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Il y a nombre d'années que la Gazette de Moscou a publié le nom de l'employé de la police de Napoléon Ier qui, en 1811, a fabriqué le fameux Testament de Pierre Ier. C'était l'époque où l'empereur des Français ne rougissait pas de se faire faussaire et d'inonder la Russie de faux assignats russes qui furent une des causes de la banqueroute de 1822. Il s'agissait alors de soulever l'opinion de l'Europe contre l'ambition de la Russie, et ce but a été en_partie atteint.

Pierre Ier n'a eu le temps, avant de mourir, que de tracer sur une ardoise ces mots : « Reniez tout. » S'il avait fait un testament, il aurait assuré la succession au trône, de manière à ne pas donner lieu aux troubles qui ont signalé l'avénement des impératrices Anne et Elisabeth.

Le style de Pierre Ier ne ressemble en rien à celui du fameux factum, et il est faux que le chevalier d'Eon ait rapporté de Saint-Pétersbourg le testament de Pierre. Fouillez les archives et l'histoire, et vous n'en trouverez pas trace avant 1811.

La politique qui a réussi aux tzars de Moscou et a réuni toutes les Russies sous leur sceptre a été inaugurée par Kalita et Ivan III. IVAN GOLOVINE.

Prenons acte.

P. c. c.:

G.HUNALD.

Etat militaire de la France (1871-76). Notre petite feuille n'a guère à s'occuper des choses du jour et de la marche des affaires générales de notre pays; son cadre exigu y ferait d'ailleurs obstacle. Cependant, comme signe du temps et comme observation notable à enregistrer, laissezmoi relever ici ce que je trouve dans un grand journal. On y parle du personnel de l'armée française et de ce qui a été accompli en ces derniers temps, en vue de sa réorganisation. Tout, ou presque tout, était à reconstituer en 1871. Le plan d'ensemble qui a fini par prévaloir a exclu bien des réformes nécessaires, bien des innovations essentielles. Le «vieil homme>> l'a emporté sur l'homme nouveau, «< L'esprit public, si bien disposé il y a cinq ans, a commencé à s'énerver sous l'influence des anciens errements... On avait, après la guerre, une occasion unique! On n'en a pas profité. On n'a pas su utiliser l'élan qui existait au lendemain de nos défaites. On est retombé sous le joug des circonstances et des compromis. A l'initiative nationale on a substitué les initiatives su

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Les vers blancs de M. Sardou. M. Sardou, dans la préface de La Haine, appelle cette pièce une tragédie en prose. A-t-elle toujours été en prose? J'ai de fortes raisons pour en douter. En effet, en relisant la brochure avec attention, j'ai trouvé des hémistiches par centaines, une grande quantité de vers faciles à restituer par le déplacement d'un mot ou par une synonymie tout indiquée, enfin soixantecinq alexandrins complets et prosodiquement irréprochables. Parfois même on rencontre deux alexandrins de suite. Exemples:

Et quel peuple? Le tien? Celui-là, sur la place, Qui voulait t'écharper, est-ce le peuple aussi ? (Acte II, sc. 2.)

Il fallait donc prévoir ces subites faiblesses, Cœur débile, et ne pas m'arracher le poignard! (Act. IV, sc. 5.)

La proportion paraît d'autant plus forte, que la brochure est surtout encombrée d'indications de mise en scène, et que les spectateurs de la Gaîté entendirent plus parler la poudre que les personnages. Le seul morceau notable où l'on n'aperçoive pas les membra disjecta d'une pièce en vers est le récit, fait par Cordelia, de l'outrage qu'elle a subi, hardiesse qui paraît appartenir à une manière plus récente et qui était d'ailleurs renouvelée de la Jane d'Alfred Touroude.

G. I.

Une chanson polytechnicienne.-L'Ecole polytechnique a dans ses fastes une chanson bachique, fort oubliée aujourd'hui, car elle date de son berceau, et qui fut adressée, en 1798, aux élèves de la première promotion par le camarade Héron de Villefosse. La voici, d'après une copie qui a été faite sur un exemplaire in-folio, lithographiée à Rennes, en décembre 1828, et portant cette rubrique : Presse lithographique du 1er d'artillerie à pié. Elle

N° 209.]

L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. [25 janv. 1877.

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est accompagnée d'explications couleur du temps (1828), que nous prenons soin de reproduire textuellement :

CHANT POLYTECHNIQUE

Adressé en 1798 aux élèves de la Ire promotion de l'Ecole polytechnique.

NOTA. Les premiers Elèves, qu'on peut appeler les fils aînés de l'Ecole polytechnique, instituèrent, dès 1798, et continuèrent depuis, par les soins de leurs anciens camarades, M. Rohault, aujourd'hui architecte, et M. Rendu, aujourd'hui notaire à Paris, une réunion amicale qui a toujours lieu de temps en temps, pour ceux des élèves de la fondation de l'Ecole qui se trouvent dans la capitale. Ce fut à l'un des joyeux repas dont cette réunion est l'objet que la chanson suivante fut adressée, en 1798, aux anciens élèves, par leur camarade, M. Héron de Villefosse, aujourd'hui inspecteur divisionnaire des mines. Tous les convives ayant demandé dernièrement que cette chanson fût imprimée et distribuée au nombre de plusieurs exemplaires, à chacun des anciens élèves, on a pensé qu'avant d'exposer au jugement du public ce qui n'est au fond qu'une plaisanterie de famille, il convenait d'accompagner cette chanson de quelques notes.

(Ici se trouve une sorte d'épure drolatique, qualifiée d'hieroglyphe polytechnique, représentant un bonhomme, formé, de la tête aux pieds, par l'assemblage de divers attributs polytechniciens: figures géométriques, règle, compas à branche articulée, etc., et reposant sur un triangle, A, B, D, à la base duquel on lit les ameuses lettres : C. Q. F. D.)

AIR Mes bons amis, pourriez-vous
m'enseigner, etc.

Mes bons amis, célébrons les plaisirs
De l'Ecole polytechnique;

Mais écartons, de nos joyeux loisirs,
Son attirail scientifique.
Le Z, I'X et l'Y

M'inspirent grand respect (1);

Mais s'il faut que mon cœur s'explique,
Franche amitié, propos joyeux,
Voilà ce que j'appris de mieux
A l'Ecole polytechnique!

Qui le croirait! trois cents jeunes rivaux,
A l'Ecole polytechnique,

Vivaient heureux, vivaient libres, égaux,
En l'an trois de la République (2)!
En vain les niveleurs
Sur la patrie en pleurs
Traînaient leur niveau tyrannique,
Et l'amitié tout bonnement,
Assurait son niveau charmant
Sur l'Ecole polytechnique!

Règne sur nous, aimable souvenir

De l'Ecole polytechnique.

Nos premiers jeux, d'un heureux avenir,
Sont pour nous le gage authentique.
Oui, ces nœuds fraternels

Sont sacrés, éternels,

Comme les lois de la physique,

Et si jamais les passions

(1) On sait que, par ces trois lettres, on désigne les quantités inconnues, dans les calculs mathématiques.

(2) Telle est l'époque de la fondation de l'Ecole. On se rappelle que les républicains reprochaient alors aux élèves de l'Ecole polytechnique d'être royalistes.

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Veulent les rompre, amis, pensons
A l'Ecole polytechnique!

Tous les objets, tous nous rappelleront
Notre Ecole polytechnique;
Vaisseau, canon, fort, carte, mine, pont (1),
Tout aura ce pouvoir magique
Or, comme il est constant

Que l'Ecole est vraiment
Un manoir encyclopédique

Pour notre honneur, prouvons soudain
Qu'on est expert en fait de vin (2)
A l'Ecole polytechnique!

Feu M. Charles Le Brun était alors inspecteur des études de l'Ecole polytechnique. Il était aimé et vénéré de tous les élèves; la mémoire de ce respectable chef leur sera toujours chère. M. Le Brun apportait tant d'honnêteté et de ménagements dans les réprimandes qu'il était quelquefois obligé de faire qu'il ne disait jamais à un élève : « Vous avez tort,» mais seulement: «Nous avons tort, » se mettant ainsi de moitié dans le reproche que ce fidèle observateur du règlement était toujours si loin de mériter. C'était à son caractère, connu de tous les élèves, que le couplet suivant faisait allusion, par une plaisanterie qui ne pouvait altéter en rien la considération due à M. Charles Le Brun.

Et toi, Le Brun, et toi digne soutien
De l'Ecole polytechnique,
Viens parmi nous, le calepin en main,
A table exercer la critique!
Dis à chacun tout bas :
Quoi! nous ne buvons pas!
Nous méritons que l'on nous pique;
Car il est dans le règlement
Qu'il faut boire pour être enfant

De l'Ecole polytechnique!

Les anciens élèves s'étant réunis depuis l'heureux retour de Louis XVIII dans sa capitale, et le chant polytechnique ayant été accompagné d'un toast à Sa Majesté, et des acclamations unanimes de Vive le Roi! l'auteur de la chanson, interprète des sentiments de ses camarades, l'a augmentée du couplet suivant :

Depuis seize ans déjà nous répétons
Notre chanson polytechnique;
En bons amis, de bon cœur nous chantons,
Sans nous mêler de politique;
Mais enfin, désormais,

Le vœu de tout Français
N'a plus rien de problématique
C. Q. F. D., c'est démontré (3)!
Vive le roi tant désiré
Par l'Ecole polytechnique!

P. c. c. : UN VIEUX TAUPIN.

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LEGENDO

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L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

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Welche, » employé par Catherine II et par Voltaire. On lit, dans un article de la Revue des Deux Mondes (15 janvier 1877), ce passage d'une lettre de Catherine II à Grimm: « J'opine qu'il est « honteux pour un Roi de France, qui vit « au XVIIIe siècle, de mourir de la petite « vérole. Cela est Welche. »

L'auteur ajoute que Voltaire emploie ce mot dans le même sens de arriéré, routinier, pour désigner la France décrépite de Louis XV, « qui n'a plus rien du génie

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français, qui recule devant toute initia«<tive, qui craint la lumière, et voudrait « étouffer la pensée. »

Pourrait-on, s'appuyant sur diverses citations de Voltaire, justifier pleinement cette interprétation ? (Nîmes.)

CH. L.

L'année « des grandes infamies. » — N'est-ce pas Mme de Sévigné qui appelle quelque part une certaine année de sa vie «l'année des grandes infamies » ? Quelle est cette année, et pourquoi l'appelle-t-elle ainsi ? S. C.

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Un corps glorieux. Je lis dans une lettre de madame Du Deffand au président Hénault (Corresp. complète, édit de Lescure, Plon, 1865, t. I, p. 61):

«Si j'allais à la garde-robe, je vois que « je ne serais pas absolument malheu« reuse; mais un corps glorieux est si mal « assorti à mon âme, que cela me dé« sole. >>

Que peut bien signifier ici cette expression: «un corps glorieux ?» Est-ce qu'elle avait un sens spécial entre gens de bonne compagnie, parlant de leur garde-robe ? A. T.

Un cul de basse fosse. - D'où est venue

cette expression? Que désigne-t-elle, à proprement parler? B. M.

Scating-Rink.-Oh! pour l'amour du bon Dieu, qu'une âme charitable me dise donc ce que c'est que rink ? J'ai pu, tout comme un autre, traduire mon petit ouvrage anglais. Mais rink! je n'y vois que du feu, je l'avouerai. Rink me démonte et me surpasse! Qu'est-ce que c'est donc que rink? JACQUES D.

<< Encore! tout est donc souligné ! » — Tel a été le cri d'impatience de plusieurs de nos députés, le 12 janvier 1877. Ce n'est donc plus une impolitesse ?-Je suppose que les magistrats soulignent quelques passages des lettres et des rapports d'inférieur à supérieur et de supérieur à inférieur. Cette habitude existe-t-elle dans les autres administrations et depuis quand ? J'ai vu des lettres et des pièces des XVIIe et XVIIIe siècles, où rien n'était souligné. Cette règle du style épistolaire : «< défense de souligner, » est généralement observée dans l'armée, elle est inculquée aux SaintCyriens, et par eux aux sous-officiers.

H. DE L'ISLE.

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rialiste, de M. ROUHER; mais un bon portrait lithographié ou gravé ne vaudrait-il pas mieux pour apprécier la physionomie réelle de ce personnage ? Ce bon portrait existe-t-il? Et surtout, existe-t-il dans un format permettant de le faire relier en tête d'un volume in-18? Bien que cette question ne puisse sans doute intéresser que moi seul, mes confrères intermédiairistes sont trop aimables et surtout trop bien renseignés pour me refuser ce renseignement, d'autant que mon livre est chez le relieur qui n'attend que ce portrait pour commencer son travail.

Pourrait-on aussi m'indiquer, dans le même format, un portrait de SAINTEBEUVE? P. LE B.

Jean Perrin, poëte.-En 1866 (III, 461), M. A. D. a cité dix vers d'un poëte dont il n'indique par le nom. Ce dizain est relatif aux grands chevals de Lorraine, sujet que l'on croit épuisé et qui est loin de l'être. M. A. D. a omis d'indiquer l'ouvrage auquel il a emprunté ce dizain. Le nom de l'auteur se trouve dans le Héraut d'armes, août 1862. D'après ce recueil, il s'appellerait Jean Perrin. Mais cela ne suffit pas aux chercheurs. Ce qu'ils demandent, c'est d'où est ce poëte héraldique? A quelle époque vivait-il? Dans lequel de ses ouvrages a-t-il consigné ces vers? Voilà ce qu'il importerait de savoir, pour constater l'ancienneté de la qualification de grands chevaux de Lorraine, ancienneté qui paraît toujours problématique.

Prière instante à ceux de nos confrères qui connaîtraient Jean Perrin de nous donner de ses nouvelles. Les recherches les plus minutieuses, faites par l'un des conservateurs de la Bibliothèque Nationale, ont été infructueuses. Cependant l'auteur de l'article inséré dans le Héraut d'armes de 1862 a dû trouver cela quelque part. Mais où? Telle est la question.

-

E. M.

Molière et son aïeul l'Ecossais Pocklein. Voilà que Phil. Chasles, parlant dans ses Mém., p. 245, d'un collectionneur du temps de Louis XV « qui eut, dit-il, l'honneur de tâter le pouls de J.-J. Rousseau et qui a laissé un bon catalogue de curiosités,» ajoute : « Je l'appellerai de son nom G..., et son origine était écossaise, comme le prouvait son nom. Nullement noble, pas plus que l'Ecossais Pocklein (Poquelin), aïeul de Molière.... » — Ainsi, Molière descendait donc d'un Ecossais: cela est-il connu? L'allégation est-elle digne de foi? Avis à l'éditeur qui publie en ce moment à Edimbourg une si belle édition de Molière, traduit en anglais.

BON.

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On ren

De Loménie et Deloménie. contre assez souvent des noms de grands seigneurs qui sont portés par de simples prolétaires (puisque prolétaires il y a). Mais alors la particule nobiliaire fait corps avec le nom même. Ainsi un soldat du 113e de ligne, qui vient de passer devant le 2o conseil de guerre, et qui a été condamné à mort pour voies de fait sur son caporal, se nomme Deloménie, tout comme un Loménie de Brienne, ou M. de Loménie, de l'Académie française. Comment s'expliquent ces similitudes ? Sont-elles des anomalies ou des règles ordinaires? D'où viennent les noms propres ? Se produit-il encore de nos jours des titres de famille, et, par suite, des noms de famille nouveaux ? EIGEN.

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Les nobles du moyen âge se glorifiant de ne savoir signer. M. Charles Louandre (Revue des Deux-Mondes du 15 janv.) a publié un excellent résumé intitulé Les études historiques en France. J'y relève ce passage: « Quant aux actes qu'ils (les nobles) n'auraient pas signés, sous prétexte « que leur qualité les dispensait d'appren« dre à écrire, ce qui serait, dit-on, cons<< taté dans ces actes par les tabellions qui « les ont rédigés, ils n'ont jamais existé, « et l'on peut mettre le ban et l'arrière« ban des paléographes au défi de pro« duire une seule charte où cette formule << soit énoncée. »

Cette réponse catégorique me fait d'autant plus de plaisir, qu'ayant lu des milliers de chartes dans divers dépôts publics, je n'ai pas rencontré une seule fois la formule consacrée par certains publicistes qui suivent à outrance le mot d'ordre: guerre au passé. Je partage donc l'opinion de M. Louandre, au sujet de ce mensonge révolutionnaire, dont la paternité doit appartenir à l'ingénieux Dulaure, très-fécond en assertions de genre. Mais si l'un des savants collaborateurs de l'Intermédiaire nous communiquait un document authentique contenant cette fameuse phrase, presque aussi célèbre que celle qu'on a si légèrement attribuée au P. Loriquet, je m'inclinerais devant un fait particulier, lequel ne suffirait cependant point à baser une accusation générale d'ignorance contre les nobles du moyen âge.

се

Quel est le publiciste qui a le premier mis en cours ce racontar haineux? Si ce n'est Dulaure... c'est, à coup sûr, quelqu'un des siens. V. DE V.

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e, il appendait, ainsi qu'il était alors is de le faire, dans l'établissement des s, un écu à ses armes, pour laisser iun souvenir de son passage.

ette coutume, en vigueur dans les pays ersés par Montaigne, était-elle égaletusitée dans les établissements therax de France? Brioude.)

P. LE B.

erre églomisé. On désigne, dans le gage de la curiosité, sous ce nom, des ques de verre décorées sur leur face térieure de sujets peints, parfois fixés feu, mais le plus souvent posés à froid protégés par une couche épaisse de nis opaque, décor que l'on voit par nsparence, à travers la plaque.

Cette expression a été mise surtout en culation par M. Carrand, amateur bien nu de Lyon et de Paris, qui s'en est -vi, dès l'année 1826, dans un catalogue vente que possède le baron Charles villier.

Ni lui ni nous ne l'avons rencontrée lle part ailleurs.

Vient-elle du grec? Nous trouvons dans Dictionnaire grec d'Alexandre cykopat, me attique du parfait passif de yλupw i signifie graver en creux ou en bosse; seler, sculpter, polir. Mais il n'y a nulle ulpture dans ce qu'on appelle les verres lomisés; tout au plus y aurait-il de la avure dans le cas où il s'agirait de verres rés analogues à ceux des Catacombes, ont la fabrication s'est prolongée ou reouvée au moyen âge, surtout en Italie. ne feuille d'or ou d'argent, gravé ou utôt enlevé à la pointe, de façon à primer un sujet, y est comprise entre eux lames de verre.

Notons enfin qu'un expert du XVIIIe sièe portait le nom de Glomy. ALFf. D.

Raizeul. Rayzeul. On trouve, dans es Inventaires du XVe et du XVIe siècle, ne étoffe de ce nom. « Un lict de Raieul, avec dais, pentes et rideaux. » (Inv. Chenonceaux, 1603, etc.) Etait-ce une Etoffe tissée, de la guipure?? J. D. V.

Lafayette et sa maîtresse en Amérique. Un certain nombre de journaux reproduisirent, il y a quelques années, un artile nécrologique sur la veuve d'un colonel des Etats-Unis d'Amérique qui venait de mourir plus que centenaire, laissant un mposant cortège d'enfants et de petits-enfants.

Cette dame, ancienne actrice d'origine française, avait été, disait-on, emmenée par Lafayette, en Amérique, lors de son premier départ, et avait été sa maîtresse durant les deux séjours qu'il y fit. En quittant pour la seconde fois l'Amérique,

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Lafayette, qui probablement ne tenait guère à ramener son amie en France, eut l'occasion de lui faire une situation avantageuse en lui faisant épouser un de ses frères d'armes américains.

Qu'a de vrai ce récit qui est bien dans les mœurs du temps et qui ne saurait en rien, alors qu'il serait indubitablement exact, diminuer le Héros des deux mondes? P. LE B.

Hipparchia ou Aihcrappih. Barbier (t. I, no 370) fournit cette explication : « C'est un récit d'aventures galantes des Ducs de Richelieu et de Brancas avec Mesdames de V.... et d'Al... » — La lecture de cet ouvrage incorrect et insipide ne me semble pas donner raison à cette assertion, et me porte à penser que Barbier n'avait pas lu le livre. J'en appelle à plus Dans le cas d'affirmaample informé. tion de l'interprétation de Barbier, prière de nommer les autres masques, et notamment les deux dames indiquées par des initiales. CH. L.

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Poussières des archives et des bibliothèques. Chaque fois que l'on entre dans un grand dépôt de livres ou de titres, l'on est désagréablement affecté par une odeur de moisissure âcre et subtile provenant, sans doute, des poussières organiques s'échappant des livres et des papiers, lorsqu'on les secoue.

Au dernier siècle, ces poussières étaient réputées comme très-dangereuses, nonseulement au point de vue de la bonne conservation des livres, mais encore pour la santé des personnes qui les respirent. En 1779, le feudiste Mariée, dans son Traité des Archives, recommandait aux personnes chargées du classement des papiers et des titres de prendre quelques moments de repos, après un certain temps de travail, et de « les employer à se purger, pour faire évacuer le poison subtil que l'on avait nécessairement respiré de la poussière des titres. >>

Trois ans après, l'abbé des Houssayes, le savant bibliothécaire de la Sorbonne,

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