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§ 9. Nécessité d'une révélation, même pour connaître Dieu ogmme, doit être connu, Qu'est-ce que les philosophes ont connu de Dien par les merveilles de la nature? La connaissance préalable de la vérité autant nécessaire pour se démontrer la vérité que l'usage de la parole ont été nécessaire pour inventer la parole. La Raison philosophique convaincue d'impuissance.

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§ 10. Seconde partie, La aaisON PHILOSOPHIQUE ANCIENNE PAR Rapport des RÉSULTATS, particulièrement chez les Grecs et les Ro mains. Arrêt de saint Paul et de Cicéron sur la misère de ces résultats. § 11. Le pou de vérités dont les anciens philosophes se sont pavanés ne leur appartient pas. Ils n'ont possédé ces mêmes vérités que mêlées à de déplorables erreurs.

$ 12. Cicéron bon juge de la philosophie grecque. Flétrissure qu'il lui a infligée. Horrible tableau qu'il a tracé des opinions des philasophes grees touchant l'EXISTENCE et la nature de Dieu,

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§13. Inconstances et contradictions des philosophes grecs sur ces mêmes opinions. Triste aveu de Cicéron sur l'impuissance de la raison humaine d'arriver à la connaissance claire et précise du vraj Dieu. . 70 § 14. Tableau également hideux, par le même auteur, des opinions des philosophes grecs touchant l'existence et la nature de l'ESPRIT HUMAIN, Platon lui-même, avec son Timée, n'a pas réussi, d'après Cicéron, à inspirer la certitude de l'immortalité de l'âme.

§ 15. Erreurs et contradictions des mêmes philosophes sur la queștion du SOUVERAIN BIEN, toujours d'après Cicéron. Ils ont patronné tous les vices. Ils n'ont retrouvé aucune vérité. Le scepticismo universel, lø dernier mot de l'ancienne philosophie.

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§ 16. Troisième partie. La eHILOSOPHIE ANCIENNE PAR RAPPORT A 9NS EFFETS. Effet de cette philosophie sur l'Hoи. Cicéron formé à son école, et s'avouant lui-même un Athée, un Matérialiste et un Hypocrite 87 § 17. Funestes EFFETs de la philosophie ancienne sur la SOCIÉTÉ, Elle a confirmé les peuples dans l'IDOLATRIE. Son enseignement, de l'aveu de Cicéron même, plus funeste aux mœurs que les fables licencieuses des poëtes. De là la corruption des peuples grec et romain et leur entière destruction.

§ 18. Combien il est important, de nos jours, de constater l'impuissance et les écarts de la Raison philosophique ancienne. C'est par là qu'on peut se faire la vraie idée de ce que peut la raison humaine toute seule, dans tous les temps et dans tous les lieux.

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$ 19. Spectacle humiliant, pour la raison humaine, que présentent d'eux-mêmes les anciens philosophes, comparé au spectacle ravissant

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NOTE A. Témoignages en faveur de l'opinion, que lès peuples ido-

låtres aussi ont conservé, quoique altérée, la notion d'un Dieu uni-
que, maitre du ciel et de la terre, et des principales vérités. ... ioi
NOTE B. Lettre de monseigneur l'évêque de Montauban sur le même

DEUXIÈME CONFÉRENCE.

LA RAISON CATHOLIQUE DES SIÈCLES CHRÉTIENS. .

$1. Exode. La parole de Dieu, véritable nourriture de l'âme. La
Raison catholique s'est fortifiée de cette nourriture. Sujet de cette
conférence.

§ 2. Première partie. BUT DE LA PHILOSOPHIE DE LA RAISON CA-

THOLIQUE. La philosophie n'est que de deux especes; inquisitive ou

démonstrative. Il est bien étonnant que les modernes philosophes

n'aient pas fait cette distinction, et n'aient pas connu que la philoso-

phie démonstrative est la véritable philosophie.

§ 3. Le trésor enfoui dans le champ est la vérité dans l'Eglisë. La

philosophie des premiers siècles chrétiens n'a été que démonstrative.

Ayant trouvé toute vérité dans l'enseignement de l'Eglise, la Raison

catholique de ces temps-là ne se soucia pas de la chercher ailleurs. Sa

philosophie RAISONNABLE DANS SON BUT.

§ 4. L'ordre de foi doit toujours précéder l'ordre de conceptions.

C'est à tort qu'on croit qu'en établissant la philosophie démonstrative

comme l'unique véritable philosophie, on rétrécit la raison, on mééon-

naît ses droits. L'indépendance absolue n'appartient pas plus à

l'homme dans l'ordre scientifique que dans l'ordre social. L'obéissance

aux lois de l'intelligence, aussi nécessaire pour arriver à la science que

l'obéissance aux lois civiles est nécessaire pour conserver la liberté. La

tempérance est aussi nécessaire au progrès de l'esprit qu'à la santé du

corps.

§ 5. Seconde partie. PRINCIPE, FONDEMENT ÉT MÉTHODE DE LA

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PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE, Les deux besoins de l'homme intellectuel : le besoin de croire et celui de raisonner. Les fausses religions sont ou des religions sensuelles ou des religions de l'orgueil. Celles-là, en satisfaisant le besoin de croire, étouffent le raisonnement; celles-ci, en satisfaisant le besoin de raisonner, rendent impossible la foi. La seule religion catholique satisfait ce double besoin, et place l'homme intellectuel dans son état naturel. La raison catholique, en s'inspirant d'elle, s'est créé une philosophie NATurelle dans son principe,

...

§ 6. Le caractère propre de la philosophie de la Raison catholique a été la foi poussée à la simplicité de l'enfant et le raisonnement jusqu'au développement du génie. Saint Augustin et saint Thomas. Grandeur et gloire de la France, sous le rapport scientifique, à l'époque de saint Thomas. Magnificence de cette époque. Les trois grandes inventions qui ont changé la face du monde.

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§ 7. La philosophie de la Raison catholique SOLIDE DANS SON FONDEMENT. La vraie philosophie est dans la réponse adéquate à cette question Qu'est-ce que l'homme? Le genre humain a toujours et partout répondu : L'homme est un COMPOSÉ SUBSTANTIEL. L'âme et le corps ne sont qu'un individu substantiellement un. La raison philosophique n'avait vu dans l'homme qu'un composé accidentel. L'âme y est unie au corps comme le moteur au mú, le batelier à son bateau. La définition de l'homme de M. de Bonald aussi fausse que celle de Platon. . .

$ 8. Conséquences funestes de cette dernière manière de considérer l'homme. Systèmes du commerce entre l'âme et le corps pour expliquer la concorde de leurs opérations, qui n'ont rien expliqué. On a fini par attribuer ou tout à l'ame, et on a nié le corps: ou tout au corps, et on a nié l'âme. De là l'idéalisme et le matérialisme, les deux vastes erreurs dans lesquelles s'est toujours partagée la philosophie purement rationnelle. La philosophie de la Raison catholique, se fondant sur le principe de l'unité substantielle de l'homme, n'a jamais connu de pareils écarts, La doctrine de l'union substantielle de l'âme et du corps proclamée par l'Eglise.

9. La Raison catholique a puisé en Jésus-Christ la lumière pour connaître l'homme. C'est à la lumière de cette vérité catholique, qu'en Jésus-Christ la divinité et l'humanité sont SUBSTANTIELLEMENT unies dans l'unité de la personne, qu'elle comprit que dans l'homme l'âme et le corps sont SUBSTANTIELLEMENT unis dans une unité de nature.

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10. Importance de cette doctrine. La vraie philosophie et la vraie théologie sont dans ces mots de saint Athanase : « Comme l'âme et le corps sont UN SEUL homme, de même le Dieu et i nomme sont

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UN SEUL Jésus-Christ. » Certaines questions dont s'est occupée la philosophie chrétienne, preuve de sa richesse, Le prétendu sérieux des questions dont s'occupe la philosophie moderne, preuve de sa proonde misère.

§ 11. La philosophie de la Raison catholique a aussi été sure dans SA MÉTHODE. Elle prenait et réunissait ensemble ce qu'elle trouvait de vrai dans les deux doctrines opposées sur chaque grande question. C'était la philosophie du milieu, un véritable Eclectisme. Imposture et absurdité de l'Eclectisme moderne.

PHILOSOPHIE CHRK

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S 12. Troisième partie. RÉSULTATS DE LA
TIENNE, Enfin la même philosophie a été TRÈS-HEUREUSE dans ses ré-
SULTATS. Elle est la seule philosophie qui ait résolu la question sur
l'origine des idées.

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§ 13. Le Dogmatisme et l'Acatalepsie, ou le système du sens comtous les deux faux en matière de certitude. La seule philosophie de la Raison catholique, en sauvegardant les droits de la raison individuelle, a donné une base certaine à la doctrine du sens commun, et résolu la question sur la certitude. Sa belle théorie sur le témoignage des sens.

§ 14. La philosophie chrétienne n'a été si heureuse dans ses réSULTATS que parce qu'elle a cherché, avant tout, le royaume de Dieu et sa justice; et Dieu, selon la promesse de l'Evangile, lui a accordé les autres choses par surcroit. C'est à ce même procédé que l'Europe doit sa grandeur, sa puissance et sa civilisation. Les Grecs ayant, au contraire, cherché la science avant la foi, ont perdu la pureté de la foi et n'ont pas atteint la science.

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$ 15. Le même châtiment frappe les individus marchant dans la même voie. Les philosophes rationalistes sont de véritables Lazares morts spirituellement et en proie à la corruption morale.

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§ 16. Mais eux aussi peuvent ressusciter par la puissante parole de Jésus-Christ, en croyant en lui. Exhortation à revenir à cette croyance et à se décider à vivre dans la foi.

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NOTE A. Les philosophes présomptueux. La philosophie inquisitive manque de base. Nécessité de revenir à la philosophie démonstrative, si l'on veut avoir une véritable philosophie.

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NOTE B. L'entendement agissant, et son opération. L'âme n'a pas besoin de la parole pour se former les idées, mais pour les exprimer. La doctrine de M. de Bonald identique avec la doctrine de Locke sur l'origine des idées. On coufond les idées avec les connaissances. Ce sont les connaissances qu'on reçoit : les idées, c'est l'entendement

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agissant, une faculté innée, qui les forme par une opération naturelle et rapide qui est comme la respiration de l'âme.

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TROISIÈME CONFÉRENCE.

LA RAISON PHILOSOPHIQUE DANS LES TEMPS MODERNES.

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§ 1. Exorde. Explication du prodige de la multiplication des pains. Les restes du pain et du poisson miraculeux demeurés aux mains des Apôtres, figure de la Vérité et de la Grâce demeurant dans l'Eglise. Impossibilité d'avoir le pain de la Vérité hors de l'Eglise. C'est dans cette impossibilité que s'est placée la Raison philosophique moderne. Sujet de cette conférence.

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1b.

§ 2. Première partie. LES DEUX PREMIÈRES PHASES DE LA PHILOSOPHIE MODERNE. Quatre phases que, d'après un philosophe célèbre, a toujours et partout parcourues la philosophie inquisitive. Cette philosophie condamnée et flétrie par le même philosophe. Ces phases sont 1 la Séparation du dogme religieux; 2° la Discussion; 3° la Négation; 4° la Déception. Ce sont les phases qu'a parcourues la philosophie purement rationnelle dans les quatre derniers siècles. 174

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§ 3. La philosophie moderne, fille du protestantisme. Saint Thomas, le plus fort boulevard du catholicisme. L'Evangile, le reflet de la personne de Jésus-Christ. L'Evangile dans les conciles généraux. Dans celui de Trente on y a mis en face la Somme de saint Thomas. Rage des protestants contre la doctrine de ce grand docteur. Persécution excitée par eux contre la philosophie chrétienne, sous le nom de philosophie scolastique.

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§ 4. Les philosophes catholiques, en adoptant les calomnies des protestants contre la philosophie chrétienne, avec le jargon scolastique, en abandonnent aussi les doctrines. Facilité et importance du langage scolastique. La philosophie moderne a aussi son jargon, qui n'est pas plus agréable. Insolence et injustice avec lesquelles dans des écoles catholiques même on a traité la scolastique, Regret que M. de Bonald lui-même ait adopté ces préjugés et ce langage. De là un enseignement philosophique en dehors de l'enseignement religieux. Ce fut le travail du seizième siècle; travail de SÉPARATION.

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§ 5. Seconde période de la philosophie moderne, la période de la DISCUSSION au dix-septième siècle. Son premier caractère, l'ARROGANCE. 184 § 6. Second caractère de la philosophie moderne à l'époque de la DISCUSSION : LES DIVISIONS. Tentative ridicule de Gellius en Grèce, re

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