile, le collaborateur du Parnasse satirique, qui s'entremettait alors pour favoriser les amours de Henri IV avec la marquise de Verneuil.

PROSPER BLANCHEMAIN.

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Francisquine (X, 195, 246). A quoi bon cette manie de chercher, partout où il y a quelque trace de dépravation, des moines et des religieuses! N'a-t-on pas été jusqu'à voir des religieux en goguette, dans cette abbaye de Conards de Rouen, composée de bons bourgeois égrillards, dont toutes les cérémonies avaient pour objet de se tenir en joie et de fêter gaillardement le carnaval? - Si par hasard les religieuses soumises à la règle de SaintFrançois d'Assise s'étaient fait désigner sous le nom de leur patron, elles se fussent nommées Franciscaines et non Francisquines, lequel est un diminutif francisé du nom italien Francesca. Le pasquil en question a pour titre : Les Comédiens de la cour. C'est donc avec raison que l'on a cherché et trouvé, sur les tréteaux de la place Dauphine, le personnage de Francisquine, femme de Tabarin. Mais ni Georges d'Harmonville (Emile Laurent), ni

-

496 Gustave Aventin (Auguste Veinant), qui ont publié concurremment les œuvres de Tabarin, n'ont connu le vrai nom de ce farceur, dont Francisquine, une comédienne quelconque, n'était la femme, que sur le théâtre du charlatan Mondor. Tabarin s'appelait en réalité JEAN SALOMON; il fut marié réellement, perdit sa femme de bonne heure et eut une fille, mariée à Hugues Guéru, dit Fléchelles, comédien de l'Hôtel de Bourgogne. C'est A. Jal qui a découvert ces détails et les donne dans son Dictionnaire critique de Biographie et d'Histoire. PROSPER BLANCHEMAIN.

Défense de faire, etc. (X, 195, 276, 304). L'auteur de la question réclame avec raison contre l'incorrection des inscriptions officielles. Ne pourrait-on donner à ces appels publics à la propriété et à la décence une formule moins grasse, et imiter les citoyens de Genève qui ont fait inscrire sur leurs murailles: Il est défendu de s'arrêter ici, ou les paroisses de Londres, dont on lit partout le: Decency forbids? (La décence le défend !) V.

On dit que l'abbé Roquette (X, 225, 281, 305, 336). A propos de l'impiété des rédacteurs du Constitutionnel, l'auteur de la Chronique de Paris (Revue du DixNeuvième Siècle, VI, 29 avril 1838), disait « Nous ne désespérons pas, du reste, que le Constitutionnel ne vienne un jour à résipiscence; M. de Talleyrand y est bien venu. Il est vrai que M. de Talleyrand n'en est encore qu'à la religion du devoir; mais quand le prince de Bénévent se sentira serré d'un peu plus près, vous verrez qu'il arrivera à la religion dont il a été évêque. Voici déjà que M.de Bénévent fait abnégation de ses plus légitimes antipathies; Molière reviendrait au monde avec Tartuffe en main, que, par esprit d'humilité, M. de Talleyrand n'empêcherait pas qu'il ne fût joué. Ne vient-il pas d'envoyer cent cinquante francs à la souscription ouverte pour élever une statue à Molière? Cet acte de munificence ne saurait surprendre ceux qui se rappellent les vers de Chénier sur l'ancien évêque d'Autun :

Roquette dans son temps... etc.

On conviendra que cent cinquante francs ce n'est pas trop. M. de Talleyrand a souvent payé plus cher des portraits moins ressemblants. » Le 17 mai suivant, Talleyrand, mourait réconcilié avec l'Eglise, ayant des ministres, un roi et un arH. J. chevêque, à son chevet.

Antoine-Joseph de Genoude (X, 261, 317, 338).« Le Dictionnaire des familles << qui ont fait modifier leurs noms par l'ad

497 «dition de la particule ou autrement, en « vertu d'ordonnances ou de décrets, de« puis 1803 jusqu'à 1867 » (Paris, Bachelin, 1867, in-8°o), ne mentionne pas le nom du tuteur passionné de ce pupille effronté et terrible qu'on nomme le Suffrage universel. L'anoblissement de M. Genou n'entraînait pas de droit le changement de l'orthographe de son nom, car il faut distinguer entre la qualité de noble et la forme du nom. La particule n'a jamais été nobiliaire. Elle n'est qu'une vaine apparence. Les personnes qui obtiennent des particules ne sont pas anoblies par ce fait insignifiant; mais elles trompent le vulgaire qui a ce préjugé profondément gravé, et elles finissent par se tromper elles-mêmes. Un certain nombre de familles nobles n'ont jamais porté la particule. On trouve, au contraire, dès le XIIIe siècle jusqu'à nos jours, une multitude de noms d'artisans et de simples bourgeois ornés de cet appendice.

Le fougueux publiciste aura, motu proprio, allongé son nom « par devant et par derrière, » pour mieux montrer la faveur royale et présenter son genou.

V. DE V.

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Vie de Bayard (X, 262, 401, 433). L'Histoire du chevalier Bayard, citée par Z. A., n'est pas une ancienne édition; elle ne fait que reproduire le texte arrangé par Godefroy et déjà publié à Paris, chez Abraham Pacard, en 1616 et en 1619. Or, ces deux dernières éditions n'étaient que la réimpression du Loyal serviteur. Les deux Biographies du Chevalier sans peur et sans reproche, citées dans ma précédente réponse, ont été imprimées, celle donnée par Champier, à Lyon, par Gilbert de Viliers, l'an de grâce 1525, et « le Loyal serviteur », Paris, par Nicolas Couteau, pour Galliot Dupré. « Et fut achevée d'imprimer l'an 1527. »

(Grenoble.)

-

BAZIN-BARUCLA.

à

Mademoiselle Vaouilmeplait (X, 291, 342). - Ce nom, assez bizarre, j'en conviens, a cependant de nombreux analogues. On sait notamment que certains puritains anglais avaient, ainsi que dit Victor Hugo, dans son Cromwell (acte I, sc. 9),

l'habitude risible

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De l'influence des coups d'Etat sur la multiplication des couvents (X, 292, 342, 369).«... Toutefois nous ne nions pas absolument l'utilité des tentatives qui ont pour but de constituer, au milieu de la grande société, de petites sociétés, présentées comme un idéal et un type. D'abord ce phénomène est une nécessité de la situation actuelle de la société. Quand tout paraît désordre et dissolution, il est naturel que des âmes ardentes, ou des esprits, à la fois logiciens et aventureux, aspirent à créer soudainement, pour eux et pour tous, un ordre chimérique. C'est leur tendance, ce peut être leur destination, et c'est aussi leur droit. Ainsi, à la chute de l'Empire Romain, on vit tout à coup la vie monastique envahir la société; il apparut de tous côtés des « maîtres de vie », comme on les nommait et comme ils appelaient les livres qui renfermaient leurs codes; le dégoût de l'existence dans le sein de la vieille société païenne expirante, et l'attrait pour la vie essénienne, prirent tant d'empire, que l'on vit des villes entières et une grande partie de la population de certaines provinces embrasser la société en communauté; l'Empire se fondit en moines, et ce fut là une des causes les plus actives de sa destruction, cause que les historiens Gibbon, entre autres, n'ont pas su apprécier; mais ce fut en même temps une semence de reconstruction et d'avenir. Ainsi encore aux XVe et XVIe siècles, avant que l'Europe, ébranlée par la Réforme, et sortie de l'unité Catholique, se fût rassise, on vit surgir tout à coup ces grandes, mais éphémères agglomérations, qui passèrent sur l'Europe, comme la trombe qui tonne, frappe et s'éteint. Toujours, en effet, on a vu ces flots impétueux que jette devant lui l'océan agité de la société, couverts à la longue et absorbés par le mouvement général de la société elle-même. Les institutions monastiques qui, à partir de la fin du second siècle, pullulèrent en Orient, n'empêchèrent pas les institutions chrétiennes de se former; et celles-ci non-seulement n'adoptèrent pas le monachisme, mais regardèrent le monachisme comme un étranger, le tinrent toujours en suspicion, et le soumirent à leur discipline. De même, après la Réforme, les Anabaptistes et les Moraves ont fini par prendre leur point de repos, et par perdre toute influence au sein de la grande société protestante. Nous ne trouvons donc rien de surprenant à voir aujourd'hui tant d'hommes dans l'attente d'un messie, et il ne nous étonne pas non plus que quelques-uns se fassent révélateurs et messies, et donnent leur règle comme le type de l'avenir. Mais ce qui nous paraîtrait inique et absurde, ce serait de

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D'entortiller leur nom d'un verset de la Bible, et qu'il en a lui-même introduit trois parmi les personnages de son drame, sous les noms de : « Quoique-puissent-tramerceux-qui-vous-sont-contraires », Louer Dieu-Pimpleton », de « Mort-au-Péché-voir les Gouvernements faire de vains et Palmeron», et de « Vis-pour-ressusciterJeroboam-d'-Emer. L. D. L. S.

impuissants efforts pour étouffer ces associations. Comprendrait-on cette violence dans une société qui, en tout, a mis, comme

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- Un décret du 31 janv. 1852, inséré au 486 Bulletin des lois, no 3600, permit au Président de la République d'autoriser, sous certaines conditions, les congrégations religieuses de femmes, qui n'avaient pas eu jusqu'alors d'existence légale, et une décision du ministre des finances, du 25 juin 1852, autorisa l'enregistrement, au minimum du tarif, des actes par lesquels les propriétaires apparents des immeubles appartenant réellement aux communautés déclaraient s'en dessaisir au profit des congrégations dont ils faisaient partie. Les conseils municipaux furent appelés à donner leur avis sur la question de savoir si les communautés existant dans leurs communes devaient ou non être reconnues. Cet immense travail eut lieu, dans toute la France, pendant les années 1852 et 1853. Si M. G. J. veut bien se reporter à la Collection du Bulletin des lois, il trouvera dans ces deux années plusieurs centaines de décrets autorisant des congrégations religieuses de femmes.

--

CH.

Les armes d'Anvers. Celles d'Amsterdam (X, 294, 346). Additions et corrections: Anvers: De gueules au château d'argent composé de quatre tours disposées en losange reliées par des murs. Quand on trouve cousu à ces armes un Chef d'Empire, ce sont celles de la province, jadis marquisat, du saint Empire romain germanique (Guill. et Jean Blaeu, Novus Atlas, 3 vol. in-fol. Amsterdam, 1641, en allemand). Les armes d'Amsterdam étaient autrefois un navire sans gouvernail. Guillaume III, comte de Hollande, lui a donné, en 1342, celles qu'elle porte à présent, qui sont : de gueules à un pal d'or chargé d'un autre pal de sable chargé de trois sautoirs d'argent. (Les Délices des Pays-Bas ou Histoire générale des Pays-Bas [sans nom d'auteur], 4 vol. pet. in-8°. Bruxelles, 1743). Ici les anciennes armes d'Amsterdam ne sont pas blasonnées, elles ne sont qu'indiquées.

Le blasonnement des nouvelles armes d'Amsterdam par M. de Magny pèche contre la règle couleur sur couleur ne se J'oubliais de dire que, d'après le peut. Novus Atlas de Blaeu, il y a, dans les armes d'Anvers, au-dessus du château, deux mains, disposées comme dit M. de Magny.

G. G.

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Les auteurs d'un coup d'Etat << bien connu dans l'histoire » (X, 349, 408). Encore une confirmation du fait étrange qu'ont révélé MM. Maxime Du Camp et Jal. Je la trouve dans la Revue des Deux Mondes du 1er juin dernier, p. 703, « M. Geffeken, auteur d'un savant livre sur les rapports de l'Eglise et de l'Etat, affirme, comme le tenant d'un diplomate qui prétendait lui-même le savoir d'original, que le comte Pozzo di Borgo s'étant rendu auprès de Charles X pour lui représenter que la signature des ordonnances mettrait sa couronne en danger, le roi lui repartit : « Ne craignez rien, hier encore la sainte Vierge est apparue à Polignac. » Sur quoi, l'ambassadeur russe se prit à dire : « Quand les ministres ont des apparitions, les rois sont perdus. » R. P.

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Trestionz. Tetir (X, 421). Je ne serais pas éloigné de croire que ces deux mots ne sont que les formes différentes d'un même vocable. Ils auraient leurs équivalents latins dans Testrum, Testerium et Testura, que donne Du Cange, avec l'anglais Tester, et la désignation d'un ciel ou d'un dossier de lit. En donnant plus d'extension à la signification de ce mot, on pourrait le faire servir à désigner une sorte de dais. Dans le premier exemple de l'inventaire de Lyon, il s'agissait d'un petit dais, garni de pierreries dehors et dedans, sous lequel (infra quem, dit le texte) est placée une croix reliquaire. Dans le second exemple, il se peut qu'il ne s'agisse que de l'enveloppe de coussins, bien que ceux-ci soient de soie. Mais les manuscrits nous montrent souvent des coussins faits d'un riche tissu partiellement recouvert d'un second tissu plus riche, simplement lacé sur les bords, et laissant voir le premier. ALF. D.

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