Oeuvres choisies de Marmontel ...

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ÇáÕÝÍÉ 106 - Quid verum atque decens euro et rogo, et omnis in hoc sum ; Condo et compono quae mox depromere possim.þ
ÇáÕÝÍÉ 143 - Jamais fille chaste n'a lu de romans, et j'ai mis à celui-ci un titre assez décidé pour qu'en l'ouvrant on sût à quoi s'en tenir. Celle qui , malgré ce titre , en osera lire une seule page , est une fille perdue : mais qu'elle n'impute point sa perte à ce livre; le mal était fait d'avance. Puisqu'elle a commencé , qu'elle achève de lire : elle n'a plus rien à risquer.þ
ÇáÕÝÍÉ 187 - ... miroir il a tout répété. Mais l'art jamais n'a su peindre la flamme : Le sentiment est le seul don de l'âme Que le travail n'a jamais imité. J'entends Boileau monter sa voix flexible A tous les tons , ingénieux , flatteur, Peintre correct, bon plaisant, fin moqueur, Même léger dans sa gaité pénible; Mais je ne vois jamais Boileau sensible. Jamais un vers n'est parti de son cœur.þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - L'homme de lettres que vous remplacez , pacifique , indulgent , modeste , ou du moins attentif à ne pas rendre pénible aux autres l'opinion qu'il avait de lui-même , s'était annoncé par des talents heureux qui, sans trop alarmer l'envie, gagnaient l'estime , et quelquefois dérobaient l'admiration.þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - J'ai vu l'aurore interrompre ma veille ! De quel rayon le Ciel t'illumina , Quel feu divin s'alluma dans tes veines, Quand du faux goût rompant les lourdes chaînes, Et...þ
ÇáÕÝÍÉ 187 - Ce peintre né , dont l'instinct nous enchante ! Simple et profond, sublime sans effort, Le vers heureux , le tour rapide et fort , Viennent chercher sa plume négligente. Pour lui sa muse , abeille diligente , Va recueillir le suc brillant des fleurs. En se jouant, la main de la nature. Mêle, varie, assortit ses couleurs. C'est un émail semé sur la verdure , Dont le Zéphyr fait toute la culture , Et que l'Aurore embellit de ses pleurs. Mais sous l'appât d'un simple badinage, Quand il instruit,...þ
ÇáÕÝÍÉ 190 - Quelle chaleur, quelle âme tu répands! La cour, la ville , et le peuple et le monde , Tu fais de tout une étude profonde , Et nous rions toujours à nos dépens. Le jaloux rit d'un sot qui lui ressemble; Le médecin se moque de Purgon ; L'avare pleure et sourit tout ensemble , D'avoir payé pour entendre Harpagon.þ
ÇáÕÝÍÉ 12 - ... fut un présent inestimable. De là je tombai dans les fers, et fus promené en triomphe. Après cela, vous m'avouerez qu'il faut mourir de douleur, ou s'élever au-dessus des caprices de la fortune. Vous avez dans votre sagesse, lui dit Bélisaire, bien des motifs de consolation, mais je vous en* promets un nouveau, avant de nous séparer.þ
ÇáÕÝÍÉ 182 - Et la vertu qui la vient dégager ! Mais toi , Virgile , aux plus beaux jours du monde , Dans le berceau des plus grands des humains , Dans cette Rome , en héros si féconde , Qui choisis-tu pour père des Romains ? Ce n'est pas tout que d'aller fonder Rome; Un grand dessein demandait un grand homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 18 - ... dont vous l'aviez jugé digne ; que cet infortuné jeune homme vienne expirer, en vous tendant les bras, sur le seuil de ce sanctuaire , sans que l'impitoyable mort lui permette d'y pénétrer, c'est un malheur d'autant plus cruel qu'il était encore sans exemple.þ

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