Le Jeu de la Constitution (X, 553). Depuis que j'ai lancé ma question, j'ai trouvé la solution de la premiere partie dans une lettre du comte de Caylus, publiée par M. Henri Bonhomme, dans son ouvrage intitulé: Madame de Maintenon et sa famille (Paris, Didier, 1863, p. 182). Lettre de Caylus à l'abbé Conti, du 13 nov. 1722 «Je n'ai pu vous faire parvenir le Jeu de la Constitution, qu'ils ont fait en Hollande, mais envoyé de Paris, dessiné et accommodé comme le Jeu de l'Oie. Il m'a assez amusé; je ne doute même pas que vous ne l'ayez vu à présent. Donc ce jeu a réellement existé; reste la seconde partie de ma question: Y en a-t-il des exemplaires dans nos grandes bibliothèques? E.-G. P. Sur un passage de Saint-Simon (X, 551). Il est, je crois, question de madame de Beauvais dans le très-curieux et très- savant volume de notes, que le comte Léon de La Borde a joint à une Lettre sur le palais Mazarin (Paris, 1847, gr. 8o, c'est la 4 lettre sur l'organisation des Bibliothèques); malheureusement ce volume a été tiré à fort petit nombre et il est d'un prix très-élevé. Il serait bien à désirer qu'une réimpression vînt le mettre à la portée des amateurs, qui lui feraient le meilleur accueil. B. T. La grande relation véritable (X, 553). -Cet opuscule a été imprimé par Fiévée, en 1791, sous ce titre différent de celui indiqué: « Relation véritable et remarquable du grand voyage du Pape en paradis et en enfer, suivie de la translation du Clergé aux enfers. » Une nouvelle édition sortant des mèmes presses a paru sans date, sous ce titre, un peu modifié: Relation véritable et remarquable du grand voyage du Pape en Paradis et en Enfer, par Feller, suivie de la translation du Clergé aux enfers par le cardinal de Montmorency, ou la Révolution infernale. Brunet, Querard et Barbier attribuent ce pamphlet à J. Fiévée, alors imprimeur. A. D. Le Manuel du Libraire, 5e édition, tom. IV, col. 1208, indique deux éditions de ce libelle, avec quelques modifications dans le titre de l'une d'elles; l'une est in18, datée de 1791, l'autre in 32, sans date; toutes deux portent le nom de Fiévée comme éditeur, et cette brochure a été attribuée à ce littérateur qui n'avait alors que vingt-quatre ans. Ajoutons qu'une réimpression de cette facétie fort peu spirituelle a paru à Bruxelles, 1869, in-16, D. Morand. Acad. Regiar. Paris. et Lond. (X, 553). Morand est le nom d'un célebre chirurgien du dernier siècle (16971773). Entre autres titres, le chirurgien Morand (Sauveur-François) était secrétaire de l'Académie royale de chirurgie, membre de l'Académie royale des sciences et de la Société royale de Londres. Je croirais toutefois plus volontiers que l'exlibris signalé provient du bibliothécaire de l'Académie des sciences, le docteur JeanFrançois Morand (1726-1784), qui appartenait, comme son homonyme, à un grand nombre de sociétés savantes étrangères. Ce dernier, ainsi qu'il ressort des mémoires qu'il a laissés, était un grand chercheur de singularités scientifiques; ses travaux aussi bien que ses fonctions donnent à penser qu'il était bibliophile. G. I. Doctus cum libro, je puis dire qu'il s'agit du docteur Morand (Sauveur-François), Paris, 2 avril 1697-21 juillet 1773. Ce savant anatomiste et opérateur, qui apprit de Cheselden à tailler la pierre, était versé dans la connaissance des antiquités, des médailles et des belles-lettres. Il possédait une belle bibliothèque, dont son fils, le docteur Jean-François-Clément Morand, a dressé le Catalogue, en le faisant précéder de l'éloge de son père. Consulter sur le père et le fils la Nouv. Biog. Didot. A. D. Question d'étiquette (X, 554). - Le Figaro, quelques jours après l'article cité par M. J. A., a publié ce qui suit : « Revenant sur ce que nous avons écrit à pro 603 pos du port de l'habit noir, un de nos lecteurs nous demande si, lorsque nous disions, «qu'en aucune circonstance un homme du monde ne porte l'habit avant six heures du soir », on ne doit pas faire exception, soit pour un mariage ou pour une visite officielle. Réponse: Ni pour un mariage, ni pour une visite officielle, il n'est besoin d'habit noir. Un homme du monde se marie en redingote; ses témoins sont dans la même tenue. Lorsque le marié n'a pas dépassé la trentaine, et qu'il fait partie de ce qu'il est convenu d'appeler la grande vie élégante, il porte un habit bleu à boutons d'or et pantalon gris perle; c'est le suprême du goût. Quant aux visites officielles, même celles du jour de l'an, elles ne se font en habit que lorsque celui qui la rend fait partie d'un groupe où il y a des uniformes avec lui; n'ayant pas d'uni. forme, il endosse l'habit et met la cravate blanche. Mais, s'il s'agit de visite individuelle faite à un haut fonctionnaire et même à un ministre, dans le courant de l'année, la redingote est parfaitement de mise. On nous demande également si, pour les enterrements, l'habit noir est nécessaire. Nullement. Aux enterrements de sénateurs et de députés, les membres désignés pour représenter les deux Chambres aux obsèques d'un collègue portent l'habit noir, il est vrai; mais cela provient de ce que ni les sénateurs ni les députés n'ont de costume officiel. Ce qui prouve, d'ailleurs, que même dans cette solennité l'habit est porté suivant la volonté du membre de la commission, c'est qu'il doit avoir à la boutonnière les insignes de sénateur ou de député. Donc, concluons, en répétant qu'un homme du monde peut se passer, en toute circonstance, d'endosser l'habit avant six heures du soir. Hier, un de nos confrères s'est montré fort troublé de l'opinion que nous avons émise en disant qu'un homme du monde peut se marier en redingote. Et il nous porte le défi de lui citer des exemples. - sait bien que ce n'est pas le cas de citer des noms propres, de faire, en un mot, intervenir des personnalités dans cette controverse. Mais, quand nous affirmons que l'on peut se marier en redingote, nous dirons d'abord, en passant, qu'en Angleterre, d'où la mode noire est venue, la question, posée comme un doute, ferait rire tout le monde. Mais il s'agit de la France; restonsy et disons à notre confrère le pourquoi de notre prétention. Dans une réunion de gens du monde, la toilette des hommes doit se conformer à la toilette des femmes. Or, quand un mariage a lieu dans la journée, dans la matinée, ce qui est assez fréquent, les femmes sont en robes montantes. Les hommes doivent être en redingote. 604 Le soir venu, soit pour le dîner, soit pour le bal, les femmes prennent les robes décolletées. Les hommes, à leur tour, prennent l'habit noir. Nous n'avons jamais prétendu que des hommes du monde ne se fussent pas mariés en habit noir; nous avons voulu établir seulement que, sans déroger, ils pouvaient se marier en redingote, et voilà tout. » P. c. c.: M. A. L'habit, dans le cas cité par M. J. A., est un «< uniforme », il doit être mis pour les visites officielles. H. Î. Non, tous vos beaux discours ne m'ont point [converti. Et pourquoi voulez-vous que j'embrasse un parti ! N'est-ce donc point assez que d'insolens libraires Préfèrent des pamphlets à mes œuvres légères ? Est-ce trop peu déjà qu'un stupide mépris Proscrive ces beaux arts, dont mon cœur est [épris, Et que le Pinde, grâce au nom de République, Voie en ses verts bosquets régner la politique? Faut-il passer partout pour esprit de travers, Ou m'unir aux ingrats qui font fi de mes vers? Et, pour rester Français, titre qu'on me refuse, Sous le joug libéral dois-je courber ma muse? Ah! je veux être un sot, et, loin de vos dra[peaux, Rimer sans auditeurs, mais rimer en repos : Penser avec Pascal et rire avec Voltaire; 605 Et, fuyant ces salons où la nullité règne, Consoler de l'oubli les arts qu'on y dédaigne. L'ENRÔLEUR. Tout beau (ces jeunes gens ont grand besoin [d'avis!): Tu connais donc bien peu l'heureux siècle où tu [vis? : L'on dédaigne les arts, et cent routes nouvelles S'ouvrent aux vrais talens pour fuir les vieux [modèles ! Voyons quel est ton genre? Ecoute et tu vas [voir Qu'en travaillant un peu, l'or sur toi va pleuvoir. Es-tu peintre? Transmets à la lithographie Nos modernes exploits que Clio te confie. Pour éclipser les faits du Preux de Roncevaux, Le brasseur Rossignol t'offre ces grands travaux. Crois-tu que ces guerriers, tous morts aux Ther[mopyles, Près de nos Fédérés auraient dormi tranquilles? Et que ce général qui battit du tambour, Ne vaut pas bien Condé sous les murs de Fri[bourg? Réponds: mais, je le vois, peu sensible à la [gloire, Tu ne peux t'élever aux grands tableaux d'his[toire; Descends donc aux portraits. D'un grand homme [ignoré Peins-nous le noble front, de rayons entouré; Ou, moderne Callot, dévoue au ridicule Ces vieux sujets du roi, dont la France pullule, Fous qui, dans leurs aïeux, osent encor vanter De gothiques vertus qu'ils surent imiter. Crois-moi suis mes conseils; dans peu de [temps sans doute Tu seras de ces gens qu'on flatte et qu'on re[doute; Et ton nom, étalé dans plus d'un cabinet, [plumes, Nous voyons les guerriers succéder aux lé[gumes; La botanique, hier, fut à l'ordre du jour, Il est juste aujourd'hui que l'histoire ait son [tour. Vois ce livre, heureux fruit d'un siècle de lu[mière : Il montre au bon bourgeois l'éloquence_guer[rière. Fais-m'en donc un pareil: mêle, choisis en gros Le cri d'un soldat ivre et le mot d'un héros; Et donne au bon Henri quelque place modeste Entre deux bulletins, ou près d'un manifeste. Surtout, si tu décris nos revers, nos succès, Songe qu'un Vendéen ne peut être Français ; Songe encor que ce roi, d'orgueilleuse mé[moire, Louis, n'a jamais su ce que c'est que la gloire; Que Vendôme et Villars, qu'on se plaît à vanter, Sont loin de maint héros que tu pourrais citer. Luxembourg comptait-il ses soldats morts par mille? 606 De cent vastes cités les murs fumans encor... Qu'en dis-tu? Prouve, aussi que, bien qu'il fût [despote, Ce Louis, après tout, n'était pas patriote. Tiendra, pour te défendre, une lance en réserve, L'ADEPTE. Il suffit pour rester en repos, Je vais, par un fait seul, vous répondre à propos. Hier, manquant d'argent, vint s'asseoir à ma taMacer, cet ami sûr, ce parfait pauvre diable. [ble << Ah! mon cher, me dit-il, je n'ai plus d'avenir. << Un jeune homme en nos jours ne saurait par[venir. « Tu sais que, préférant l'or à la renommée, « De nos indépendans j'ai dû grossir l'armée. << Cherchant donc à paraître, en un pamphlet [du jour, « Je voulus, l'autre mois, me produire à mon [tour. « D'abord, pillant partout des phrases rajeunies, « Je m'étais fait un fonds de quelques calomnies; « Puis, je citais sans crainte, en termes absolus, «Et Voltaire et Rousseau, que je n'ai jamais lus. « J'invoquais nos grands mots': la vertu, la vic [toire; « Et je crois même aussi que je parlais d'his[toire. « Ajoute à ce mélange un morceau fort adroit, « Où je prouvais que Dieu n'a sur nous aucun [droit; « Où même, pour montrer mon âme libre et [fière, « Je jetais loin de moi le joug de la grammaire. « Croirais-tu qu'un discours, si fort et si rusé, << Pour le susdit pamphlet fut trouvé trop usé? « Que je perdis mon temps, mes frais, mon élo[quence? « Et que, de m'enrichir m'ôtant toute espérance, « Le grossier rédacteur m'envoya sans façon << A ce journal sans sel où l'on singe Addison? >> Macer a répondu : Pour moi, je dois me taire. Sans savoir le citer, je sais lire Voltaire; Je hais la calomnie; enfin mon esprit lourd Ne saurait s'élever à la hauteur du jour. L'ENRÔLEUR. Jeune homme, tu te perds. Ecoute-moi, de [grâce: Si d'un vrai citoyen ton cœur n'a point l'audace, Tu peux, quittant le fouet et prenant l'encen[soir, Sans renoncer à nous, ramper sous le Pouvoir. Le ministre, crois-moi, saura payer le zèle D'un auteur qui pour lui veut bien faire un li[belle. On voit, dans les honneurs, plus d'un homme [prudent, Que le premier revers peut rendre indépendant; N° 226.] L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. La girouette reste au haut de l'édifice : [obscur. Vous qui m'auriez fait grand, arts divins, arts [que j'aime, Vous êtes oubliés; je veux l'être moi-même. Du moins tâchons encor d'en retrouver l'image. L'ENRÔLEUR. Cet homme est un ultra... L'ADEPTE. Je suis un homme. L'ENRÔLEUR. [reux... A d'autres ! Ces royalistes-là font tous les bons apôtres : Tu n'étais, disais-tu, d'aucun parti : fort bien! Tu ne te trompais pas : que sont tes pareils? Rien. Ce n'est plus un parti. L'ADEPTE. Non, c'est la France entière. L'ENRÔLEUR. Fais que nos électeurs prouvent, à leur manière, Ce que voulaient sans doute attester certains cris Dont t'ont dû réjouir nos fidèles conscrits. L'ADEPTE. Il est vrai : l'anarchie, aux têtes renaissantes, S'éveille, et rouvre encor ses gueules mena[çantes; Le trône, sous ses coups, commence àchanceler; Les dégoûts dont la haine à dessein nous abreuve. Au fond d'un noir cachot je me voyais traîné; 608 [10 Oct. 1877. Montrant mon corps brisé, mes cicatrices vaines, pouvez verser! » V.-M. HUGO. Ainsi, notre grand Hugo était, en 1819, un vrai Despreaux politique de dix-sept ans! Comme cela est pensé et déjà richement rimé ! H. E. Une ébouriffante note. Dans l'édition des Euvres de Voiture, donnée par M. A. Ubicini, en 1855, chez Charpentier, on trouve (t. I, p. 67) cette note sur Mile d'Attichy (Anna Doni), depuis la comtesse de Maure: « Elle était fille du maréchal de Marillac et d'un commis d'Adjacetti, nommé Doni, qui se disait gentilhomme.» Fille du maréchal de Marillac, c'était déjà bien étrange, le maréchal ne passant généralement que pour être l'oncle de la demoiselle; mais fille du maréchal et d'un commis, cela passe toute permission, et il faut s'empresser de tirer l'échelle ! IGNOTUS. Le Régiment de Champagne. cès de la pièce nouvelle de Jules Claretie : Le Régiment de Champagne, rappelle à mon souvenir deux anecdotes. Dans un bal donné, en 1747, au palais de Versailles, à l'occasion du mariage du Dauphin, fils de Louis XV, un inconnu prit place sur une banquette réservée et voulut y rester, malgré l'injonction du maître des cérémonies. Comme elle devenait impérieuse, il répondit: Je m'en f..., et il ajouta Si cela ne vous convient pas, monsieur, je suis un tel, colonel du régiment de Champagne. Une dame, témoin de la scène, se trouvait également sur un siége destiné à une autre; invitée à son tour à céder cette place et voyant que le colonel avait gardé la sienne, elle s'écria fièrement: Je n'en ferai rien, je suis aussi du régiment de Champagne! Le mot fit rire et passa en proverbe. Plus tard, quelques officiers français, qui étaient allés à Berlin, ayant été admis à l'honneur de faire leur cour au grand Frédéric, l'un d'eux se présenta devant S. M., sans uniforme et en bas blancs. Le roi lui demanda : Quel est votre nom? L'Intermédiaire DES CHERCHEURS ET CURIEUX (CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.) « Gé Une chanson écrite en rébus. néralement les églises de style français construites à l'étranger, telles que celles d'Angleterre, et particulièrement le munster de Strasbourg, portent des légendes hiéroglyphiques, satiriques, qui, au lieu d'être dirigées contre la chevalerie, tournent en ridicule les gens du pays. C'est ainsi que la cathédrale de Strasbourg porte sur sa face méridionale une chanson écrite en rébus, qui doit avoir été celle de la Corporation des bonnetiers de Strasbourg. C'est celle du « bonnet rond françois >>> dont Rabelais, qui était passé maître en ce genre de plaisanterie et initié aux secrets des francs-picards en sa qualité d'architecte, a tiré son fameux chapitre des << Mouchoirs »; or, parmi les gens qui ne se servent pas de mouchoirs, la chanson strasbourgeoise cite les Juifs, les Cordeliers et les Badois, et met tout simplement la scène en action. Un autre couplet dit qu'on ne peut pas parler badois sans avoir la colique, etc. » (D'Orcet, Revue britannique, sept. 1877.) Je voudrais bien savoir quelles peuvent être, pour tout ceci, les sources et les autorités de M. d'Orcet? R. Deux passages de Bonnefons à expliquer. En lisant la Pancharis de Jean Bonnefons, je me suis trouvé arrêté, dès le 4o vers, par cette phrase: Ludo carmine quo tener Catullus Qui sont ce Plinius et ce Calvus? Quelques pages plus loin, je lis: Ad Matthiam Bruerium, Proprætorem Parisiensem. Je n'ai pu découvrir, ni quel est ce Matthias Bruerius, ni à quelles fonctions du XVIe siècle correspond ce titre de Proprætor. R. N. ༥ A. E. Caucus. Je trouve dans le Punch de Londres, du 25 août 1877, un article avec ce titre : « Caucus on the Colorado beetle », que je traduis par « Réunion délibérante sur le Doryphora decemlineata » (sauf erreur). Mais quelle est la signification précise de ce mot Caucus? Il me semble de création récente et appartenir à ce qu'on appelle à Paris la « langue verte. » Un collabo anglais voudrait-il me dire à quelle sorte de réunion, de meeting, il s'applique, et en même temps s'il existe, même seulement dans la langue parlée, depuis plus de sept ans? Le sens général de l'article du Punch me fait supposer qu'un Caucus est une réunion de trembleurs, s'alarmant de rien, adoptant dans leur effarement tout ce qu'on leur propose, et se séparant, au besoin, sans avoir rien décidé. G. G. Recension. « M. Jaffi en avait fait paraître (de ces compositions) une recension dans sa Bibliotheca rerum Germanicarum... » (A. Maury, Journal des Sa TOME X.-- 20 |