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détail des 16 vol. dont se compose la collection intitulée: Evangile du jour (exemplaire de Beuchot). Telliamed n'y figure pas; mais en voici le titre : Telliamed, «ou Entretiens d'un philosophe indien << avec un missionnaire françois, sur la di< minution de la mer, la formation de la << terre, l'origine de l'homme, etc, mis en << ordre, sur les mémoires de M. de Maillet, « par A. G*** (Y.-Ant. Guers). Amster« dam, L'Honoré, 1748, 2 vol. in-8. » Nouv. édit., augmentée sur les originaux de l'auteur, avec une vie de M. de Maillet (par l'abbé Y.-B. Le Mascrier). Paris, Debure, 1755, 2 vol. in-12. »

Est-ce l'édit. de 1748, ou celle de 1755, que l'Index a voulu indiquer? Cette erreur a-t-elle été corrigée dans une édition postérieure de l'Index? OL. B.

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<< Cupidon sur le trône. » Paul Colomiès cite (Gallia orientalis, 1665, in-4o, p. 67) un livre intitulé: Cupidon sur le trône, ou l'Histoire des amours de nos rois depuis Dagobert. Quelqu'un connaîtil ce livre qui, quoique infinement rare et probablement très-curieux, n'est pas mentionné dans le Manuel du libraire (Avis à M. Pierre Deschamps, le continuateur de J.-Ch. Brunet), et qui, quoique sans nom d'auteur, n'est pas davantage mentionné dans le Dictionnaire des ouvrages anonymes (Avis à MM. Barbier et Billard, les continuateurs d'Alex. Barbier)?

T. DE L.

Phil.

Un petit scandale de famille. Chasles raconte (t. I, p. 312, de ses Mém.) l'historiette d'un livre qu'aurait fait imprimer le marquis de Foudras, et où il aurait écrit, comme jadis Bussy-Rabutin, l'histoire galante d'une sienne cousine par alliance, ou mésalliance, M... « belle nymphe, grande, superbe, etc. », épousée par le marquis de F..... J..... Le tout pour faire chanter la famille en la forçant à racheter l'édition qui allait paraître. Ce livre a-t-il vu le jour, puisqu'il fut imprimé? Quel en était le titre?

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CURIOSUS.

Proverbes. Existe-t-il une étude comparée des proverbes des langues Indo-Européennes ? DE TARNAWA.

Vallées transformées en réservoirs d'eau. Chez les peuples anciens, comme chez les modernes, on a fréquemment fermé des vallées avec de puissants barrages, pour obtenir de vastes approvisionnements d'eau, destinés soit au besoin des villes, soit aux irrigations des campagnes, soit à fournir au moment voulu des chasses d'eau considérables.

Quelques lecteurs de l'Intermédiaire

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pourraient-ils m'indiquer les ouvrages dans lesquels cette question est traitée, tant au point de vue historique qu'au point de vue pratique ? NOSSIOP.

Le Compère Mathieu. - « Livre odieux et gros de vice, qui, composé par un mauvais moine, était lu par tout le monde entre 1800 et 1820, » dit Philarète Chasles, dans ses Mém., I, 191. Est-ce qu'en effet ce livre est l'ouvrage d'un moine ? N'est-il pas antérieur au siècle présent? CUR.

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Réponses.

Portraits à rechercher dans divers tableaux (III, 260, 719; IV, 83, 71; X, 649). N° 462. Les Pèlerins d'Emmaüs (Titien). Si l'on en croit la tradition, le pèlerin qui est à droite du Sauveur représente l'empereur Charles-Quint; celui que l'on voit à sa gauche, le cardinal Ximénès, et le page Philippe II, qui fut roi des Espagnes. (Fr. Villot. Notice des tableaux du Louvre.) P. c. c. : 0. D.

Perroquets (III, 325; IX, 391, 747; X, 10). C'était « le siége ployant, » dont parle Dorine dans Tartufe, et que Marianne, devenue la femme de ce cuistre, serait trop heureuse de se voir offrir par « Mme la Baillive et Mme l'Elue. » Son nom lui venait peut-être de ce que, lorsqu'il était déployé, il rappelait « le perroquet, »> ouvrant ses ailes.

Sous Louis XV, le mot était encore en usage. A l'art. 76 des Nouveaux statuts des maistres menuisiers et ébénistes, du 28 décembre 1743, il est encore parlé de < perroquets ou siéges ployants. »

ED. F.

Manuscrits de J.-F. Adry (III, 616; V, 344; VIII; 752; X, 555). – « 1535. ADRY Notice sur les manuscrits de Brienne et sur cette collection; manuscrit in-4 de 12 pages. La notice qui occupe 9 pp. n'est pas de la main d'Adry; mais les trois dernières pages qui contiennent une note sur les Loménie, famille originaire du Limousin, et des remarques curieuses destinées à relever les erreurs de différents historiens qui ont parlé de leur célèbre collection, sont un travail autographe du savant oratorien. A. VOISIN. Catalogue no 11. » H. I.

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Edition originale de « la Folle Journée ou le Mariage de Figaro » (V, 81; IX, 44).

L'achevé d'imprimer de l'édition : « Au Palais-Royal, chez Ruault (de l'imprimerie de Ph. D. Pierre), est ainsi conçu : a Achevé d'imprimer pour la première fois, le 28 février 1785. »- De quel quantième est celui de l'édition de, la « Société typographique »? Voici une troisième édition, de la même année, indiquée par un libraire érudit, M. A. Voisin : « Le Mariage de Figaro, ou la Folle Journée, comédie en cinq actes et en prose. A Séville, de l'imprimerie du comte Almaviva, 1785, in-8.

-

Curiosité bibliographique, ainsi que le constate l'indication suivante, imprimée en tête de la pièce : « Apprise de mémoire aux représentations, et saisie adroitement sortant de la bouche des acteurs, par Le Blanc fils, de Saint-Etienne-en-Forez. » C'est bien le texte du mariage de Figaro, mais offrant des différences notables avec la pièce de Beaumarchais, et dues sans doute à la mémoire rebelle de Le Blanc, qui fit pour Beaumarchais ce qu'avait fait jadis un admirateur passionné de Molière. Catalogue no 26, novembre 1877. No 3542.>> Le Blanc est-il connu? H. I.

Prudhommiana (V, 369, 430, 461, 494, 524). On sait que M. Prudhomme est grand ami de la République, mais pourvu qu'elle soit « conservatrice », nom de nom! On sait aussi que ses discours sont toujours émaillés de citations heureuses. Il y a quelques semaines, dans une réunion électorale, on l'a entendu s'écrier : « Oui, « Messieurs, M. Thiers n'a jamais montré « plus de haute raison et de génie politi« que que quand il a dit : « La République << sera conservatrice, ou elle ne le sera « pas ! » P. c. c. : E. H.

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Prononciation du nom de Kléber et des noms propres d'origine étrangère (VIII, 130, etc.; IX, 172, 260, 338, 401, 435; X, 681). A propos de cette question, le collabo Peph, dont la note (X, 681) est d'ailleurs très-juste, avance que le nom de l'Ecossais Law doit se prononcer Lass. Ceci ne peut se justifier d'aucune façon. Si, en effet, le nom du fameux financier « á été, en France, bien pius prononcé qu'écrit », et si « c'est lui-même qui s'est chargé de donner le ton », il n'a jamais dû prononcer son propre nom autrement qu'à l'anglaise. Or, ni en anglais ni en écossais, Law ne peut se prononcer Lass. Le son est entre Lo et La, et beaucoup plus près de la. Pour exprimer ce son, n'aura-t-on pas écrit d'abord Las, prononcé comme l'adjectif «< las » (fatigué); puis, en voyant ce nom étranger ainsi écrit, ne se sera-t-on pas, plus tard, imaginé de faire sonner l's? En me creusant la tête, je ne trouve pas d'autre explication plausible à l'usage qu'ont adopté beaucoup de personnes de dire le Système de Lass, et comme je ne vois aucune raison suffisante pour les suivre, je continuerai, dût-on me taxer de pédantisme, à prononcer : système de La.

MINART.

Prix payés à divers écrivains pour leurs ouvrages (VIII, 558; IX, 145, 234, 392, 531; X, 682).-L'usage de payer les écrivains à la feuille est déjà ancien. Il en est question dans la Vraie histoire comique de Francion, par Sorel (édition de 1863, p. 615), et dans le Roman Bourgeois, par Furetière (édition Elzévirienne, p. 325). L'effronté Blessebois, dans son ignoble livre Le Rut, ou la Pudeur éteinte (Leyde, 1676, in-12), dit positivement: « F. L. D. H. (initiales assez transparentes de l'imprimeur Félix Lopez de Haro) ne m'a payé que pour trois feuilles. Je suis mesquin aussi bien que lui, et je me pendrois s'il arrivoit que je lui donnasse une syllabe de trop. »

La feuille d'impression était payée à l'abbé Prévost un louis, dit M. A. Firmin Didot, qui a vu les originaux des traités, signés au cabaret au coin de la rue de la Huchette (Encyclopédie Moderne, vo TyL. D. L. S. pographie).

Quel est le livre imprimé dans le format le plus exigu? (IX, 298, 349, 378, 532; X, 363.) — J'ai sous les yeux un volume de 7 centimètres sur 5 (c'est un Psautier, en hébreu (sans points), imprimé à Pise en 1728), et un autre volume, qui est encore plus petit, de 7 centimètres sur 4

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Gargantua (IX, 577, 661, 753).-M. Ed. Lefèvre, dans sa notice sur le canton de Janville (Annuaire d'Eure-et-Loir pour 1875), après avoir parlé d'un dolmen situé sur le territoire de la commune de Toury et appelé la Pierre de Gargantua, ajoute la remarque suivante :

« Le nom ou le souvenir de Gargantua est rattaché en France à plus d'un tiers des pierres celtiques. Nous en comptons plusieurs dans Eure-et-Loir :

« Le Palet de Gargantua : trois dolmens portent ce nom dans les communes de Montlouet, Nottonville (près de la Brosse), Saint-Denis-les-Ponts (près de la Roche);

« Le Palet de Gargantua, ou PierreCoupe, dolmen près d'Alluyes;

«La Quillette de Gargantua, menhir près de la Roche;

« Le But de Gargantua, ou PierreFitte, menhir près de Changé, commune de Saint-Prat. >>

Cf. Merlet, Dictionnaire topographique d'Eure-et-Loir, vo Gargantua. Dans les six derniers exemples, Gargantua se trouve, représenté par la tradition populaire comme jouant à la quillette (ou au bouchon, comme diraient nos paysans d'aujourd'hui), avec le menhir pour but et le dolmen pour palet. A la Roche, ou plus exactement entre Thoreau et Douy, le let et la quillette sont voisins. G. I.

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Louis XVI et la guillotine (IX, 612, 697; X, 15, 78). Dans les Mémoires de Puységur, que j'ai possédés autrefois et que je regrette toujours de n'avoir pu retrouver, la mort du maréchal de Montmorency présentait cette circonstance particulière qu'il avait été décapité au moyen d'une machine dans laquelle le couperet glissait entre deux raiñures. J'avais été frappé de la ressemblance presque absolue de cette machine avec la guillotine. Il serait facile à un habitant de Paris de consulter ce livre à la Bibliothèque de la rue Richelieu. E.-G. P.

Antimoine (IX, 641, 700, 727, 758; X, 687). L'étymologie oru (stimmi), rapportée par M. P. Clauer, est présentée avec quelque réserve, par Littré. Il préfère tirer ce mot de l'arabe athmoud ou`ithmé. Dans le « Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec », de J.-B. Moran (Paris, B. Warée, an XI, 1803),

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soumis par l'auteur au savant d'Ansse de Villoison, et qui tire de là une assez grande autorité, on lit, à la page 50: « Anti« moine, s. m., métal blanc, à grandes la« mes, qui se trouve ordinairement mêlé << avec diverses matières étrangères, sui<< vant la signification de son nom, qui est « formé d'avti (anti) contre et de póvos «< (monos), seul, c'est-à-dire qui ne se « trouve pas seul. L'anecdote rapportée << par Furetière, contenant l'étymologie de «< ce mot, a bien l'air d'un conte fait à « plaisir ». Quelle est cette anecdote? N. Landais rapporte deux étymologies : 1o celle de Morin; 2o celle tirée de ce que des moines qui s'étaient purgés avec l'antimoine en étaient morts, de sorte que l'on aurait nommé cette substance de cette manière, comme contraire aux moines. Littré rejette, avec raison, cette étymologie baroque. Serait-ce là l'anecdote de Furetière? E.-G. P.

Un joli trait du joli marquis (IX, 647, etc.; X, 396, 523). Une lettre adressée, le 29 octobre 1763, à M. de Sartines, dans laquelle il promettait de ne plus jamais retomber dans de nouvelles erreurs, a été vendue 25 fr. 50 (Autographes Pixerécourt, nov. 1840). A. B.

Mémoires de Louis Dutens (IX, 677). — L'édition de « Londres », citée par « Un Liseur » (VIII, 328), doit être la copie anonyme des deux premiers volumes de l'édition de « Paris ». Le troisième volume qui contient le « Dutensiana» aurait-il été aussi imprimé sous la rubrique de « Londres » ? - Quant à l'édition supprimée, L. Dutens en donne la raison suivante: «Ayant passé plus de trente ans à rassembler des observations, des anecdotes, des faits curieux, des portraits..... je crus à propos de ne pas ensevelir tout cela dans l'oubli. Je fis donc imprimer, en 1782, 3 vol. in-8° où, sous le titre de Mémoires d'un voyageur qui se repose, je présentois la plus grande partie de mon Recueil, etc. J'étois prêt à les mettre au jour, lorsque je fis réflexion qu'il s'y trouvoit bien des cho. ses arrivées de nos jours, plusieurs caractères de personnes vivantes, qu'il n'étoit pas prudent de faire connoître. J'ai jeté au feu tous les exemplaires de ce livre. Préface, p. v-vj. » Cette édition a été si bien détruite, que M. J. Taschereau ne la possédait point. L'anecdote relative à la marquise de Boufflers se lit p. 359-60 du Tome I de 1805.

H. DE L'ISLE.

Beignets soufflés. Pet de nonne (X, 99, 154, 268). C'est bien « pet de nonne » qu'il faut écrire. Le beignet qui porte ce

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gracieux nom le doit à sa ressemblance de forme avec ce champignon du genre lycoperdon qu'on nomme, «sauf vot' respect »: vesse d'âne, pet de loup, etc., dont il ne sort que vent et poussière quand on l'écrase. Seulement, et c'est ici que gît le lièvre, le vent qui sort du champignon a une petite odeur sui generis que vous connaissez, et qui peut se comparer à celles qui émanent de l'âne ou du loup, tandis que celui qui sort de la pâte du beignet en question est tout parfumé d'aromes on dirait qu'il a passé sur les ruisseaux de lait et les montagnes de sucre du pays de Cocagne; il est discret, onctueux, etc. Et comment le mieux désigner, puisque pet il y avait, que sous le nom réservé de « pet de nonne? »

L. G.

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Voici ce qu'en a dit Laharpe (cité par Littré): « Marivaux se fit un style si par« ticulier, qu'il a eu l'honneur de lui don<< ner son nom; on l'appelle marivaudage »; mais il ne cite personne en particulier comme ayant inventé le mot. Littré fait observer que le mot est mal formé, puisque le nom de l'auteur se termine par aux; il pense que l'erreur provient de ce que, à la fin des noms propres, le son ô s'écrit souvent aud. Je crois plutôt que c'est par euphonie que l'inventeur du mot, quel qu'il soit, a dit marivaudage, qui n'a rien de rude, au lieu de marivauxage, qui eût été assez barbare. E.-G. P.

Les Mémoires d'un confesseur (X, 357, 459). Autre exemple de violation du secret de la confession, que je trouve dans le livre de J. Huber, Les Jésuites (trad. de Marchand, II, p. 353, et p. 353 du texte allemand): « La suppression de l'Ordre de Jésus paraissait être une nécessité impérieuse. Il semble que Clément XIV l'ait reconnu dès le début de son pontificat; mais il commença par ne faire part à personne de sa résolution. Cet acte, gros de conséquences importantes, demandait à être mûrement délibéré et pesé. Il fallait commencer par s'entendre avec tous les

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princes catholiques. Marie-Thérèse opposa la résistance la plus longue. Mais, un jour, l'abbé de Sainte-Dorothée vint auprès de l'impératrice et lui remit un billet rédigé par son confesseur, le jésuite Campmüller, et contenant le résumé de sa dernière confession. Il s'agissait de scrupules, de remords au sujet du récent partage du royaume de Pologne. Là-dessus, l'impératrice approuva la suppression de l'Ordre de Jésus. Elle écrivit, dit-on, au pape, que le motif qui l'avait déterminée, c'était le secret de la confession trahi par un membre de l'Ordre. »

P. c. c. : OL. B.

Autographes d'Escousse (X, 391, 466). L'excellent recueil, l'Amateur d'autographes, n'a pas publié que les lettres indiquées (X, 466). Dans son 2000 numéro (16 avril 1870), il en a donné une très-curieuse, datée du 23 décembre 1831, deux mois avant le suicide. Escousse y répond à je ne sais quel apôtre peut-être un Saint-Simonien qui voulait le convertir. A quoi bon? lui dit-il : « votre doctrine... est pure, je le crois, mais que prêchez-vous, dans un siècle où le découragement est poussé jusqu'au désespoir? » On sent que le réchaud de l'asphyxie n'est pas loin. ED. F.

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Varia (X, 424, 473, 500). Aux noms des auteurs des Varia, publiés à Nancy, il faut ajouter celui de M. de Foblant. M. de Foblant, député de la Meurthe, fut arrêté au 2 décembre 1851. Il a publié des articles remarquables et remarqués dans le Correspondant et le Français. Nous le retrouvons, ainsi que M. de MetzNoblat, parmi les rédacteurs des FrancsPropos, parus à Metz. Un article de ce dernier recueil, La dépopulation des campagnes, est de M. Jules Lejeune; un autre, d'une forme dramatique, de M. Victor Vaillant, qui aujourd'hui encore dirige le Vou national, de Metz. Ce n'est pas, comme le dit M. G. I., dans le groupe de Nancy qu'il faut chercher le point de départ des projets de décentralisation. Ce fut à Metz que l'on imprima la première brochure sur ce sujet, en 1862, un an on

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deux avant les publications décentralisatrices Nancéiennes; elle est intitulée : Décentralisation et régime représentative, et eut deux éditions en six mois. Cette brochure fut écrite par MM. Vaillant et de Puymaigre, encouragés à cette besogne par une lettre de M. le comte de Chambord, qui, je crois, a été publiée depuis. En 1863, M. Vaillant fit paraître un nouveau travail, sous ce titre: la Décentralisation à l'œuvre. POGGIARIDO.

Corneille et le Religieux (X, 449, 504). Il y a, croyons-nous, confusion. Ce n'est pas les œuvres de Corneille qui furent attribuées à un Religieux, mais celles de Crébillon. Il avait un parent Chartreux, à qui l'on renvoyait tout l'honneur de ses pièces. Il le savait, et il en riait. Un jour, à un dîner, où se trouvait son fils, qui ses romans le prouvent était homme à ne respecter rien ni personne, même son père, on demanda au vieux poëte quel était, à son avis, son meilleur ouvrage. Il répondit : « Je ne sais lequel vaut le mieux; mais (ajouta-t-il en montrant son garnement de fils) voilà certainement celui qui vaut le moins. » « C'est qu'il n'est pas du Chartreux! » répliqua le drôle, qui savait l'anecdote. ED. F.

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Iconographie des Fabliaux (X, 481). Le hasard vient de nous remettre sous les yeux une variante du bas-relief qui a motivé la question. C'est le n° 49 de la collection B. Meyers, exposée à l'Hôtel des ventes le 25 novembre 1877. Le chevalier, toujours armé de toutes pièces, le bacinet en tête et l'épée à la main, est couché sur un lit, sous une averse de fers de lance et d'épées, qui étaient des poissons dans l'ivoire de l'Exposition rétrospective de Lyon. On aperçoit, du côté de ses pieds, une roue du chariot. Un lion assis cache celle de l'autre extrémité. Trois hommes debout, derrière le lit, assistent à la scène. La sculpture est du XIVe au XVe siècle, et, comme la première, exécutée en ivoire. ALF. D.

Les mots de la place Maubert (X, 515, 658, 689). — Le passage même de Molière

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que cite M. O. D. montre l'étroite parenté de ces mots avec le langage des Halles. Ce ne sont pas des injures, mais l'idée de grossièreté, de trivialité y reste attachée. On n'a jamais cessé de renvoyer à la place Maubert tout ce qui n'était pas du bel air. Dans une comédie de salon du comte de Forcalquier, citée par M. de Loménie, les Blasés, une précieuse d'un genre particulier appelle l'honneur des petites gens un honneur de la place Maubert. «< Ditesmoi, s'il vous plaît, est-ce que les règles de l'honneur sont démodées ? Non, mais elles sont différentes pour les différentes conditions. Votre honneur est de la place Maubert, mon oncle, et cela me fait de la peine » (La comtesse de RocheG. I. fort et ses amis, p. 53).

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Deux passages de Bonnefons à expliquer (X, 609). Nous en expliquerons. au moins un. Le « Matthias Bruerius, »> dont parle Bonnefonds dans sa Pancharis, et auquel ajouterons-nous ·il en dédié le 6e Baiser, n'est pas moins que Mathias de La Bruyère, aïeul de l'auteur des Caractères. Il fut, pendant la Ligue, Lieutenant civil à Paris, titre que Bonnefonds traduit par celui de Proprætor.

Il est assez longuement parlé de lui dans notre Comédie de Jean de La Bruyère, 1872, in-18, 2o édit., t. I, p. 11ED. F.

12.

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Voilà donc ce héros, ce blondin ridicule!
De l'astre de Cromwel, pâle et froid crépuscule;
Intriguant dans la guerre, et guerrier dans la
[paix,

Qui croit se faire un nom à force de forfaits;
Prend Marcel pour idole et Favras pour victime;
Fait honte du succès et fait pitié du crime;
Arme les assassins, égorge par la loi, [roi.
Veille pour les brigands, et qui dort pour son
(Pour et contre Delille..... Paris, 1817, 21.)

Le Recueil d'épigrammes de 1817 ne cite que celle de Drobecq (?) A. B.

Le chant de la cloche (X, 612, 693). Le vers latin cité, col. 694, est, je crois, de Santeul, mais il faut y répéter Unda sept fois, pour qu'il soit sur ses six pieds d'hexamètre. O. V.

Prépetit de Grammont (X, 613, 665, 694). - Si le collabo A. H. veut bien se reporter à ma première réponse, il remarquera que je n'ai attribué à Prépetit de Grammont l'ouvrage signalé que par conjecture et sous bénéfice d'inventaire. Pour

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