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Z, la vingt-troisième et dernière lettre de l'alphabet latin. C'est parmi nous le signe de l'articulation sifflante foible, dont nous représentons la forte par une au commencement des mots sale, sel, Simon, son, sur, etc. Nous l'appellerons zède; mais le vrai nom appellatif est że. Dans l'ancienne énumération, Z signifie deux mille; et sous un trait horizontal Z vaut deux 'millions.

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) ZA

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ZABADÉENS, Zabadæi, peuple arabe. On croit que les Zabadéens habitoient à l'orient

cet auteur, dans le voisinage du Tigre.

Ortélius soupçonne que ce Zabathus dont parle Xenophon est le fleuve que Cédrène et Calliste nomment Saba; mais, dit-il, Cédrène et l'histoire Miscellanée connoissent dans ce quartier deux fleuves de ce nom, l'un qu'ils appellent le grand, l'autre le petit Zaba.

ZABDIEL, prince arabe à qui Alexandre Bala, roi de Syrie, avoit confié ses enfans. Alexandre Bala ayant été battu par le roi d'Egypte, Ptolémée Philométor, s'enfuit avec cinq cents chevaux vers Zabdiel; mais il fut trahi par celui en `qui il avoit des montagnes de Galaad: Jona- le plus de confiance. Zabdiel lui thas Maccabée marcha contrefit trancher la tête et l'envoya à eux, les défit, et revint chargé Ptolémée Philométor. Voy. Macde dépouilles. CAB; I. 1, C. 1; JOSEPH., de Antiq. judaic., l. 13, p. 439.

Quelques-uns croient qu'au lieu de Zabédéens ou Zabédiens, comme le lisent les Septante, qui sont deux noms inconrus, il vaudroit mieux lire avec Josephe Nabathéens, peuple que l'on connoît. Voy. MACCAB., 1. c. 12, v. 31; JOSEPH., de Antiq. jud., 1. 13, p. 428.

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ZABATHUS, fleuve d'Asie, selon Xénophon; il étoit, suivant

ZABÉCÈS, peuple d'Afrique dans le Lybie, placé par Hérodote dans le voisinage des Maxyes et des Zygantes. Cet auteur ajoute que les femmes chez les Zabécès menoient les chariots où l'on combattoit à la guerre.

ZABULON, ville de Jndée, donnée d'abord à la tribu d'Aser

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et apparemment ensuite à celle de Zabulon, dont elle prit le nom. Elle étoit près de Ptolémaïde.

C'étoit une des villes les plus fortes de la Galilée, et c'est pour eette raison qu'on la nommoit Andron, c'est-à-dire la ville des hommes, Cestius Gallus y étant entré la trouva vide d'habitans, parce qu'ils s'étoient enfuit dans les montagnes, mais remplie de toute sorte de biens, dont il abandonna le pillage à ses soldats. Vey. Jos., c. 19, v. 27; JOSEPH., de Bell. jud., 1. 2, p. 817.

ZABULON, sixième fils de Jacob et de Lia, naquit dans la Mésopotamie vers l'an du monde 2266, et, avant l'ère chrétienne, 1744. Moïse n'apprend aucune particularité sur la vie de ce patriarche, Jacob, au lit de la mort et donnant sa bénédiction à ses enfans, dit de Zabulon : « Il habitera sur le bord de la mèr et dans le port des vaisseaux, et il s'étendra jusqu'à Sidon. Cela marquoit visiblement que le partage de Zabulon devoit s'étendre, comme il s'étendit en effet sur la Méditerranée, tenant d'un bout à cette mer et de l'autre jusqu'à la mer de Tibériade.

ZACHARIE, Zacharias, fils de Joiada et grand-prêtre des Juifs, lapidé par le peuple dans te vestibule du temple pour lui avoir prédit les maux qui l'attendoient; ce traitement envers lui avoit été ordonné par le roi Joas, tué lui-même par la suite dans son lit, pour venger le sang de Zacharie. Fox. PARAL., I. 2,

c. 24, v. 20 et seq.; c. 26,

V. 5.

ZACHARIE, Zacharias, l'avant-dernier des douze petits prophètes, commença à prophétiser la seconde année du règne de Darius, fils d'Hystaspe, 516 ans avant l'ère chrétienne.

Zacharie est le plus long et le plus obscur des douze petits prophètes; son stile est coupé; mais ses prophéties qui regardent le Messie sont plus précises que celles des autres. Voy. ESDR., 1. 1, c. 5, v. 1; c. 6, v. 14; ZACH., c. 1 et seq. capit.

ZACHARIE, Zacharias, fils de Burachie, vivoit du temps du prophète Isaïe, qui l'appelle un témoin fidèle.

Selon saint Jérôme, ce Zacharie est le prophète dont il est parlé dans les Paralipomènes, sous le règne d'Ezéchias ou plutôt sous celui d'Azarias ou Ozias.

ZACHARIE, Zacharias, prêtre des Juifs du temps d'Hérode roi de Judée, étoit de la famille d'Abia, et avoit épousé Elisabeth, dont il eut saint Jean-Baptiste. Voy. Luc., c. 1, v. 5 et seq.; c. 3, v. 2.

ZACHARIE, Zacharias, fils de Baruch, fut mis à mort par les zélateurs', sous prétexte qu'il avoit voulu livrer Jérusalem aux Romains, et qu'il avoit envoyé à ce sujet un député vers Vespasien; ils le tuèrent au milieu du temple, malgré que soixantedix juges eussent reconnu son innocence et l'eussent absous. Voy. JOSEPH. de Bell. judaic., 1.5, p. 883, 884.

ZACHÉE, Zachæus, chef des publicains ou de ceux qui étoient chargés de lever les impôts, étoit un homme très-riche. JésusChrist alla loger dans sa maison, disant qu'il étoit venu sur la terre pour chercher et sauver ce qui étoit perdu. Zachée connoissant parfaitement combien peu il étoit digne de recevoir un pareil hôte, se hâța de dire qu'il alloit donner la moitié de son bien aux pauvres, et que s'il avoit fait tort à quelqu'un, il étoit sur le point de lui en rendre quatre fois autant; ce langage étoit conforme aux lois romaines qui condamnoient les publicains convaincus de concussion ou de fraude à restituer le dommage au quadruple. Voy. S. Luc., c. 19, v. 2. et seq.

ZACYNTHE, Zacynthus, ile de la mer Ionienne, située assez près du Péloponèse, au couchant de l'Elide, au midi de l'île de Céphalenie, et au nord des îles Strophades.

Strabon donne à l'île de Zacynthe cent soixante stades et plus de circuit; il ajoute d'après Homère qu'elle étoit couverte de bois et fertile.

Elle avoit une ville du même nom, qui étoit considérable.

Cette ile se nomme aujourd'hui Zante, et n'a pas plus de quinze lieues de circuit. Une de ses curiosités est une fontaine de poix noire qui n'est qu'à trois ou quatre lieues de la ville. Cette poix est d'abord molle, mais elle s'endurcit au soleil; on en tire tous les ans cent barils environ,

et elle est fort bonne à calfeutrer les vaisseaux lorsqu'on la mêle avec du goudron.

Hérodote avoit eu connoissance de cette fontaine de poix.

Cornélius Népos appelle Zaeyntii, Zacynthiens, les habitans de cette île. Voy PAUS., p. 260, 491; STRAB., p. 124, 335, 457; POMP. MEL., p. 146; PLIN., t. 1, p. 208; TIT.-Liv., l. 21, c. 7; HEROD., 1. 3, c. 59.

les habitans de l'ile de Zacynthe. ZACYNTHIENS, Zacynthii, Voy. Zacynthe.

ZAGRI PORTÆ, ou PYLÆ, les portes de Zagrus, qui étoit une montagne de Médie, selon Ptolémée. Par les portés du mont Zagrus, ce géographe entend un passage étroit dans cette montagne.

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fut

Diodore de Sicile qui appelle la montagne Zarcæus mons nous apprend que ce passage pratiqué par Sémiramis, qui voulut par là laisser à la postérité un monument éternel de sa puissance. Voy. ProL., l. 6, c. 2;. DIOD. SIC., p. 72; STRAB., p. 525.

ZALEUCUS, célèbre législateur des Locriens d'Italie, disciple de Pythagore. Il vivoit environ six cents ans avant l'ère chrétienne. Démosthène parle des lois de Zaleucus dans sa harangue contre Timoerate, prononcée vers la CV1o. olympiade, plus de trois cent cinquante ans avant J. C.; et cet orateur assure que ces lois subsistoient depuis plus de deux cents ans, ce qui fait cinq cent cinquante; en ajou

ant à ce nombre celui des années
que Zaleucus devoit avoir, lors-
qu'il fit ces lois, on trouve aisé
ment du moins par approxima-
ion l'époque de sa naissance.
Voy. SUID., t. 1, p. 1120; DIOD.
SIC., p. 299; STRAB., p. 260;
PLUT., t. 1, p. 62; Mém. de l'Ac.
des inscr. et bell.-lettr., t. 14,
p. 387, 399.

ZAMA, ville d'Afrique dans la
Numidie, au milieu des terres, à
cinq journées de Carthage du
côté du couchant, selon Polybe.
D'Anville la met sur ses cartes
dans l'Afrique propre. Le texte
grec d'Appien porte Zapos, Cette
ville, à laquelle les auteurs an-
ciens donnent le titre de ville
royale et de forteresse, est fa-
meuse dans les guerres d'Anni-
bal, de Jugurtha et de Juba.

Ce fut près de Zama qu'Anni-
bal fut défait par P. Scipion, le
premier Africain, 202 ans avant
l'ère chrétienne.

Le nom moderne de cette ville
est Zamora, selon Marmol; elle
est de la province Constantine du
royaume d'Alger. Voy. STRAR.,
p. 829, 831; PTOL., 1. 4, c. 3;
PLIN., t. 1, p. 248; t. 2, p. 549.
ZAMOLXIS, dieu honoré par
les Thraces et les Gètes, au rap-
port d'Hérodote; c'étoit leur di-
vinité particulière qui leur tenoit
même lieu de toutes les autres.
Zamolxis étoit aussi leur législa-
teur. Il vivoit environ 600 ans
avant l'ère chrétienne, Voy. HÉ-
liv. 4, c. 95; Mém. de l'Ac.
des inscr. et bell.-lettr., t. 14,
p. 377, 493.

ROD.

ZAN, surnom de Jupiter; ce

prince mourut accablé de vieil-
lesse dans l'île de Crète, où l'on
vit pendant long-temps son tom-
beau près de Gnosse, avec cette
épitaphe Ci-git Zan, qu'on
nommoit Jupiter.

Le mot Zan signifie adonné
aux femmes; et, s'il faut en
croire la fable, jamais épithète
ne fut mieux appliquée.

ZANCLE, ville de Sicile, qui
prit ensuite le nom de Messane.
Voyez Messane.

ZANCLÉENS, Zanclai, les
habitans de Zancle.

ZANOA, Zanor, ville de la
Judée; ce doit être la même que
l'une des deux villes appelées.
Zanoé. Voye: Zanoé.

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ZANOÉ, Zanoa, ville de Ju-
dée, située dans la tribu de
Juda.

ZANOÉ, autre ville de Judée,
également située dans la tribu
de Juda on la nomme Ramen
dans les Septante. Cette ville
étoit dans la plaine.

ZAPAOSTÉNON, montagne
sur laquelle étoit située la ville
de Dara, selon Justin. Voyez
Dara.

ZARA, roi d'Ethiopie, ou
plutôt du pays de Chus, dans l'A-
rabie Pétrée, sur la mer Rouge,
et frontière d'Egypte. Il se rendit
célèbre
célèbre par la défaite qu'il éprou-
va à Maresa: il étoit venu avec
un million d'hommes et trois
cents chariots de guerre, atta-
quer Asa, roi de Jida, qui,
protégé par le Seigneur, tailla
son armée en pièces Voyez Pa-
RAL., 1. 2, c. 14, v 9 et seq.

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Lorsque cette ville fut devenue colonie romaine, elle conserva son ancien nom, auquel elle joignit le titre de colonia Ulpia Trajana, ou celui d'Augusta Caïcca; quelquefois on lui donnoit tous ces titres à la fois. Ce n'est plus aujourd'hui qu'un village appelé Varhel.

ZAS. Voyez Zeus.

ZATHES, fleuve d'Asie, que Xénophon paroît mettre dans l'Assyrie.

Bochart croit que c'est le Lyeus, parce qu'entre le Tigre et ce fleuve, Xenophon ne nomme point d'autre fleuve.

ᏃᎬ

ZELA, ville de l'Asie mineure, dans l'Arménie, selon quelques uns. Voyez Zélie,

ZÉLASIUM, promontoire dont parle Tite-Live, 1. 31, c. 46. On ne sait qù ce promon toire étoit situé; Gronovius pré

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Strabon marque sa situation plus positivement, lorsqu'il dit que le mont Ida a plusieurs pieds, dont deux s'étendent fort loin; l'un des deux va jusqu'à la mer Egée, où il forme ce qu'on appelle le promontoire Lectori, tandis que l'autre s'avance vers les terres, jusque dans le territoire de la ville de Cyzique, où est située la ville de Zélie, sous la dépendance des Cyzicéniens. Strabon met cette ville sur le Tarsius, qui se déchargeoit dans la Propontide, près de Cyzique.

Pline s'accorde avec Homère

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