Histoire chronologique et dogmatique des conciles de la chrétienté, depuis ... l'an 50, par m. Roisselet de Sauclières (A. d'Avallon).

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
 

ÇáãÍÊæì

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ cxxxiii - Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre, à la fois si sublime et si simple , soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs! quelle grâce touchante dans ses instructions! quelle élévation dans ses maximes! quelle profonde sagesse dans ses discours ! quelle...þ
ÇáÕÝÍÉ lxxxviii - ... le Seigneur du ciel; le second défend de jurer par le nom du Seigneur du ciel ; le troisième veut qu'on sanctifie les jours de fête en récitant les prières , et en faisant les cérémonies pour honorer le Seigneur du ciel ; le quatrième commande d'honorer le roi, les pères et mères , les anciens , les grands et tous ceux qui ont autorité sur nous; le cinquième défend l'homicide et même la pensée de nuire aux autres ; le sixième oblige à être chaste et modeste , et défend jusqu'aux...þ
ÇáÕÝÍÉ ccvi - Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture,et mon sang est véritablement un breuvage.þ
ÇáÕÝÍÉ cxxxiv - La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée, bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés.þ
ÇáÕÝÍÉ clxxxviii - Qu'on me prouve aujourd'hui qu'en matière de foi je suis obligé de me soumettre aux décisions de quelqu'un, dès demain je me fais catholique, et tout homme conséquent et vrai fera comme moi.þ
ÇáÕÝÍÉ clxxxvi - On leur demanda de quelle autorité ils s'écartoient ainsi de la doctrine reçue : ils dirent que c'étoit de leur autorité propre , de celle de leur raison. Ils dirent que le sens de la Bible étant intelligible et clair à tous les hommes en ce qui...þ
ÇáÕÝÍÉ lxiii - J'existe, donc quelque chose existe. Si quelque chose existe , quelque chose a donc existé de toute éternité ; car ce qui est , ou est par lui-même , ou a reçu son être d'un autre. S'il est par lui-même, il est nécessairement , il a toujours été nécessairement , et c'est Dieu ; s'il a reçu son être d'uu autre, et ce second d'un troisième, celui dont ce dernier a reçu son être , doit nécessairement être Dieu.þ
ÇáÕÝÍÉ cxxxiv - Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul a donné les leçons et l'exemple ? Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé...þ
ÇáÕÝÍÉ clxxxviii - La religion protestante est tolérante par principe , elle est tolérante essentiellement ; elle l'est autant qu'il est possible de l'être , puisque le seul dogme qu'elle ne tolère pas est celui de l'intolérance.þ
ÇáÕÝÍÉ cxc - Aussitôt, alarmés, effrayés, ils s'assemblent, ils discutent, ils s'agitent, ils ne savent à quel saint se vouer; et, après force consultations, délibérations, conférences, le tout aboutit à un amphigouri où l'on ne dit ni oui ni non, et auquel il est aussi peu possible de rien comprendre qu'aux deux plaidoyers de Rabelais.þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ